samedi 15 avril 2023

 

Surtout, n'insultez pas sa majesté !

Macron a le droit de mépriser, de provoquer, de martyriser, d'utiliser la violence institutionnelle et policière,  mais on n’a pas le droit de l'insulter. Même pas de le traiter d’ordure ! Une pauvre femme du Nord, qui doit en être réduite à faire les poubelles pour survivre, a vu la maison poulagat débarquer chez elle pour la conduire au poste ! Une intimidation, une humiliation  de plus ! C'est qu'ils seraient même capables de lui coller une amende, elle qui n'a que ses yeux pour pleurer ! 

En réalité, c’est aussi ça,  le problème des résos-socios qui surexposent les gens qui ne maîtrisent pas toujours leur langage ni surtout leurs émotions. Tous ceux qui sont hostiles à ce président qui déchaîne la colère et bien souvent la haine - c’est ainsi que je définis d’ailleurs mes sentiments à son égard – se répandent et se soulagent en vidant leur sac - d’ordures -. Pardi que ça leur fait du bien ! Et rien que pour cela, les autorités de la République devraient se montrer magnanimes, laissant les gens se soulager autant qu’ils est possible. La magnanimité n'est pas une tendance en vogue à l'Élysée. Du reste, depuis 2013 je crois et en tout cas autour de cette date, un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme, invalide toute forme de poursuites pour insulte au président de la République. Et encore heureux s’agissant d’un type qui a l’outrecuidance de s’installer sur un trône avec une base électorale de … vingt pour cent à peine (son score du premier tour en se basant sur les inscrits sur les listes électorales  !)

D'ailleurs, à mon avis,  lorsque je fais la somme des ses égarements, de ses provocations et des expressions même de son visage, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes s’en tire mieux que bien face à la résistance  plébéienne.  Il me semble qu’en d’autres lieux et à une autre époque, cela aurait été bien plus compliqué pour lui et d’ailleurs il n’aurait sûrement pas osé se permettre de procéder ainsi. S’empresser dans la nuit de promulguer une loi aussi mal perçue par le peuple, participe de ce besoin maladif de prouver qu’il est le plus fort et que de quatre-vingt pour cent des gens, il s’en contrefout !

Depuis qu’ils existent, je conteste l’utilité des résos-socios Je l’ai dit et persiste, s’il n’y a pas que des cons sur fessebouc, ouatesape et touiter, tous les cons y sont ! Ceux qui y font du businesse à bon compte, ces putains de commerciaux qui vendent tout et ne pensent qu’au pognon - je suis sûr que vous en connaissez plein et cela ne seront jamais dans la rue...-, ceux qui sont là pour raconter leurs vie, la deuxième étoile du petit à Megève - regardez comme il est fort - , la croisière sur le Nil -regardez comme je suis beau - et la recette du plumcake - regardez comme je l’ai bien réussi - ! Le royaume des superficiels et des égocentriques qui s’intéressent beaucoup au monde… qui tourne autour de leur personne. Mais là, où des millions de followers sont sur la brèche, vous croyez qu’ils auraient été capables de dire on descend tous autant que nous sommes et on bloque le pays ! Non tu parles, les adeptes des réseaux fantastiques se recroquevillent sur eux. Ceux qui ont la grippe, ceux sur qui il pleut, ceux qui ont piscine ou cours du soir et surtout ceux qui ont peur de leur ombre et ceux qui ont la flemme, mais ça vu que ce sont surtout des gens de gauche, c’est normal … (mais non, voyons, je déconne!)

Mais enfin j’espère que le pays va finir par se ressaisir . On n’est quand même pas encore dans une République bananière, ni l'un de ces pays de l’ère post-soviétique où les dirigeants peuvent éternellement tout se permettre. Il doit bien y avoir moyen de faire en sorte que la raison du plus riche et du plus fort ne soit pas fatalement la meilleure. Les meilleurs, sans forfanterie aucune,  sont dans la rue. On est là, on est là... Et j’espère que les évènements prochains, en feront foi.

En attendant, je sais pas vous, mais moi j'ai besoin d'un peu décompresser. Je vais me faire plus rare dans les huit jours qui viennent. Beaucoup de boulot en marge de mes petites élucubrations quotidiennes qui me bouffent quand même du temps et de l’énergie. A léou comme on dit dans notre belle langue fondatrice…

Et comme dirait Macron… on lâche rien !  

 

 

Pour détendre un peu l'ambiance, je vous met cette petite chanson pleine d'ironie et d'amour, de mon idole HK ce n'est pas "On lâche rien " mais  : "Les fainéants sont dans la rue !"

https://youtu.be/4Q3gZVRActw

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