14.- LE RÉPUGNANT DE LA RÉPUBLIQUE - J'ai bien compris que dans l'ensemble vous alliez bien. Je ne vous entends pas, d'ici, faire le rot, mais enfin c'est tout comme tant ma capacité à transformer l'imaginaire en perception, est sensible. Je ne vous le reproche pas forcément, il m'est arrivé par le passé, absorbé par le boulot, les soucis personnels, de me foutre assez nettement de tout ce qui pouvait bien se passer autour de moi. Mais surtout, je n'en fais plus mystère, d'ici moins de deux mois maintenant, si ce que nous pressentons tous se produit, que nous ayons d'abord le choix entre Saint-Emmanuel-les-mains-jointes et l'un des deux fachos de sévices, je tirerai un trait sur l'extérieur, comme une petit mort publique et en tout cas politique, ne consacrant d'abord mon intérêt qu'à ma famille, les quelques amis que j'aurais su - et voulu - préserver, ne consacrant surtout le reste de mes jours qu'à la nature qui m'entoure et aux livres que j'aurais déjà dû lire depuis bien longtemps. Au livre que j'écrirai évidemment, car vous avez bien compris que s'il ne serait plus question de pisser tous les jours, y compris acide, écrire sera mon dernier acte de survie et de plénitude. Mais nous ne sommes pas encore le 10 ou le 24 avril, même si je crains qu'ils n'arrivent bien vite.
Je voulais donc vous interpeller une nouvelle fois - bientôt la dernière, ne vous inquiétez pas ! - sur la situation extravagante dans laquelle nous nous trouvons tous. Je dis tous parce que les seules victimes, même si je m'y range et en souffre d'autant plus, ne sont pas uniquement ces militants, les derniers croyants d'une gauche sincère et parce que sincère, raillée, éclatée, laminée.
Je crois que les partisans du petit monarque formé à la banque Rothschild sont aveuglés par l'apparence d'une aisance trompeuse, voire même peut-être de ce qu'ils assimilent à de la prestance. Leur situation de bourgeois, soit en situation fragile mais qui ont envie d'être rassurés, soir bien mieux établi et ont besoin de se sentir confortés, leur égoïsme, leur conformisme, leur état d'esprit étriqué de consommateurs centristes et néanmoins compulsifs, les porte à soutenir ce personnage lisse, avide mais agile manipulateur, par bêtise (qui est la résultante d'une paresse intellectuelle) autant que par couardise.
Aveuglés, les partisans du petit diablotin manipulé par Bolloré, cet espèce d'avorton de la pensée qui voudrait se faire aussi gros que Mussolini et/ou de la vielle trompette en perdition idéologique, trahie par la nièce et tous les bras droits qu'elle s'est coupée successivement à coup de hache autoritaire et sectaire, aveuglés, ces partisans-là le sont évidemment. Par leurs raisonnements simplistes, leur manque de connaissance, d'aptitude à la réflexion et leur fragilité mentale et sociale. Taper sur les arabes, les migrants, les gauchistes, les assistés, les fainéants - y compris lorsqu'ils n'ont eux-mêmes par grande leçon à donner - c'est évidemment le degré zéro de l'intelligence et je ne parle même pas de la tolérance qui en constitue la base. Toutefois, parce que la vie de ces gens n'est pas facile, que les perspectives sont moches et l'aigreur légitime, je leur accorde sans peine et à défaut de sympathie, toute mon indulgence.
Mais de toute évidence, même pour éviter de revivre cinq ans sous la présidence de l'ennemi politique numéro 1, je ne donnerai jamais ma voix à l'un de ces deux- là. Ni à personne d'autre évidemment dans le cas du scénario redouté et désormais redondant.
A ceux qui sont ailleurs, ni chez le banquier opportuniste, tordu et malfaisant, ni chez les charretiers et charlatans de l'extrême droite, je redis une nouvelle fois que nous gardons le pouvoir d'agir. D'aller chercher sur le pallier des immeubles où l'on ne vote plus, dans les bleds reculés où l'on a aussi renoncé à peser et même à exister, ces quelque trente pour cent qui au premier tour pourraient faire la différence. Diffuser ce mail - et les autres peut-être - les vidéos que je colle au blog, parler aussi et pourquoi pas écrire.
Ce travail si vous ne le faites pas, ce ne sont pas les médias, les zéros-socios qui le réaliseront. Ces derniers sont au mains des manipulateurs, des lobbies les plus puissants et malheureusement du fameux "peuple" qui, rejoignant les idées en vogue des populistes de droite, font le lit de Friquet à la houppe et des siens. Quant au pouvoir médiatique, à l'exception du Canard Enchaîné, de Médiapart et de quelques chaînes youtube confidentielles, il est intégralement entre les mains des grands patrons déjà à l'origine des résultats des dernières présidentielles. Avec leur champion en place à l’Élysée, ils marchent sur du velours.
Et le seul qui ait choisi de soutenir cet ignoble gnome de CNews, c'est évidemment son patron Bolloré qui nous fait là une partie de billard à trois bandes à peine subtile. Car en faisant monter Z, si possible jusqu'au second tour, il peut-être sûr du résultat : cela repartira pour un tour de M... Infaillible.
Je vous livre trois vidéos que je vous demande de prendre le temps de regarder, puis de partager.
La première est la bande annonce d'un film coproduit par Médiapart à voir en salle de cinéma à partir de demain 16 février -cela vous changera des intrigues pleurnichardes et des zéfés spéciaux. Une trentaine de journalistes ont enquêté afin de démontrer que l'ensemble des médias français se trouvent sous l'emprise de la finance et au service si ce n'est d'un seul homme, tout au moins d'un libéralisme totalitaire. Prévenez les plus sensibles, c'est effrayant !
La seconde, diffusée dans le magazine A l'air libre fait un état des lieux de la morale en politique et dans les affaires publiques sous la macronie, dont le patron a été élu faute d'adversaire lorsque Fillon s'est effondré sous le poids des affaires. On verra que depuis... c'est pire !
Enfin la troisième, également réalisée par une documentariste indépendante, qui pour se surnommer Ventôse n'a en pas moins déserté -elle aussi !- les rangs de la gauche, explique avec brio l'incroyable manipulation du chef de l'état, anciennement conseiller de Hollande, puis ministre de l'économie dans le dossier Alstom... Les faits de mensonge, manipulation et corruption pullulent, mais qui est là pour les instruire, lorsque la magistrature est désormais placée sous le joug d'un avocat vinaigrette...
Alors je vous l'assure, être partisan d'un tel sournois de la République, c'est pas beau ! C'est même insoutenable. Je suis heureux de ne pas en fréquenter, ni même en connaître...
Media Crash : qui a tué le débat public ?
https://youtu.be/pa3bEmxx01M
La Présidence sous enquête
https://youtu.be/tyP5x0ie_fI
L'affaire qui peut faire tomber Macron
https://www.youtube.com/watch?v=Xu3Y4ecnp9I
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