9.- RUPTURE DES STOCKS DE CARBURANT - Vous l'avez compris, au moins ceux qui en faisaient cas - en faisant caca le matin ou pas -, Macronique, c'est fini ! Enfin, soyons raisonnables, ne disons jamais... jamais. Au mieux Macronique deviendra épisodique. Je veux dire qu'elle pourrait resurgir tel un volcan en sommeil lorsque la fusion donne lieu à une éruption incontrôlable. Nous verrons bien...
Mais enfin tous les jours ou presque, comme je le commettais depuis deux ans exactement, non, ça c'est du passé ! Dépassé comme moi. Et bien entendu il y a d'autres explications à ce retrait qu'une simple lassitude. D'ailleurs, il n'y avait aucune lassitude. Écrire tous les matins, enfin tous les soirs, toutes les nuits, pour exhiber sa conscience et soulager ses indignations, écrire, tout simplement écrire, savoir que des amis vont peut-être y trouver un certain plaisir, sans qu'il devienne nécessairement érectile, bien que matinal... de quelle lassitude alors pourrait-il être question ?
Ce n'est pas non plus l'élimination de Christiane Taubira de la course à l'élection même si je suis intimement convaincu que c'est elle qu'il nous fallait. Pas une lavette qui gonfle ses muscles sans le moindre sens du ridicule et qui n'a rien dedans, pas non plus un (ou une) nazillon, bien sûr, répandant la haine et l'exclusion de ceux qui ne sont ni blancs, ni propre sur eux, ni catholiques et bien pensants...
Taubira, c'était autre chose de plus subtil et c'est ce que j'aurais aimé savoir faire passer. Mais que viendrait faire la subtilité là-dedans ? Et à quelques dizaines de personnes près, qui se reconnaîtront, (Danielle, Paule, Marion (mais non pas Maréchal) - Patrick, Henri, Francis et j'en oublie quand même quelques uns) j'ai eu l'impression de m'adresser à un mur du silence, d'incompréhension, d'indifférence... de cons ? Ce ressort démocratique, cet humanisme à fleur de peau, cette générosité de l'âme et du coeur, semblent dépourvus de sens... Donc je remballe. D'autant que pendant ce temps, mes petits potes de la Primaire Populaire m'ont fait un coup extraordinaire.
Après le retrait de ma Cri-cri d'amour (comment ils disent les jeunes ? à oui : LOL !) ils ont choisi de soutenir Mélenchon, sans consulter personne. Et le plus fort, c'est qu'ils ne sont pas seulement empressés de mettre notre championne sous le tapis en la trahissant le lendemain ! Mieux que ça, ils ont décidé en catimini, de militer non pas pour le second - Jadot - du vote par jugement majoritaire, mais pour le troisième ! Je sais pas vous, mais il me semble que si l'on me traitait - comme l'a fait Mélenchon - d'incapable, de nombriliste et que l'on me méprise, je ne viendrais pas quelques semaines plus tard, au service d'un aussi intraitable détracteur...
Ce n'est pas que vous ne soyez pas importants à mon estime, vous la centaine de lecteurs réguliers de Macronique. Vous l'êtes même plus que vous ne l'imaginez. Je ne vous abandonne pas. Je vous écrirai sans doute individuellement. Mais en perdant des abonnés et parfois même des amis - ils sont trois et se sont dévoilés tels qu'ils sont vraiment ! - j'ai perdu la confiance et le goût en ce que je faisais. Savez-vous combien de nouveaux lecteurs sont venus compenser une cinquantaine de désabonnés contemplateurs de Saint-Emmanuel-les-mains-jointes : 16 ! En deux ans ! Bon travail…
Alors, voilà ça y est je suis entré dans ma période dépressive. Heureusement pour vous, je ne suis pas à portée du bouton rouge grâce auquel Biden, Poutine, Xi Jimping, Kim-Jung et notre branleur national, peuvent tous nous faire sauter.
Je savais bien que cela devait arriver. Je m'y étais préparé. C'était pour le 10 avril ! Ce qui ne signifie pas d'ailleurs que je ne vous adresserai pas un petit coucou symbolique en forme de feu d'artifice ou de champignon nucléaire, ce fameux soir où nous devrions avoir le choix entre un minable opportuniste et une poutinienne en jupon.
Poutine, coupable de tous les maux, mais à mes yeux notamment d'avoir servi bien involontairement je le lui accorde, l'imposture perpétuelle de notre petit monarque. Comment oseriez-vous vous étonner que je sois en dépression ? Un sondage donne l'infâme de l’Élysée à 33 %. Mais non, pas au second tour, cono ! Au premier. Et même si ces enquêtes sont trafiquées, non pour refléter l'opinion mais pour l'orienter, même si ce chiffre indique l'avis des votants et non des inscrits, il démontre qu'un nombre considérable de concitoyens approuvent la politique la plus méprisante, manipulatrice et malfaisante que la France ait jamais connue depuis 1940.
L'insolence et la chance de l'individu me dépasse et me désespère. Comment lutter contre un type qui venu d'une gauche fantoche se fait élire, grâce aux ennuis judiciaires de Fillon, par toute la droite. Et qui après avoir dit et fait n'importe quoi durant les deux ans de COVID, se fait passer pour l'inventeur du vaccin. Alors que la seule chose qu'il ait inventé c'est l'obligation vaccinale et l'envie d'emmerder qui va avec...
Un lilliputien sur la scène internationale, ridiculisé par Poutine, manipulé par les américains et le pitre Zelensky, qui se présente déjà pour le protecteur infaillible de la nation française. En sorte qu 'aux yeux d'un peuple de poltrons bêlants, il nous aurait sauvé la même année électorale, d'un virus et d'une guerre ! Et maintenant j'ai trop d'animosité (on peut parler de haine !) envers ce type et sa politique libérale pour continuer à chroniquer sans danger (de diffamation notamment.)
Avant de vous laisser pour un bon moment sans doute, mes amis, mes copains, mes camarades, je voudrais vous inviter - mais je sais que la plupart d'entre vous n'avez nul besoin que je le dise - à prendre la plus grande distance avec l'information gouvernementale diffusée en boucle et partout, à propos de la situation internationale dramatique.
Certes, Vladimir Poutine, emprisonneur, empoisonneur et dictateur, est un type détestable et probablement frappée de folie. Mais la question Ukrainienne est loin d'être aussi tranchée que l'état mental du ruskov. Lorsque après la chute du mur, en 1989, les ex-dirigeants de l'Union Soviétique et ceux de l'OTAN - à la quelle la France n'appartenait d'ailleurs pas depuis que De Gaulle avait opté pour un non-alignement que défend d'ailleurs aujourd'hui Mélenchon - ont négocié la redistribution de l'Europe de l'est, il était tacitement entendu que l'organisation militaire à la solde des États-Unis ne s'étendrait pas sur ces territoires et conserverait une parfaite neutralité, notamment au-delà des Balkans. Ce fut déjà loin d'être respecté ! Mais l'OTAN et les Américains insatiables, ont franchi la ligne rouge lorsqu'ils sont venus titiller les narines de l'ours mal léché, jusqu'à ses frontières ukrainiennes.
Comment alors s'offusquer de ces grognements ? Du reste en France, nous n'avons pas été si beau joueur que ça lorsque les Algériens ont souhaité reprendre leur liberté ! Et si en Corse, les Siméoni s'entendaient avec Poutine pour placer quelques missiles russes de Bastia à Calvi, pas sûr que nous serions tellement ouverts à l'idée.
Ce fut en réalité d'une grande légèreté, une hérésie même, de soutenir un humoriste de télévision devenu président d'un État sensible dans ses incessantes provocations et ses rodomontades atlantistes. Ainsi, l'Amérique qui a foutu la merde en Irak, en Afghanistan, qui soutient l'insoutenable massacre des Yéménites par les Saoudiens - avec les armes occidentales évidemment - perpétue ses desseins hégémoniques malsains et malfaisants. Car n'en doutez pas, si les provocations se poursuivent, si les armes et les avions affluent de l'OTAN vers l'Ukraine, si l'on continue à jouer avec le fou, cela finira en carnage. Et lorsque nous verrons s'abattre sur nous le feu nucléaire, on n'oubliera pas de s'enflammer en criant avec Jupiter, Le Maire et tous les valets de l'impérialisme occidental : " merci les Amerloques ! "
Bref c'est comme ça ! mon combat solidaire n'en est pas moins resté solitaire. Ce fut une belle et riche expérience, merci à ceux qui l'ont suivi et à ceux, bien peu nombreux hélas, qui l'ont commenté, encouragé et partagé. C'est peut-être vous et ceux qui auraient envie de nous accompagner, qui me redonneront un jour, le souffle - pas le courage, celui - là ne manque pas - et la foi de revenir...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire