jeudi 12 janvier 2023

 

Vendredi 13 janvier 2023





Fédérations de corruption et de harcèlement

Si je devais prendre un jour le pouvoir, c’est-à-dire si le peuple parvenait à décider à la place du monarque et de ses obligés, je militerais pour la fin immédiate du sport professionnel. Certes moins dangereux en apparence que l’arme nucléaire, mais pas forcément plus utile, il a pour principal usage de détourner les gens de la réalité, de les endoctriner, de les fanatiser, ce qui correspond au final, à les lobotomiser. Et même si pour beaucoup, il n’y avait pas grand-chose à enlever, il est tout de même déplorable qu’ils ne disposent plus du moindre espace de cerveau disponible.

Ils sont partout les parasites – à la TV, pas chez moi ! - , lourds et futiles, bien coiffés, bien habillés, mais le regard et le propos vides. Des heures, ils arrivent à deviser sur  tout, qui en matière de sport, se rapproche considérablement du néant. Il me vient en mémoire visuelle la tignasse d’un dénommé Chabal. Au départ, il était plein de cheveux, qui sont devenus une grande barbe. Avant, il était taciturne. Taiseux. Puis, métamorphose médiatique. De sa voix caverneuse, le regard noir, il se mit à donner des leçons - comme tant d’autres – ; mais en coulisse, il parait qu’il se serait gavé de billets d’entrée pour la Coupe du monde. La valse des places, encore l’un des grands airs rugbystiques. Quand il y a quatre sous à gagner...

Cette aversion du sport, docteur, me poursuit depuis l’enfance.  Le football notamment constitue pour moi la plus insupportable des escroqueries dont la particularité est de générer des millions d’abrutis sur les terrains et bien plus encore autour. Avant les révélations de dopage, je me régalais seulement du Tour de France et adulait Raymond Poulidor, un paysan dans mon genre. Certes il ne gagnait jamais - et c’est sans doute pourquoi je l’aimais ! -, puisque c’était l’un des rares à ne pas se doper.

Et le rugby, pardi ! Je me serais bien vu dans une scène mythique, aux côtés de Jean Gabin, dans Touchez pas au rugby ! Quarante an d’amour fol et de passion irraisonnée. Je savais qu’il y avait naguère des malhonnêtes à Agen, des voyous à Béziers, des ivrognes au Creusot, qu’importe ! Mes héros étaient à Graulhet. Puis dans les années quatre-vingt-dix, il en est arrivé, du grisbi. Et les joueurs qui lorgnaient discrètement sur l’enveloppe de fin de match, se sont rués dessus comme des morts de faim. Parfois plus que sur le ballon, le dimanche après-midi… Tout est allé très vite. Je me suis réveillé assis sur mon lit, en sueur comme si j’avais joué les deux mi-temps, mon rêve s’était effondré. Et c’est d’ailleurs un cauchemar qui m’a tiré de ma douce léthargie, une vision d’horreur prenant les traits de personnages imaginaires : Guazzini, Boudjellal, Altrad, Simon...

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça ? Ah si ! C’est pour éviter de trop me focaliser sur la retraite et la grande bataille qui nous attend, si les gens veulent bien enfin éteindre Canal + sport et s’intéresser un peu aux autres autant qu’à eux-mêmes. Oui, oui, je sais, là aussi, y a qu’à rêver…

Mais je me suis bien marré, ces derniers temps, en constatant que les présidents des deux sports collectifs majeurs se retrouvaient tous les deux contraints de se mettre en retrait. Il y en a un que j’ai un peu fréquenté sans que cela me dérange d'ailleurs. Il est même bien dommage, compte-tenu de nos amis communs, qu’il ait incarné exactement tout ce que je déteste. Le pouvoir, l’argent et les magouilles. Un expert ! La seule chose que l’on ne puisse pas reprocher à Bernard Laporte, c’est le harcèlement sexuel ! Je dirais même que le harcelé, ce serait plutôt lui, tant il doit refuser d’offres. En chair, mais pas en or … car là, il les aurait sûrement acceptées.

De ce côté-là, pour Noël Le Great, c’est nettement plus compliqué. C’est que même avec de l’argent, il avait du mal à conclure, le malheureux. Pas vraiment le physique de Grizman ou de Bekham. Ce qui lui fait d’ailleurs un point de similitude avec son protégé, Didier Déchamp. Donc, le président de la 3F aurait eu la fâcheuse tendance à coincer les jeunes secrétaires accortes dans les coins. C’est ce que l’on appelle dans le jargon, tirer des corners ! Mais ce n’était pas des coups-francs. Surtout depuis que les victimes se sont mises à s’en plaindre...

De plus, le Great s’en est pris à Zidane. Zizou comme ils disent. Ne m’intéressant pas au foot, j’ai fatalement une perception biaisée. Celle d’un type transparent, incapable d’aligner deux mots et ne s’exprimant qu’en filant des coups de tête. Si j’ai bien compris, on a voulu forcer la main à Le Great pour qu’il choisisse Zidane à la place de Déchamp. Comme si on pouvait forcer un Breton qui n’en a pas envie. Non, lui ZZ, ils s’en fout, sa seule envie, il la réserve à la nouvelle attachée de presse…

Rien de tout ça n’arriverait, si se débarrassant de tous ces fédérastes et du pognon qu'ils brassent, on rendait au sport sa liberté et sa vocation. Celle de nous distraire sainement et de nous retrouver entre copains.  N’empêche que les autres présidents de Fédération ont de la chance. Ils peuvent se corrompre et niquer à leur guise ! Personne ne connaît ceux du basket, du handball et de quelque autre sport… Ah ! si, j’oubliais il y a le président de la Fédération Française de biathlon, avec toutes ses médailles olympiques. Vous le connaissez forcément, Vincent Vittoz...

Ce que vous m'avez écrit

Comme beaucoup de retraités, le temps me manque. Je m'étais pourtant promis de publier quelques extraits ou lettres complètes chaque semaine et cela n'a pu encore se mettre en place. Mais je tenais à en retenir quelques unes, tout en déplorant d'en avoir perdu la plupart. Je ne peux néanmoins que vous encourager à participer à cet échange. Surtout ceux qui souhaitent que je continue, car c'est aussi pour moi, source de motivation et d'inspiration.  

En réponse à "On ne changera rien sans radicalité"

Dans cette chronique je soulignais que le mouvement populaire, ouvrier, intellectuel, manquait de soutien chez les philosophes modernes. Sans le contester, notre ami, éminent en la matière, Jean-Claude Grosse me signala qu'un certain Alain Badiou avait pris part à ce combat-là. Effectivement je me souvenais l'avoir entendu sur France culture il y a quelques années. SI vous avez un quart d'heure ne vous privez pas de cette magnifique MasterClass. 

https://youtu.be/8w-pR5I5zsc

Et tant qu'il y était, Jean-Claude m'a transmis cette autre vidéo dans laquelle il donne une vision passionnante de l'art des communs. Tout aussi radical. 

https://youtu.be/BJanIEemL8Q

 

En réponse à " Mon Dieu que ces ridés sont hideux"

" Comment ne pas être pleinement d’accord avec ces vérités issues d’une analyse de bon sens ! ça existe encore le « Bon sens » ? C’est quelle direction le « Bon sens » ? J’ai lu le livre  "Antivax toi-même" de Xavier Bazin et je dois dire que je ne fus nullement surpris tout en découvrant quand même l’ampleur des rouages et mécanismes mis en place pour faire accepter à la population mondiale endormie par de beaux discours fallacieux, cette obligation vaccinale dite  « salvatrice » pour enrayer l’épidémie COVID. « Le Flouze » clin d’œil à votre livre sur les rouages du rugby ayant raison du serment d’Hippocrate. Rappelons-le pour les néophytes : « Le remède ne dois pas être pire que le mal »  « C’est grave docteur »…..

A tous ces « vieux » qui n’ont pour la plupart du temps que la « BAIPI » (mon acronyme de Boîte A Image Pour Imbéciles) comme seule distraction outre la visite de leur aide (ou pas) à domicile pour changer leurs couches et soigner leurs hémorroïdes, il est facile de leur distiller une version de la pensée unique et pourquoi en serait-il autrement leurs aspirations étant de se soigner en s’en remettant aux « Médocs salvateurs » pour apaiser leurs souffrances physiques naturelles inhérentes à l’âge… alors dans ce schéma, ou sont les soins apportés au Cerveau ? Car lui ne se plaint jamais par une douleur physique et pourtant c’est à lui que cette société de consommation s’adresse en priorité. Séductions, promesses, bien-être permanent, tout est fait pour que chaque problème trouve une solution et pour le cas où vous ne l’auriez pas compris les différents messages vous sont martelés vingt fois et plus dans une même journée lors des coupures dites publicitaires sensées déclencher l’achat surtout s’il n’est pas compulsif. Vous avez dit consentement éclairé… je dirai plutôt aveuglement et comme je ne suis pas réceptif aux « chants des sirènes » j’ai encore quelque discernement et sans avoir sur « tout » les sujets des idées, j’ai « surtout » des idées et l’homophonie est intéressante par le fait qu’elle préserve ma « santé mentale » car c’est bien de cela dont il s’agit. Ne parle-t ’on pas de corps sain dans un esprit sain. CQFD

Voilà à quoi est réduite notre société de con (sans) sommation et il serait temps de revoir nos priorités (si c’est encore possible) en reprenant le contrôle de nos vies, les différentes dématérialisations mises en place pour que le particulier puisse communiquer avec le système, contribuant à renforcer l’isolement, l’incompréhension et l’acceptation des « non-dits » lesquels mériteraient pourtant quelques explications. Mais qui veut parler à des robots ?"

Gérard H. du 34

Un mot juste pour com-unier avec toi, ce matin, que je vois remonter, dresser tout droit, comme mû par une surdose de petites pillules bleues!!!

Je terminais de lire un passage du livre de P. Torreton "Lettre à un jeune comédien "; ouvrage dans lequel il est en somme, question de la beauté de l'Etre, quand j'ai lu ta chronique ! Changement de focale!

Je partage ta rage, ta souffrance aussi qui transparaît à travers tes propos.

Salutaire délivrance de dire, de clamer, ce que nous voudrions tellement entendre de tous, d'un même cœur. 

Car au fond, qui d'autres que nous est mieux placé pour jouer notre propre rôle. Au lieu d'espérer un changement, il serait temps de relever nos manches...

Jean-Luc B du 09

 

En réponse à " Aux jeunes citoyens, le pouvoir... "

Ta chronique du jour me fait me rappeler quelques réflexions que je m'étais faîtes lors du feu de la Saint-Jean organisé  dans ma commune le 26 juin 2022.  Girac, 400 habitants au confluent de la Dordogne avec la Cère (qui descend du Lioran).

La fête  est organisée par le comité...des Fêtes qui est présidé depuis 25 ans par Patrice, un gars venu  du Perche exercer son métier de charpentier-couvreur. Autour de lui il fédère une équipe d'une vingtaine d'hommes et de femmes parmi lesquels on trouve un couple de Roumains, un Black, une retraitée venue du Nord, plusieurs nouveaux résidents de la commune ( il y a 60 ans, elle comptait moins de 200 habitants-son dynamisme démographique est lié à  sa  proximité avec Biars/Cère, siège d'Andros).

Dans l'équipe de Patrice on compte  bien évidemment plusieurs natifs et natives de l'endroit, dont moi quand je suis sur place. Mais ce qui m'étonne le plus-et me chagrine en même temps- c'est la sociologie des participants à ce repas (aligot-saucisse) suivi d'un feu de la Saint-Jean.

Cette année  nous étions un peu moins de deux cents convives. Ce qui est énorme.  On s'est rabattu  sous le séchoir à tabac du voisin car la pluie menaçait. Il y avait qui autour des tables ? Des personnes venues d'autres communes. Parfois de plus de vingt bornes ! Majoritairement des " inconnus".

Ils étaient  où  les fils et filles, les petits enfants des paysans qui faisaient la population de Girac il y a soixante ans ? Ils étaient où  en ce 26 juin ?

A commencer par les miens, familles et amis qui avaient tous de bonnes raisons d'aller voir ailleurs. La majorité des natifs du coin, ceux qui ont entre 50 et 70 ans,  quand il y a un événement au village, ils se cassent ! Tous ont une bonne raison. Je les ai questionnés, ce sont  tous des amis ou des parents. J'ai parlé avec eux de cette " désertion".  Ce jour-là, ils ont "mieux à  faire".

En vieillissant ils se sont individualisés ; ils sont bien derrière  leur haie de tuyas qui cache la piscine et les deux 4x4. Ne se sentent-ils plus chez eux ces natifs de Girac ? Possible. Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont pas-plus- envie  de passer cinq heures à parler, manger, boire, chanter, danser,  rire, avec leurs voisins. "C'est mieux ailleurs", semblent-ils nous dire.

Comment comprendre les gens qui, vivant à  l'année  sur place, font le choix de partir le jour où quelque chose est organisé dans leur commune ?Moi, j'ai du mal. Je me dis que l'attachement à  leurs racines est faible. Et ça m'attriste...

Francis L. du 46 

 

En réponse à "La manie de Noël"

"J'ai connu les traditions provençales inspirées par la religion mais appliquées par la fin de la guerre.  Pas de télé mais la messe de minuit avec les feux allumés avec les copains sur la route du fort de Six-Fours 
Le repas maigre traditionnel ( la tradition arrangeant bien le porte monnaie) avec le couvert pour un éventuel invité surprise et les cadeaux le matin du 25 (une orange et un livre : Le nain noir). Mais qu'on était heureux !

Jean-Claude R. du 83

Nous n'avons plus notre place dans cette société, mon Jaco, nous sommes des dinosaures. 

Pierre R. du 83

 

 

En réponse à "On a aussi perdu la COP 15 à Montréal" 

Cela fait un bon bout de temps que le monarque et son équipe sont pointés du doigt pour leur inaction climatique et environnementale et les médias nous assomment avec cette COP 15 à Montréal qui va accoucher d'une souris. 
Les pays africains demandent de l'aide. Certes, mais pourquoi ne s'adressent-ils pas aux Bolloré, Total et autres qui pillent les richesses de leurs pays en leur accordant d'énormes pots de vin! 
Et pour en revenir au Qatar où Macrotte fit preuve d'un comportement indécent, n'oublions pas sa participation à l'empreinte carbone: 53 ans de l'empreinte carbone des français en deux aller-retour !

Francis B du 974

 

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