25.- BON POUR LE COMMERCE ! Nous tenons là, il me semble qu'il ne faut plus en douter, ni abuser de modestie, un président exceptionnel. Un performeur, un recordman. Hors norme. Énorme. Avec ses petits moyens mais une colossale avidité, il a certes raté de peu une nouvelle révolution française en 2018 lorsque les petits hommes jaunes ont annexé nos ronds points, mais pour le reste c'est quasiment un sans faute. Il aura à son palmarès - si par malheur pour ses vingt pour cent d'électeurs nantis, il devait échouer en avril - la plus grosse pandémie depuis un siècle et une vraie bonne guerre en Europe.
Pour la première : cent cinquante mille morts à son actif sans préjuger de la suite, une volonté d'emmerder ceux qui ne pensent pas comme lui, une improvisation totale et enfin une distribution inimaginable d'argent - pour sauver ses amis entrepreneurs et assurer sa réélection - que des générations de jeunes mais aussi de vieux, paieront lourdement et indéfiniment.
Quant à la seconde : une bonne guerre comme nous n'en avions pas connu sur notre continent depuis dix-neuf-cent-quarante-cinq, même si les conflits en ex-Yougoslavie furent bien sanglants. Il est encore trop tôt pour envisager ce que l'envahissement de l'Ukraine engendrera de futurs malheurs. Cela dépendra beaucoup des intérêts qu'auront les uns (les Russes) les autres (les Américains et leurs alliés) à contenir leurs élans ou à tout faire péter. N'étant pas de nature très optimiste, je crains que la dernière option, plus ou moins cataclysmique, ne soit pas à écarter !
Nous nous devons toutefois de rester modeste et on ne peut décemment pas lui en attribuer tous les mérites. Mais enfin il est évident qu'à force de le harceler au téléphone, de lui imposer des rencontres pour lui donner des leçons et faire le mariole dans un but purement électoraliste, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes a fini par excéder son ami Vladimir qui du coup, se décida à envahir l'Ukraine. Heureusement que la dernière fois qu'il a reçu un coup de fil de l’Élysée, le dingue du Kremlin n'était pas en train de méditer dans le bunker où se trouve le bouton de la force stratégique nucléaire ! Je ne m'imagine pas dans la peau de Jupiter, mais enfin à sa place j'espacerais un tantinet mes appels vers Moscou.
Et puis on ne peut considérer toujours les événements de ce type que sous l'aspect dramatique. Ça l'est, je vous entends bien, oui mais enfin merde, ça rapporte ! Et pour un libéral ça compte. Ça compte même double. De ce point de vue là, les années vingt de ce nouveau monde sont mirifiques. Les médocs, les vaccins, ce sont des montagnes d'or, des puits de pétrole sans fond, des cornes d'abondance. Les big-pharmas affichent désormais des budegts plus importants que toute l'Afrique réunie. Et, alors que la COVID n'existe plus que sous une forme bénigne, les états canailles et zélés poursuivent leur campagne d'intoxication, serines les populations en leur imposant de se seringuer à tour de bras.
Quant aux armes, c'est du pain béni. Surtout qu'en France, depuis qu'on ne cultive plus nos champs, que notre production industrielle somnole, notre balance commerciale ne repose plus que sur le matériel de guerre. Et ça pèse lourd ! Alors certes, question sous-marins on peut mieux faire. C'est en tout cas ce que nous ont signifié les Wallabies (comme disent les rugbymen). Mais sinon c'est fou tout ce qu'on peut refourguer de rafales, de croiseurs et de missiles... Si le taux de chômage n'a jamais été aussi bas on le doit à trois phénomènes : le financement des entreprises privées par le chef de l'État, la radiation de tous les fainéants et la multiplication des fabrications d'armes. Ainsi chacun peut casser la gueule à son voisin avec une fiabilité optimale, car si l'on en vend tant c'est que nous sommes probablement les meilleurs.
Voilà je tenais absolument en ces temps moroses à vous remonter le moral. Parce quand même, quand il y a du soleil, la mer et des carnets de commandes de Dassault, Thales et Naval Group bien remplis, on n'est pas les plus malheureux, non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire