La vie d'auteur, c'est bien connu, n'est pas facile, même si contrairement à nos collègues du XIXe siècle notamment, nous pouvons trouver d'autres sources de revenus et, en quelque sorte, de quoi manger. Mais il est vrai que lorsqu'on arrive sur un marché totalement saturé, avec des éditeurs qui n'ouvrent même plus les manuscrits et qui ne donnent quasiment jamais de réponse, il y a de quoi déprimer et bien souvent renoncer. Et lorsque l'on à la chance d'être édité par une maison, on va dire plus conciliante, celle-ci n'a généralement pas les moyens et/ou la volonté de promouvoir correctement votre ouvrage. C'est ce qui s'est produit dans mon cas avec les Presses du Midi d'abord, avec l' Harmattan ensuite. Voici pourquoi, pour le frère de ma « Petite fille dans la tourmente » j'ai choisi de revenir à l'auto-édition. Car au moins je n'aurais pas l'impression d'écrire pour rien et d'alimenter les caisses d'éditeurs peu performants ! Ce n'est nullement de la vengeance, mais de la pure logique. Le Secours populaire et Perce-neige en profiteront. C'est pas plus mal ! Donc sans promotion, mon premier roman n'a pas connu le succès qu'il méritait et sur lequel j'avais tout de même misé - je consulterai et vous donnerai les chiffres des ventes lors du premier anniversaire de la Petite dans trois mois -. Et encore heureusement que France 3 Auvergne m'accorda une émission de 7 minutes, ce qui est fort appréciable ; que mes amis de la Dépêche du midi dans le Tarn, du Bulletin d'Espalion et du site Aveyron.com ont bien voulu en faire état, sans quoi c'eut été totalement désespérant. Mais alors que je me résignais à ce que ce premier roman retombe à jamais dans l'anonymat où gisent des centaines de milliers de bouquins, voilà-t'y pas qu'un journaliste de Télé Star Jeux - Patrimoine et régions m'appelle. Pour une interview à paraître dans l'édition spéciale d'hiver du premier trimestre 2024 ! Une manière pour le moins agréable – à mes yeux évidemment – de mettre en valeur l'Aubrac et un auteur attaché à cette haute terre sublime. Le résultat est bluffant. Sur trois belles pages, l'interview est passionnante 😋, les photos séduisantes et la Petite fille a retrouvé le sourire. D'autant qu'elle est en bonne compagnie dans ce numéro, avec à la « une » un certain Patrick Bruel. Bon, c'est évidemment flatteur, mais étant donné la réputation sulfureuse du personnage central et le passé douloureux de Marie-Po, cela éveille en moi quelque circonspection. Mais blague à part, si vous ne connaissez pas ce magazine, c'est le moment de courir chez votre marchand de journaux. Outre de nombreux et excellents articles, vous y trouverez 234 jeux, 103 grilles, 20 mots fléchés, des sudokus pardi et tout ce genre de choses. Avec seulement 3,90 €, vous serez équipé pour l'hiver. Merci... |
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