mardi 14 février 2023

 

Trop macronette pour être polie

Les plus assidus et attentifs, perspicaces aussi, l’auront peut-être observé, je ne suis pas ce qui s'appelle un inconditionnel de Macron, de ses disciples et de ses simagrées - je préfère nettement l'antiphrase et autre litote -. A propos de simagrées, trois amis qui suivent ma chronique se sont relayés - sans se concerter probablement – et m’ont écrit que la formule définissant ce qui nous sert de président, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes, était excellente et que du coup, l’idée de l’avoir abandonnée, en était une de mauvaise. Et j’avoue qu’elle me manque, cette petite fantaisie sémantique, parce qu’appeler ce type Macron est totalement indigent - à l’image de ce qu’il est à nos yeux - et Manu serait là, pour le coup, bien trop familier, voire complice. Dieu garde ! comme ils disent dans le sud de la France... Macrotte à du sens et le résume bien, mais c’est horriblement vulgaire et comme les mêmes que ceux d’en-haut l'auront remarqué, j’exècre toute forme de vulgarité…

Bon, quand vous aurez fini de vous marrer, on pourra reprendre... Et parmi les disciples qui m’exaspèrent, il y a les anciens socialos. Ces bobos bourrés de galette, toubibs, entrepreneurs, hauts-fonctionnaires qui se donnaient bonne conscience en soutenant le baiseur-fou Strauss-Khan et les courants réformistes des années Hollande. Bref, ceux qui étaient bien de droite mais… au PS ! Il y avait Colomb et Ferrand chez les dinosaures, il y a Dussopt et Véran parmi les caïmans du marigot présidentiel.

Et puis, il y a celles que j’appelle les Macronettes. C’est quand même mieux que pétasses et il me vient d'autres épithètes plus imagées... Mais je vais peut-être m’en tenir là, car je  ne voudrais pas être taxé de misogynie, ce qui compte-tenu de mon engagement, me ferait bien rigoler… quoi que ! Donc, on ne les compte plus ces jeunes femmes qui se sont découvert une vocation politique en tombant sous le charme du divin marquis de chez Rothschild. Une sorte de Voltaire, de Jaurés, que dis-je de Victor Hugo des temps modernes avec un avantage considérable par rapport aux vénérables évoqués : un joli petit cul jupitérien… Je dis ça, je dis rien.

On a connu Marlène Schiappa, on n’en revient toujours pas de l’existence d’Aurore Berger à laquelle on aimerait ne pas croire, la vieille Bachelot qui saute sur tout ce qui bouge et là j’en passe, peut-être pas des meilleures, mais des palanquées. J’aime rappeler qu’à Toulon, j’ai jadis croisé une donzelle qui se disait plus rouge que Lénine et Trotski réunis, mais qui s’est précipitée dans je ne sais quelle circonscription pour porter haut les valeurs de la République en Marche.

Bon, là il s'agit  de l'infâme Yaël Braun, qui a passé une décennie à se gaver en Asie, avec son Pivet de mari, l’un des grands pontes de chez Bettencourt - Loréal ! Difficile de faire plus à gauche,  n’est-ce- pas ! Du reste, elle appartient à cette noblesse de robe - je veux dire qu’elle est avocate - ce qui doit me conduire à rester prudent  quant à mes écrits. Je ne me prends ni pour Julian Assange, ni pour Juan Branco, mais enfin...

Je vais donc me contenter de reprendre quelques faits. Tandis que l’affaire Benalla n’en finit pas d’ébranler la Macronie, ne serait-ce  qu’avec la face apparente de l’iceberg - car un jour nous verrons que c’était bien une affaire d’état, glauque et nauséabonde – madame la rapporteuse de la commission des lois, chargée d’instruire l’affaire, pratiquera une obstruction systématique qui aboutira à l’arrêt pur et simple de la commission d’enquête. Je vous conseille la lecture du magazine Blaast qui résume impeccablement l’affaire 
(https://www.blast-info.fr/articles/2022/yael-braun-pivet-la-deputee-qui-a-enterre-lenquete-parlementaire-sur-benalla-elue-presidente-de-lassemblee-kgG9frXdT0Svs65RxZ7oBA).

On a bien compris que cette politicienne aux dents longues avait, côté convictions, les idées courtes. Comme ce ministère des Outremer qu’elle embrasse avec enthousiasme, allant jusqu'à le définir comme « le plus beau de tous », mais qu’elle quitte 37 jours plus tard, parce que le « devoir » l’appelle à l’Assemblée.

Et si je passe une heure sur son sujet, ce n’est pas tant qu’elle m’insupporte plus que les autres. C’est de l’avoir entendue s’insurger contre l’obstruction pratiquée par l’opposition de gauche. La vraie. Ben ça lui va bien, à elle, de parler d’obstruction ! En politique, il faut avoir l’échine souple, le sourire et la bise faciles et puis, et puis, faut pas manquer d’air, hein  ! Bien entendu et pour changer un peu, tous les médias charge avec elle les vilains de la NUPES qui bloquent les discussions du deuxième article condamnant les pauvres gens au travail à perpétuité ! Son mari chez Loréal  - je ne me lasse pas de le réécrire - pourra rester jusqu’à 80 ans dans son fauteuil directorial, avec des salaires scandaleux, il n’aura jamais mal aux reins ni d'arthrose au cou !

En revanche, lorsqu'elle a présidé une Assemblée légiférant par ordonnance (49.3), en privant les représentants du peuple de leur droit élémentaire de repousser une loi, là il n’y a eu ni obstruction, ni déni de démocratie. Bon et je voudrais ajouter une dernière note à ce petit florilège de l’horreur en Macronie. A quoi ressemble t-on, quelle figure à t-on, quelle humanité a-t-on, qui est t-on lorsque, membre de la majorité présidentielle ridiculement baptisée Renaissance, on vote unanimement contre le repas à 1 euro pour les étudiants ?

Dans les prochains jours, les prochaines semaines, il faut espérer que ceux-là rejoindront les salariés et les retraités, rejetés par une caste infime et pourtant toute puissante.   

A PROPOS DE VLADIMIR ET DE VOLODYMYR

Assez d'accord sur tes couplets russo-ukrainiens (mais quand même, la Crimée est russe depuis toujours et peuplée en grande majorité de Russes qui ont voté leur retour à la mère patrie, après le période pénible vécue sous la houlette du hooligan Volodymyr), lassé de voir la blondasse de l'UE faire des bises à ce demeuré pro-américain. Mais je suis ravi d'avoir eu accès à ce superbe morceau de mémoire de Ferrat que j'aime par ailleurs beaucoup. Je me rappelle aussi les camarades CGT et PCF qui évoquaient le temps où YM était bien content qu'ils affichent pour lui. A sa décharge, ce n'était surtout pas un penseur et il avait pour compagne une plus cérébrale, qui le menait sur des sentiers d'aimable déraison réactionnaire... Et puis, le goût du fric.

Claude R. du 13

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