En réponse à "On ne changera rien sans radicalité"
Dans cette chronique je soulignais que le mouvement populaire, ouvrier, intellectuel, manquait de soutien chez les philosophes modernes. Sans le contester, notre ami, éminent en la matière, Jean-Claude Grosse me signala qu'un certain Alain Badiou avait pris part à ce combat-là. Effectivement je me souvenais l'avoir entendu sur France culture il y a quelques années. SI vous avez un quart d'heure ne vous privez pas de cette magnifique MasterClass.
https://youtu.be/8w-pR5I5zsc
Et tant qu'il y était, Jean-Claude m'a transmis cette autre vidéo dans laquelle il donne une vision passionnante de l'art des communs. Tout aussi radical.
https://youtu.be/BJanIEemL8Q
En réponse à " Mon Dieu que ces ridés sont hideux"
" Comment ne pas être pleinement d’accord avec ces vérités issues d’une analyse de bon sens ! ça existe encore le « Bon sens » ? C’est quelle direction le « Bon sens » ? J’ai lu le livre "Antivax toi-même" de Xavier Bazin et je dois dire que je ne fus nullement surpris tout en découvrant quand même l’ampleur des rouages et mécanismes mis en place pour faire accepter à la population mondiale endormie par de beaux discours fallacieux, cette obligation vaccinale dite « salvatrice » pour enrayer l’épidémie COVID. « Le Flouze » clin d’œil à votre livre sur les rouages du rugby ayant raison du serment d’Hippocrate. Rappelons-le pour les néophytes : « Le remède ne dois pas être pire que le mal » « C’est grave docteur »…..
A tous ces « vieux » qui n’ont pour la plupart du temps que la « BAIPI » (mon acronyme de Boîte A Image Pour Imbéciles) comme seule distraction outre la visite de leur aide (ou pas) à domicile pour changer leurs couches et soigner leurs hémorroïdes, il est facile de leur distiller une version de la pensée unique et pourquoi en serait-il autrement leurs aspirations étant de se soigner en s’en remettant aux « Médocs salvateurs » pour apaiser leurs souffrances physiques naturelles inhérentes à l’âge… alors dans ce schéma, ou sont les soins apportés au Cerveau ? Car lui ne se plaint jamais par une douleur physique et pourtant c’est à lui que cette société de consommation s’adresse en priorité. Séductions, promesses, bien-être permanent, tout est fait pour que chaque problème trouve une solution et pour le cas où vous ne l’auriez pas compris les différents messages vous sont martelés vingt fois et plus dans une même journée lors des coupures dites publicitaires sensées déclencher l’achat surtout s’il n’est pas compulsif. Vous avez dit consentement éclairé… je dirai plutôt aveuglement et comme je ne suis pas réceptif aux « chants des sirènes » j’ai encore quelque discernement et sans avoir sur « tout » les sujets des idées, j’ai « surtout » des idées et l’homophonie est intéressante par le fait qu’elle préserve ma « santé mentale » car c’est bien de cela dont il s’agit. Ne parle-t ’on pas de corps sain dans un esprit sain. CQFD
Voilà à quoi est réduite notre société de con (sans) sommation et il serait temps de revoir nos priorités (si c’est encore possible) en reprenant le contrôle de nos vies, les différentes dématérialisations mises en place pour que le particulier puisse communiquer avec le système, contribuant à renforcer l’isolement, l’incompréhension et l’acceptation des « non-dits » lesquels mériteraient pourtant quelques explications. Mais qui veut parler à des robots ?"
Gérard H. du 34
Un mot juste pour com-unier avec toi, ce matin, que je vois remonter, dresser tout droit, comme mû par une surdose de petites pillules bleues!!!
Je terminais de lire un passage du livre de P. Torreton "Lettre à un jeune comédien "; ouvrage dans lequel il est en somme, question de la beauté de l'Etre, quand j'ai lu ta chronique ! Changement de focale!
Je partage ta rage, ta souffrance aussi qui transparaît à travers tes propos.
Salutaire délivrance de dire, de clamer, ce que nous voudrions tellement entendre de tous, d'un même cœur.
Car au fond, qui d'autres que nous est mieux placé pour jouer notre propre rôle. Au lieu d'espérer un changement, il serait temps de relever nos manches...
Jean-Luc B du 09
En réponse à " Aux jeunes citoyens, le pouvoir... "
Ta chronique du jour me fait me rappeler quelques réflexions que je m'étais faîtes lors du feu de la Saint-Jean organisé dans ma commune le 26 juin 2022. Girac, 400 habitants au confluent de la Dordogne avec la Cère (qui descend du Lioran).
La fête est organisée par le comité...des Fêtes qui est présidé depuis 25 ans par Patrice, un gars venu du Perche exercer son métier de charpentier-couvreur. Autour de lui il fédère une équipe d'une vingtaine d'hommes et de femmes parmi lesquels on trouve un couple de Roumains, un Black, une retraitée venue du Nord, plusieurs nouveaux résidents de la commune ( il y a 60 ans, elle comptait moins de 200 habitants-son dynamisme démographique est lié à sa proximité avec Biars/Cère, siège d'Andros).
Dans l'équipe de Patrice on compte bien évidemment plusieurs natifs et natives de l'endroit, dont moi quand je suis sur place. Mais ce qui m'étonne le plus-et me chagrine en même temps- c'est la sociologie des participants à ce repas (aligot-saucisse) suivi d'un feu de la Saint-Jean.
Cette année nous étions un peu moins de deux cents convives. Ce qui est énorme. On s'est rabattu sous le séchoir à tabac du voisin car la pluie menaçait. Il y avait qui autour des tables ? Des personnes venues d'autres communes. Parfois de plus de vingt bornes ! Majoritairement des " inconnus".
Ils étaient où les fils et filles, les petits enfants des paysans qui faisaient la population de Girac il y a soixante ans ? Ils étaient où en ce 26 juin ?
A commencer par les miens, familles et amis qui avaient tous de bonnes raisons d'aller voir ailleurs. La majorité des natifs du coin, ceux qui ont entre 50 et 70 ans, quand il y a un événement au village, ils se cassent ! Tous ont une bonne raison. Je les ai questionnés, ce sont tous des amis ou des parents. J'ai parlé avec eux de cette " désertion". Ce jour-là, ils ont "mieux à faire".
En vieillissant ils se sont individualisés ; ils sont bien derrière leur haie de tuyas qui cache la piscine et les deux 4x4. Ne se sentent-ils plus chez eux ces natifs de Girac ? Possible. Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont pas-plus- envie de passer cinq heures à parler, manger, boire, chanter, danser, rire, avec leurs voisins. "C'est mieux ailleurs", semblent-ils nous dire.
Comment comprendre les gens qui, vivant à l'année sur place, font le choix de partir le jour où quelque chose est organisé dans leur commune ?Moi, j'ai du mal. Je me dis que l'attachement à leurs racines est faible. Et ça m'attriste...
Francis L. du 46
En réponse à "La manie de Noël"
"J'ai connu les traditions provençales inspirées par la religion mais appliquées par la fin de la guerre. Pas de télé mais la messe de minuit avec les feux allumés avec les copains sur la route du fort de Six-Fours
Le repas maigre traditionnel ( la tradition arrangeant bien le porte monnaie) avec le couvert pour un éventuel invité surprise et les cadeaux le matin du 25 (une orange et un livre : Le nain noir). Mais qu'on était heureux !
Jean-Claude R. du 83
Nous n'avons plus notre place dans cette société, mon Jaco, nous sommes des dinosaures.
Pierre R. du 83
En réponse à "On a aussi perdu la COP 15 à Montréal"
Cela fait un bon bout de temps que le monarque et son équipe sont pointés du doigt pour leur inaction climatique et environnementale et les médias nous assomment avec cette COP 15 à Montréal qui va accoucher d'une souris.
Les pays africains demandent de l'aide. Certes, mais pourquoi ne s'adressent-ils pas aux Bolloré, Total et autres qui pillent les richesses de leurs pays en leur accordant d'énormes pots de vin!
Et pour en revenir au Qatar où Macrotte fit preuve d'un comportement indécent, n'oublions pas sa participation à l'empreinte carbone: 53 ans de l'empreinte carbone des français en deux aller-retour !
Francis B du 974
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