L’entreprise Hollande-Macron, durant le dernier acte pathétique de la mondialisation, aura réalisé l’exploit de vider le pays de ses derniers fleurons entrepreneuriaux. Au lieu de nous les rendre en les nationalisant, elle a préféré les brader aux Américains et à d’autres. Les actionnaires n’ont rien perdu, l’économie française… tout !
Et alors voyez, au moment où nous nous battons pour la retraite à soixante ans - et en tout cas pas à 64 ! - ceux qui m’insupportent chez les socialos, ce sont les traitres : Dussopt, le plus beau, Schiappa, Véran tant d’autres dont les noms ne me viennent pas et puis il faut laisser de la place au reste, car ils en prennent de la place, ces salauds ! Et les « collabos » appelez-les « hol-landais » si vous préférez, Cazeneuve, Delga, Valls, Le Foll et j’en passe, mais on ne va pas noircir la page qu’avec cette triste engeance ! Tous ces gens qui ont accepté que la France soit pillée par le libéralisme et viennent là, nous expliquer que ce sont aux humbles salariés de payer la note de leurs trahisons.
Ceux que j’aimais bien au PS avant l’an-Faure - qui fait comme il peut avec personne ! -, c’était les frondeurs, Hamon, Taubira bien sûr mais aussi Montebourg. Je regrette d’ailleurs qu’avec Guedj, Vallaud et quelques autres ils ne se soient pas unis plus tôt, pour former avec les Écolos et les Insoumis, un front commun où en tant que vieux routiers, ils auraient servis à la fois de caution et de tremplin à une génération, qui doit absolument émerger, y compris en lieu et place d’un Mélenchon, formidable orateur, superbe inspirateur, mais sur le point de devenir pathétique radoteur. D’ailleurs, même si ce n’est pas le sujet, je voudrais suggérer aux Insoumis de débrancher le vieux Timonier, car tant qu’il occupera la scène, les médias continueront à le brandir devant les moutons, afin de les effrayer. Je vous assure qu’avec Autain, Ruffin et qui vous voulez - à part Bompart et Quatennens -, ça fonctionnerait déjà beaucoup moins bien !
Je repense aux frondeurs - grâce auxquels Macron a pu d'ailleurs récupérer tous les faux-nez, non enfin pourquoi faire dans la litote ( ?) les faux-culs socialistes -, en écoutant Montebourg témoigner sur la chaîne parlementaire, dans le cadre d'une commission d'enquête sur la perte de la souveraineté énergétique de la France. Vous savez, ce monstrueux mic-mac, qui fait notamment qu’en produisant l’électricité la moins chère du marché, notre pays double les factures mettant à genoux petits commerçants et artisans. Dans son argumentaire, l’ancien député de Saône-et-Loire part de la question emblématique d'Alstom, bradé à l’Américain Général Electric par la volonté d’un certain Macron, avec la bénédiction de Hollande.
Et l’ancien ministre de l’Économie - qui rendit son tablier qu’enfila aussitôt Saint-Emmanuel-les-mains-jointes - raconte comment en l’espace de quinze ans et des trois derniers mandats, notre pays a sombré dans une désindustrialisation mortifère. Car certes, on s’en fout des grands groupes et du productivisme ringard, on veut des arbres, des oiseaux et des petits producteurs, mais ce sont des milliers de PME qui en ont pâti et pour certaines, crevé.
Alstom donc, mais aussi Arcelor (leader mondial de l’acier), Péchiney (leader mondial de l’aluminium),Technip, Lafarge, Alcatel, Essilor et il en passe. Comme on passera aussi sur Sanofi, fleuron du médicament français incapable de mettre au point un vaccin - que tous les autres pays ont fabriqué pour piquer à tout de bras tous les consternés de la COVID - et ne sait plus produire un antibiotique, ni même une boite de doliprane…
J’ai aimé par-dessus tout, cette révélation des noms de ceux qui ont bradé la France, les amis libéraux de la macronie, leur vache à lait qui ont au passage profité quand même de quelques intérêts : « M. Kron 13 millions, M Lafont 15, M. Combes 13... Voilà c’est le prix de la trahison de la France. C’est pas cher, hein ! »
Il le leur dit, Montebourg, aux députés de la Commission d’enquête : réveillez-vous ! Il n’est pas certain qu’il ait suffisamment élevé la voix et l’on comptera pour ce faire, davantage sur celle de la rue. Si elle à suffisamment de cœur et les tripes pour mener ce combat et le gagner. Mais enfin, c’était le petit clin d’œil que je voulais adresser à cet homme qui m’est aussi sympathique par le fait qu’au lieu de se laisser corrompre dans l’un de ces Conseils Constitutionnels, d’État, Economique et Social... enfin un de ces boulots fictifs aux salaires bien réels, il a préféré relever les manches et produire du miel avant de se lancer dans d’autres défis professionnels. Mais il est vrai que lorsque tu as eu à faire aux membres du Parti socialiste, tu ne crains plus aucun essaim d’abeilles !
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Voir le court extrait de la déposition d'Arnaud Montebourg, devant la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale.
https://youtu.be/Ca3FdfOM5-8
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