mercredi 11 janvier 2023

 



Mon Dieu que ces ridés sont hideux !

Mon petit doigt de retraité, qui n’a rien d’autre à faire que de penser - et un petit doigt qui pense, c’est quelque chose ! -, me dit qu’il va s’en passer, en ce début d’année et cette fin janvier ! En fait, il apparaît clairement que nous avons une président masochiste et qu’il entraîne dans sa perversion, tous ces gens du gouvernement, de l’assemblée, dont j’aurais dit qu’il ne méritaient pas ça, s’ils n’avaient suivi ce desperados machiavélique compulsif. Il n’était nul besoin de mener une nouvelle « réforme », surtout lorsqu’on créait presque au même moment, un machin appelé CNR, acronyme identique à celui de la Résistance qui œuvra notamment en faveur de la retraite.

Tout dans cette lubie macroniste va à revers de l’histoire, de l’émancipation du peuple français et de la concorde nationale. La provocation est si flagrante qu’elle ne s’appuie que sur des bases doctrinaires, au service du patronat, des actionnaires et des tout puissants à qui il doit ses élections.

Nous savions tous Macron de droite, mais tous ne pensions pas qu’il oserait se révéler pire que les démocrates-chrétiens et libéraux modérés. Ni Chirac, ni même Sarkozy n’avaient - et n’auraient – osé s’en prendre au totem des 60 ans ! Celui-là veut en rajouter quatre et s’étonne que le pays gronde et – espérons-le – qu’apparaisse une fronde. Sans doute après les gilets jaunes et la COVID, le prince du Touquet s’ennuyait-il. Il s’est alors dit « et si j’allais un peu les provoquer... »

Mais enfin, que Macron fasse du Macron, quoi de plus naturel et j’allais dire, légitime ? Ce qui m’exaspère et me donne des envies d’en découdre, ce sont les gens. Ceux qui le soutiennent, parce qu’ils pensent à leur gueule, uniquement à leur gueule et reconnaissent en Macron, l’un des leurs. Les gens sont des salauds et je m’étonne d’être encore là sur terre à les supporter. Et plus ils vieillissent, plus ils sont laids ! Je ne parle pas du physique, mais de ce qu’ils ont dans la tête. Je ne fais même pas référence à leur cœur sec. Je n’aime plus personne, enfin pas grand monde. Disons moins d’une centaine qui cliquent sur Jaco le matin, en même temps que sur leur machine à expresso. Les autres sont au cimetière ou éparpillés dans la nature…

Mais qu’est ce qui peut bien me mettre dans une rage pareille un jeudi matin ? Vous osez me poser la question ? Mais c’est le sondage pardi. Celui d’Elabe que publient les journaux et qui indique que 60 % des français s’opposent au report de l’âge de la retraite à 64 ans. Cela signifie que 40 %, soit un peu plus que ceux qui ont réélu Macron, y sont favorables. Et attendez, j’ai pire ! 60 % des retraités approuvent ce report !

Lorsque j’étais gamin, j’éprouvais un respect infini pour les personnes âgés. Elles étaient mes modèles. Je ne les trouvais pas vieux, je les trouvais beaux. Comme les histoires qu'ils prenaient le temps et plaisir à me raconter. La plupart avaient connu les deux guerres et en se relevant, dans un élan extraordinaire que l’on dirait maintenant de résilience, contribuèrent par leur travail, leur humilité et leur amour, au redressement du pays. Nous flirtions sans tabous avec les 30 glorieuses, sans imaginer un seul instant que nous allions, en acceptant le diktat capitaliste, tout gâcher durant ce que l’on pourrait situer entre 1990 et 2010, les 30 hideuses. Et c’est donc en vieillissant moi-même que je me suis mis à détester les vieux.

Ceux et j’en connais de tout proche qui, après avoir vomi sur Mitterrand, sont quand même partis à 60 ans , parfois avant, profitant d’invalidités plus ou moins bidon ou de pré-retraites (à 55 ans !)  qui, en pleine période de chômage et de marasme économique, permettait de cacher le désastre dont nous prenons la mesure aujourd’hui. 
C’est qu’en plus d’être séniles, ils sont mesquins. Disons que ce trait qui les caractérise, s’accroît avec l’âge. Bien sûr, ils savourent le fait que les plus jeunes en bavent, mais ce qui les rassure surtout, c’est que tant qu’ils resteront au boulot, ils cotiseront pour leurs sales gueules ridées.
Et même si les galeux de la NUPES répètent qu’au cas où l’argent viendrait un jour à manquer, on en trouverait au centuple sous les matelas, les châteaux et les paradis fiscaux, cela ne les rassure pas, mais les agacerait plutôt. Va savoir pourquoi ?

Si j’en avais le pouvoir, je te les exterminerais tous ces petits vieux qui se délectent à l’idée que les jeunes vont bosser quatre ans de plus qu’ils ne le firent, pour garantir la température de leur piscine et la fraîcheur de leur green. Pareil pour ces cadres aux airs supérieurs, ces managers tortillant du cul dans leur audi, ces ingénieurs à la gomme et ces directeurs d’inconscience, payés des milliers d’euros à penser souvent de travers, à endetter les gens en leur fourguant des bagnoles, des voyages, du made in China et tout ce qui détruit l’intelligence, autant que la planète. Tous ces improductifs, nuisibles qui n’ont jamais tiré une brouette en hiver, tenu une caisse le dos en vrac et enlevé la merde de tous ces vieux macronistes - et des autres - en EHPAD. Tous ces bureaucrates, technocrates, autocrates, ces fats, ces scélérats qui s’accrochent à leur fauteuil jusqu’à plus d’âge, aussi bien pour continuer d’exister que pour toucher à la fin du mois des salaires souvent indécents. Eux, leur pension, cela fait longtemps qu’on la leur paye dans leur boite. Plein pot.

Et beaucoup de ceux à qui l’on interdit de partir à 60 ans pour profiter enfin un peu de la vie, finissent par crever au moment de toucher leur retraite de misère. Quand ils y parviennent !

Le 19 janvier, manifestez ! Et tenez bon jusqu'à ce que cette coalition de voyous de droite, remballe sa réforme.   

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