vendredi 4 février 2022

 

4.- LES RUSSES N'ATTENDAIENT QUE LUI POUR OBÉIR ! - Je ne sais comment vous sentez le coup, vous, mais Saint-Emmanuel-les-mains-jointes se servirait de la crise en Ukraine pour tenter de se refaire la cerise, que cela ne m'étonnerait pas.

C'est qu'il doit avoir besoin de se rassurer, le premier de cordée. Il a eu beau jouer les matamores, ou plus exactement les maréchaux, en décrétant la guerre au virus ; faire tourner nuit et jour la planche à billet pour gaver les entreprises qui du coup même sans travailler se portent comme jamais ; envoyer même des chèques de 100 balles à des électeurs potentiels, on ne le sens pas trop serein au moment de repasser devant les urnes.

C'est qu'à part les 18 % de ses soutiens parmi les plus riches ou les grands cyniques, le reste de la population n'est toujours pas convaincu de la pertinence de sa présence au château de l'Élysée et moins encore de l'utilité de l'y reconduire.  A tel point que même ceux qui ne souhaitent pas transformer le Palais en Maison du peuple, devraient d'ici le 10 avril se répartir sur les autres candidats de droite.  Faut dire que cette année, ils sont gâtés les salauds ! L'offre est exceptionnelle. Maintenant, si certains préfèrent donner leur voix à la science de gauche, en cette terrible période de pénurie, à vot' bon coeur, messieurs-dames !

Et donc Friquet à la houppe fier comme d'Artagnan - oui ça change de cet Artaban dont on ne connaît pas bien l'origine -, gonflé comme un paon, s'étale tout en ostentation entre espace Schengen et territoire d'OTAN. Depuis qu'il s'est pris pour un grand stratège militaire et géopolitique, plus rien ne l'arrête.

On n'a pas oublié ses coups de menton en Afrique de l'ouest où il avait entrepris de régler la question et de tout remettre dans le bon ordre du Niger au Sénégal en passant par le Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Et que je te convoque les uns, que je te colloque avec les autres et toujours cette modestie qui le caractérise. Depuis qu'il s'en est mêlé, c'est un bordel sans nom, avec une série de coups d'État et le Mali qui a quasiment foutu la France dehors ! Chapeau bas.

Un grand succès en appelant un autre, le génie jupitérien, un peu maître du monde et des horloges en quelque sorte, se mit en tête d'aller sonner les cloches au Libanais. Après que le port de Beyrouth leur ait pété à la figure, le messie-mais si français, s'en alla faire la leçon aux sunnites, aux chiites, aux alaouites, aux maronites, aux orthodoxes. "Maintenant, arrêtez vos conneries, vous devez vous entendre et en finir avec la vieille politique d'antan. Je ne veux pas rentrer chez moi, une main devant, une main derrière ! " Pourtant, sauf erreur de ma part, le parti En Marche peine toujours à s'établir là-bas. Enfin, sait-on jamais, si les élections tournent mal chez nous, il pourra peut-être trouver au Liban une autre startup néchion à emmerder.

Et fort de ces deux triomphes diplomatiques, qui pourrait s'étonner que le grand manitou de l'Europe s'en aille à présent expliquer la vie aux Russes et aux Ukrainiens ? Je ne suis pas dans la confidence, mais il va leur refaire le coup. " Vous comprenez, le vieux monde est derrière nous. Y a plus de gauche, y a plus de droite. Il faut s'écouter et s'entendre. Vous avez raison M. Volodymir, mais en même temps, il n'a pas tort Vladimir..." On l'imagine Poutine, cynique, diabolique, lorsqu'il raccroche d'avec ce tartuffe minable, il doit se rouler par terre.

Et tu parles qu'il va lui donner satisfaction au grand Manu ! Il va lui dire : 
Allez va, tu m'es tellement sympathique toi. Vous avez qu'à les prendre chez vous les Ukrainiens à l'OTAN  et si ça vous arrange, pendant que vous y êtes, vous n'aurez qu'à installer quelques rampes de missiles à la frontière. Si cela te permet d'être réélu le 20 avril...."

Du coup en sortant du Kremlin, il va pouvoir rouler des mécaniques et annoncer dès son retour à Paris qu'il se propose de poursuivre son œuvre de rayonnement international. Et là, de deux choses l'une. Soit effectivement Vladimir le rappelle alors qu'il descend les escaliers vers la Place rouge "Et Manu, t'as oublié ta bonbonne de gaz, c'est mon cadeau de fiançailles..."
Soit alors, il sentira une forte secousse et l'haleine chargée de  Brigitte : " Eh biquet, il est temps que tu te lèves ! tu vas encore être en retard au conseil des ministres..."

 

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