Tandis que des millions de gens continuent à défiler (trop) gentiment dans les rues de France depuis trois mois, les médias et le microcosme comptaient fermement sur neuf vieux chnoques, pour constitutionnaliser cette loi scélérate imposée par la force législative. Avec un président (Fabius) dont le fils est une petite crapule de la finance (https://www.capital.fr/conso/thomas-fabius-condamne-a-une-tres-forte-amende-1350822 ), acoquinée avec Macron via les magouilleurs de McKinsey, je peux vous assurer que je n’entretenais pas la moindre illusion.
Pas plus le président (jadis étiqueté de gauche) que les huit autres membres du CC, fervents libéraux, ne pouvaient invalider une loi contraignante envers les travailleurs, étant donné que le monarque en avait décidé ainsi et que des petites gens, ils s'en battent le coquillard, faut voir comme...
Alors que faire ? Lorsque Saint-Emmanuel-les-mains-jointes a imposé ce report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, il a affirmé que les Français l’avaient élu pour ce faire. Il s’agit d’un détournement de votes et d’une mystification de plus ! Non, les Français qui ont voté - et tous les sondages le confirment – l’on fait pour éviter l’arrivée au pouvoir des Le Pen (qui n’auraient pas fait mieux en matière de droits sociaux et humains, contrairement à ce que croient tous les bourrins de la France d’en-bas !) Lorsque l’Assemblée nationale a été renouvelée, elle ne l’a pas été davantage pour légitimer cette loi sur la retraite. La preuve, le gouvernement a refusé le vote et est passé en force à coup de 49.3.
C’est à coup de matraque aussi, d'intimidation et de mépris que Macron et ses suzerains dirigent le pays. D’autant que, toujours avec la complicité du Conseil constitutionnel, on voit qu’il n’est même plus question de référendum d’initiative partagé, demandé par la gauche ! Quelle leçon en tirer ? Je crois que les plus modérés d’entre vous, voire même les soutiens au régime, peuvent tirer la même conclusion que nous : ils cherchent la merde ! Gare à ce qu'elle ne finisse par les éclabousser !
Reste à savoir si, avec ces méthodes antidémocratiques, la rapide dégradation sociale, l’inflation et la paupérisation d’une partie d’entre nous - j'en fais bien partie mais vous savez bien que ce n'est pas pour moi que je milite ! -, le peuple français aura le courage de s’indigner - comme nous le suggérait Stéphane Hessel -, de protester et de descendre dans la rue ! Non plus pour faire de la musique et participer au concours des meilleurs slogans du printemps, mais pour se révolter contre ce pouvoir autocratique et provocateur.
Selon moi et je ne suis tout de même pas tout seul, la question de la retraite, celle des superprofits des géants du commerce et du luxe, les bassines qui alimentent l’industrie agro-alimentaire, la politique économique axée sur la consommation, la croissance et la financiarisation, doivent être agglomérées pour ne faire plus qu’une cause de lutte, massive et sans rémission. Un motif de colère et de combat unifié contre une société pervertie et à la dérive. Déshumanisée, déconnectée des populations et de la terre sur laquelle elles prétendent boire, manger, vivre décemment, si ce n’est joyeusement. C’est clairement l’abolition des privilèges qui est en jeu, comme en 1789. Et avec assurément davantage d'acuité encore et d’urgence.
Ni vous, ni moi ne pouvons individuellement espérer faire évoluer les choses et basculer l’opinion de gens souvent résignés. Mais nous avons le pouvoir d’essayer de convaincre, tous autant que nous sommes, en nous répandant comme une traînée de poudre. Les gens ne luttent pas parce qu’ils ignorent souvent le fond des choses, il faut les leur apprendre. Les gens ont peur, parce qu’ils se croient seuls ; il faut leur démontrer qu’ils peuvent être rapidement les plus nombreux.
Je crois encore un peu et j’espère de tout mon coeur qu’à la sentence d'un Conseil constitutionnel aux ordres du capitalisme le plus arriéré, le peuple répondra à la manière des jeunes militants de Nuit Debout d'abord, puis des Gilets jaunes qui, il y a quatre ans, se rebellaient parce qu’on augmentait le gasoil et que l’on abaissait la vitesse à 80 kms/h ! Il me semble qu’aujourd’hui, c’est autrement plus grave !
En tout cas, j'imagine qu'ils se marrent encore, au château et à la cour jupitérienne, persuadés que jamais notre pays asservi, qui a accepté l’occupation Allemande et parfois même la collaboration, ne bougera pas pour « si peu ». Quelque chose me dit qu'il pourrait bientôt ravaler leur morgue...
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A ce propos
" Bonsoir Jacques, apparemment tous les juristes du Droit constitutionnel se sont trompés : l'utilisation du 49.3 et autres singeries n'étaient pas anti-constitutionnels. Un bravo à ce vieux Fabius à et son assemblée de vieillards tous plus macronistes que juristes. Mais'ont ils prévu la suite ..? "
Claude R. de Marseille
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Un petit coup de Ruffin pour ne pas désespérer complètement
https://youtu.be/-YbUNN23ZZ4
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Pendant des années, lorsque j'étais à Toulon, je me suis demandé pourquoi Hubert Falco ne venait jamais dans mon restaurant de l'Aubrac pourtant de fort bonne réputation. Voici la réponse.
https://www.mediapart.fr/journal/france/140423/proces-falco-condamne-le-maire-de-toulon-doit-demissionner-de-tous-ses-mandats
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/14/le-maire-de-toulon-hubert-falco-condamne-a-trois-ans-de-prison-avec-sursis-et-cinq-ans-d-ineligibilite-applicables-immediatement_6169581_3224.html
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