On n'a pas attendu Coluche pour comprendre que les gouvernants et tous ceux qui pratiquent le pouvoir sous quelque forme que ce soit, sont de sacrés "enfoirés !" Il existe dans le lexique béotien des termes nettement moins convenables, parfois même intrusifs, mais beaucoup plus explicites des agissements de cette engeance... Aussi, il me vient ça en cours de route, si jamais l'un des vôtres vous annonce qu'il envisage de faire une carrière politique : tâchez de l'en dissuader ou fuyez-le... On ne va pas remonter le temps ni refaire l'histoire et au moment de distribuer des notes, mettre des bémols sur de Gaulle et des doubles crochets sur bien d'autres. Contentons-nous de ce que nous avons sous la main, parce que de toute façon, on n'a jamais fait pire et - c'est mon côté rêveur, pas optimiste du tout, mais rêveur - on n'en verra plus d'autres comme celui-là. Mais comme tous ceux de son espèce et donc lui, bien au-dessus de tout ce que l'on pouvait imaginer, non seulement il a réussi à être élu après une campagne lunaire (on ne disait pas encore jupitérienne), sorti des limbes et déraillant d'une voie improbable - et franchement ridicule - " Parce que c'est notre projet ! ". Il récitait tout bonnement la vieille litanie des tenants de la finance, soutenus par tous les petits comptables, arrivistes, égoïstes et mesquins tapis dans ce que l'on appelle la droite et dont la glue s'étale du parti socialiste de Cazeneuve et Hollande aux soi-disant républicains de Ciotti. En réalité et c'est tout le paradoxe, tout ça ne pèse pas lourd, pas plus de trente pour cent (et dans ce groupe j'inclus aux riches ceux qui rêvent de l'être) mais ça leur suffit. Car en face, entre ceux qui - comme de plus en plus - sont obsédés par la peur de l'étranger et singulièrement la haine des musulmans - y compris ceux qui sont athés comme vous et moi - et ceux qui - encore comme vous et moi - souhaitent plus d'égalité entre les hommes - et les femmes évidemment - un monde fraternel et solidaire, sans haine, sans violence, sans patrie, ni patron, en face donc, tout dialogue est impossible, alors ne parlons pas d'union ! Diviser pour mieux régner, le précepte remonte cette fois bien avant Coluche et ses enfoirés. Il daterait même d'avant notre ère et nous viendrait d'un certain Emmanuel... non, je déconne, Philippe de Macédoine. Je précise, pour les moins avertis, qu'il ne s'agit pas de carottes, patates et haricots coupés en petits dés et servis avec de la mayonnaise, mais d'un Royaume qui dominait le sud-est de l'Europe et notamment la Grèce. Précepte qui donc été brillamment réintroduit par notre chef des Croisés, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes qui, tout en dénonçant le vieux monde ne dédaigne pas quand ça l'arrange remonter à l'Antiquité (et je ne fais pas référence à sa conjointe). Diviser, il ne sait faire que ça. Et lorsque ça chauffe, il fait charger les manants. On fête aujourd'hui les cinq ans du début du mouvement des Gilets Jaunes qui, hélas, n'en ont pas gardé sous la pédale et acceptent aujourd'hui bien pire que ce qui les avait conduit naguère, sur les ronds-points. Je ne leur jette pas la pierre, d'autant qu'on leur a suffisamment jeté aux yeux, de bombes lacrymogènes, de balles de défense et des tonnes de mépris. Diviser, il ne sait faire que ça, il ne tient que comme ça. Lorsqu'il tord le bras des chômeurs pour les obliger à travailler pour rien ou si peu. Lorsqu'il soutient un projet de radicalisation du pouvoir contre les étrangers et va même jusqu'à envisager un Référendum sur la question. Les Nationalistes n'en reviennent pas et retiennent leur souffle "finalement il a parfois des bonnes idées ce Macron". Et quelques semaines plus tard, il dit non, ce n'est quand même pas bien de virer les arabes et tous ceux qui ne sont pas comme nous, avec un référendum. Alors au PS, on s'exclame : "Ah ! voyez, il n'est pas si mal que ça ! " Bon enfin, on pourrait multiplier les exemples des malfaisances et machiavélismes perpétrées par le même individu. Contre la justice, contre la société, contre la morale. Quand au "quoi qu'il en coûte", je l'avais déjà bien en travers depuis la COVID, car il était manifeste que les vingt pour cents les plus riches, à commencer par la totalité des patrons, allaient en profiter pour s'engraisser (tandis que ceux qui allaient plier boutique se requinquaient miraculeusement). Mais aujourd'hui ce sont les soixante-dix pour cents de gens normaux, c'est-à-dire ayant des revenus anormalement bas, qui sont saignés pour récupérer tout le pognon de dingue distribué à la macronsphère. Une inflation de folie qui profite toujours aux mêmes et notamment à l'Etat qui, comme au Moyen-Âge, fait peser avec la TVA, l'impôt le plus injuste qui soit ! Et je ne parle pas du harcèlement routier (même si c'est l'objet de mon courroux). La semaine dernière en allant voir ce cher Nadau au Zénith de Pau, j'ai perdu 135 euros sur deux radars planqués à cinquante bornes l'un de l'autre (et j'espère que c'est fini, je surveille fiévreusement le facteur qui ne vient plus à la maison que pour me porter des PV). Pour respec-tivement deux et quatorze kilomètres à l'heure de dépassement sur des zones à 70 et 50, nous avons perdu presque deux jours de retraite ! Mais enfin, si ça peut aider un PdG à changer son SUV allemand ou faire quelques descentes de plus à Megève... |
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