Dimanche 18 décembre 2022

Vachement mieux !

Pour vous parler un peu du pays, c’est-à-dire prendre l’air avec vous et un peu de hauteur (1200 mètres au plus haut de mon terrain), j’aime bien à cette époque, vous montrer notre montagne sous son manteau blanc. Las, l’Aubrac qui était voici un demi-siècle, aussi enneigé que les sommets des Alpes et des Pyrénées, subit de plein fouet les effets du réchauffement et d’un renversement de courant, le sud devenant hélas le vent dominant. J’en suis bien triste, moi le fou de neige, mais il en retombera et vous en mettrais de côté. N’empêche qu’à l’heure où des millions de gens s’apprêtent à se prosterner devant ces milliardaires de pacotilles qui jouent à la ba-balle pour une Coupe bidon, dans l’un des pays les plus immoraux de la planète (avec la bénédiction du président des riches, des égoïstes et des péteux), il est bon de se tenir à l’écart.

Et demain si vous m’y faites penser, si je ne reviens pas à la maison avec quatre heures de retard sur les prévisions ! (merci Lolo et JJ), je vous reparlerai de la manière dont l’état français se comporte dans le dossier crucial de la biodiversité.

Bon, en attendant , je vous envoie promener dans les brumeux pâturages d’Aubrac en compagnie d’autres pollueuses - parce que ce que l’herbe qu’elle mange se transforme hélas en un gaz qui paraît-il n’est pas très bon pour la planète. Mais il semble aussi que le méthane produit par nos chères vachotes, pourrait se transformer en électricité. Si j’étais chercheur, c’est dans cette direction que je m’en irais. Car plutôt que de vouloir les éliminer comme en rêve une faction des écolos-bobos-chiants, se serait au contraire vachement chouette et beaucoup plus esthétique de les voir tourner dans la nature, à la place des éoliennes.

Voici donc un hommage rendu à nos bêtes à cornes, qui elles, ne se dopent pas – j’en connais quelques-uns à Recoulettes et ailleurs, qui émettront quelques doutes ! - et ne font, en tout cas, de mal à personne.

Je remercie tous ceux - ma foi assez nombreux - qui réagissent à mes chroniques et me les rendent plus vivantes et surtout motivantes. A partir de la semaine prochaine, je réserverai un épisode hebdomadaire, à ce que dans mon métier d’une autre vie, nous appelions «le courrier des lecteurs ». Là, il s’agit plutôt du courriel des copains. Qu’importe, cela vaut le coup parce que c’est souvent enrichissant, voire nourrissant. Quant à l’anonymat il sera maintenu derrière deux initiales et une situation géographique (et optionnelle). A bientôt...