samedi 31 décembre 2022

 

1e janvier 2023



Pourvu que ça dure !

Si, si, je suis là ! 
Vous avez bien dû vous demander : mais il est où le grincheux ? va quand même pas laisser passer les vœux ? Ayant terminé la dernière chronique de Noël par un retentissant « Et Dieu dans tout ça » je peux même me présenter comme l’abbé Jaco, arrivant avec son prêche du Nouvel An.

Qui s’adresse à une centaine de souffre-douleurs volontaires et non plus, comme naguère, à tout un répertoire téléphonique de gens qui recevaient ces textos - il est vrai plus ou moins oiseux - dont ils n’avaient rien à faire. On constate d’ailleurs de manière générale, une perte de vitesse des messages téléphoniques. Tous les résos-socios et autres tartes à la crème, s’y sont impeccablement substitués, avec leurs tonnes de bons sentiments et d’évidente sincérité, entre milliers d’amis et fol...ower.

Remarquez, le mot d’abbé ne me gêne guère, surtout lorsqu'il est associé à Pierre ! Même s’il est vrai que j'aime autant Jaurès ou Robespierre, peut-être mieux encore, Saint-Just ou Gracchus Babeuf, mais là n'est pas le sujet !

Or donc, si nous avons de quoi manger et si vous n'avons pas froid – d’autant que nous passons à travers les restrictions d'électricité - nous n'avons pas grand-chose à souhaiter de mieux. Si ! peut-être un peu de chaleur en famille. Mais là, nous sommes déjà dans le luxe absolu. Dans ces cas-là et au regard d’un monde en souffrance, parfois terrible voire insupportable, le seul vœu que l’on puisse décemment formuler c'est : pourvu que ça dure ! Et il est vrai que rien n'est gagné. Cela fait des années après le virus, le réchauffement climatique, le refroidissement diplomatique et la disparition de la Reine, de Pelé et du Pape, que l’on se dit que l’année suivante ne pourra pas être pire. Et pourtant...

Ceci étant, on peut toujours rêver que Poutine rencontre un émule de Sigmund Freud, qui le dévierait de la déraison pour le remettre sur les chemins de la paix-raison. Et puis peut-être, que le grenouilleux  Zele’nski retrouve une taille de tête conforme à celle de son cerveau et se contente de maintenir l'Ukraine à sa place, plutôt que de vouloir bouffer le bœuf voisin et souffler sur les braises nucléaires.

Pour le reste, les choses se présentent bien ! L’immunité collective devrait nous prémunir de la vaccination - voire de la réclusion - forcées, à moins que les Chinois ne nous livrent pas containers, un variant carabiné. Ce sera aussi une année sans football et ça va nous faire quand même des vacances, même si dans les médias, il faudra bien combler cette lourde absence. Pour si peu qu’il n’y ait ni canicule - mais là aussi ça relève de Coué - et que la Couronne d’Angleterre ne soit frappée d’un drame affreux, cela poserait alors un sacré problème de remplissage aux différentes et pullulantes – non je n’ai pas écrit purulentes - rédactions.

En politique, pareil. Et là, c’est une très grande nouvelle : Macron ne devrait pas être réélu, cette année, président de la République ! Pas plus que Pesquet n’est programmé pour aller photographier le Mont-Saint-Michel de la Station spatiale... On va bien s’emmerder. Tant mieux !

Alors bon, finalement, de ces vœux, j'aurais pu me dispenser. Mais comme je suis persuadé qu'ils vous auraient manqués, je ne suis pas trop mécontent d'avoir pris quelques minutes de mon temps pour vous remercier encore de votre présence aux côtés de cette sympathique chronique, qui mérite beaucoup mieux que l'état de défiance dans laquelle un trop grand nombre d'anciens amis, l’ont placée. 

Et puis sans rire, qu'on se porte tous bien ! Car il n'y a rien de plus désagréable que de savoir des amis malades ou en difficulté quelconque. Profiter de la nature. Cultiver l'amitié - bien au-delà des intérêts - et la solidarité - y compris en payant ses impôts et en donnant au-dessus de ses moyens -. Sans oublier l’essentiel : rire, boire et manger…

Voilà qui vous remplit bien une année. Et même... une vie.

Post scriptum : Ah oui, j'oubliais ! Il parait que les prix devraient continuer à grimper, tout comme l'âge de la retraite. Mais je ne pouvais m'arrêter sur tous les détails.    

Ceux qui reçoivent cette chronique exceptionnellement, peuvent formuler le vœu de la recevoir régulièrement et gratuitement. 
Il leur suffit de répondre « Oui » à cette adresse mail.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire