dimanche 13 février 2022

 

14.- UN SATANÉ OUVRAGE - Ça y est il l'a rendu ! Quoi ? Mais non pas son âme. Cela peut se faire. Cela se fera. Il sait qu'il va passer... Mais où ? Lui le sait. Il rejoindra l'épousée. Et ce fils perdu sur une route cubaine au carrefour du malheur, il y a eu vingt ans. A part ça, Et ton livre d'éternité ? est en vente. Sur commande, pas en rayon, histoire peut-être de préserver une intimité dont vous ressentiriez vite l'intensité si vous vous y plongiez. Les Cahiers de l'Égaré ont bien de la chance de publier un tel auteur. Même si cette chance là est à relativiser, puis que Jean-Claude Grosse est l'éditeur. Qui n'a rien à y gagner. Ni argent, ni même à être connu. C'est déjà fait de ceux qui devaient le connaître...

J'espère que vous suivez et en tout cas ne partez pas. Pas encore, j'ai de belles notes de lecture à vous rendre. L'ai-je lu ? Oui, les 200 premières pages. Sachant qu'il m'arrive de m'activer, d'ouvrir d'autres choses, je ne me trouve pas ridicule, d'autant que comme disait ma mémé en chaussant ses loupes "c'est écrit petit".

Je ne sais pas si ça transparaît, mais je suis heureux d'oser ces lignes. Également petites dans le sens où elles n'atteignent jamais la transcendance de l'auteur que j'aurais aimé être. Qu'il est. Alors sans l'extase égotique de toute façon rejetée et surtout sans l'emphase - verbe haut, sujet suffisant, complément de fierté mal placée - je suis oui, comblé de vous inviter à poursuivre cette lecture, comme une exploration en pays de connaissance, de 666 pages, au-delà du premier tiers. 666, vous irez vérifier que ce nombre n'est pas seulement tombé du ciel hier matin. Il n'a sûrement rien d'anodin et remonterait au moins à Avers-les-eaux bien avant le Déluge. Dans la bible c'est le chiffre de la Bête. La deuxième, envoyée comme l'autre par Satan, symbolisant la partie sombre de l'homme. Cela paraît compliqué, certes salé un peu, épicé aussi, mais tout de même à dormir debout. Passons...

Cela n'a pas tant d'intérêt que cela, mais il ne me semble pas inutile de vous plonger dans l'intimité subtile et sucrée d'un livre qui vaut bien, j'en suis témoin, l'éternité. Parfois didactique, évidemment métaphysique, éventuellement prophétique, Jean-Claude nous invite au voyage au plus profond de nous même, non sans nous perdre dans les rêveries de l'après-midi d'un faune, à l'air frais du lac Baïkal et de Claude Debussy. Pas forcément de l'introspection, ni automatiquement par coloscopie, mais une longue analyse de ce que nous sommes, de la somme de nos erreurs, de nos aigreurs, de nos malheurs - il a eu son compte donc - et de ce chemin qui nous a choisi, plus évidemment que ce que nous l'avons choisi. C'est de la philo, z'aussi.

Parfois, il nous égare - c'est écrit dessus -. Il invite Héraclite tandis que de la fumée s'échappe encore du demi-tonneau où se chauffaient les GJ. On jurerait pour un peu que, comme tant de couillons - mais pas que des couillons quand même ! - c'est le confinement qui lui a ouvert la voie vers ce flot de textes rondement façonnés, finement ciselés, savamment empruntés où l'on se perd sans cesse - surtout lorsqu'il entonne le quantique indéterminé -, mais où l'on retrouve son identité, presque fièrement, bêtement, lorsqu'il entrevoit en nous, des êtres divins.

Lentement éveillé spirituellement, respiration profonde en pleine conscience, l'auteur nous attrape et nous emmène loin du matérialisme et du déterminisme ... là, c'est à creuser. Il ne s'emballe pas, n'adhère pas forcément, tout en mesurant le pouvoir des croyances et té, pardi, les forces de l'esprit. Voici plus d'un an que nous sommes entrés dans l'ère du Verseau. On ne me l'avait point dit ! Après 2160 ans d'ère de Poissons - ce qui réglerait la question de la surpêche - période de dualité, compétition, propice au politicrates, technocrates, méritocrates et médiocrates, nous entrerions avec l'ère du Verseau pour deux millénaires où - Blaise vous l'avait bien dit - le cœur aura raison.

J’abandonne Je-Moi-Lui, c'est ainsi que sans cesse il oscille en personne, en cours de lecture. J'y reviendrai sans doute. Peut-être souvent. Où longuement, en une fois. Parce que c'est un choc de lecture que je souhaite à tout le monde. On en reçoit pas ainsi cinquante. Même un, c'est déjà une chance. Surtout lorsqu'en même temps que le plaisir d'entreprendre une si longue ballade sur le bord de la page où le soleil s'en retourne par tous les éclats vespéraux, vous réalisez que vous savez, que vous vivez si peu. Que vous ne vous donnez que l'illusion de réfléchir. Et d'exister...

Avant que de poursuivre donc, les pieds nus sur ce sable émouvant, instable et rassurant, j'ai mis mon marque page, pour écrire ceci. Lisez Et ton livre d'éternité ? Tant qu'il est temps...

 

 

 

Nous sommes le 14 février, amis, amoureux et la totalité des autres,

Et ton livre d'éternité ? est en vente.

Il vous suffit de le commander à votre libraire.

Auteur : Jean-Claude Grosse - Éditeur : Les cahiers de l'Égaré -

666 pages - 28 € - ISBN 978-2-35502-130-5

https://cahiersegare.over-blog.com/2021/07/alors-ton-livre-d-eternite-tu-le-rends-quand.html

Note de l'auteur

Et ton livre d'éternité ? qui sera rendu public le 14/2/2022 ne sera pas dans les bacs ou sur les rayons ou sur les tables de présentation des librairies et disquaires bien que ce soit un livre à lire et à chanter. Livre placé sous le chiffre du diable 666, le tentateur-flatteur du cher nombril, livre placé sur écoute d'Aphrodite's Child album 666, il sera référencé partout où ça peut l'être donc facile à trouver par l'informatique du libraire compétent. Il sera à commander à votre libraire, le jour de la Saint-Valentin, le 14/02/2022 si la librairie ouvre le lundi.

Bon voyage à ce livre dans tous ses états mouvants émouvants, dans tous ses changements de climats et climax. 666 pages sous le signe du diable pour une métamorphose inattendue du scripteur mais prévisible pour un observateur du scripteur, un ovni dans le paysage des mots. Livre sans copyright, sans droits d’auteur, en creative commons, donc n'importe qui a le droit de piller même pour faire de l’argent ou pour en faire son miel selon l'image de Montaigne, pilloter de ci de là  une fois épuisé (déjà 1/3 de distribués aux abonnés 2021 qui ont accompagné l’évolution éditoriale des Cahiers de l’Égaré; merci à eux), ne sera pas réimprimé.

Tout cet obscur blabla étant en lien avec le kantik des quantiques; conseillé à celles et ceux qui prennent le temps comme il vient, qui savent accueillir sans juger, trier, qui mettent de l'amour dans leurs gestes, sourires, larmes, de l'étonnement et de l'émerveillement dans leurs regards posés sur choses et gens; cartésiens, hubriks, réalistes, pragmatiques, utilitaristes, cyniques, nombrilistes, narcissiques et pervers ne pas s'abstenir, risque seulement d'une légère syncope ou d'une conversion radicale.

 

Ma France que chante Taubira

Sans relation aucune avec ce qui précède, je vous propose de voir et d'écouter ce qui suit.
Aucun rapport non plus  avec la France de Macron ou de Zemmour, celle d'un petit magouilleur égocentrique et celle qui diffuse le venin de la haine. Ma France, c'est celle de Ferrat. Celle que chante à Créteil - sa ville d'origine - Christiane Taubira devant plusieurs centaine de jeunes. Et si nous ne sommes pas les plus nombreux, si l'on ne gagne pas en avril prochain, nous serons au moins rassemblés du fond de nos cœurs dans ce que nous croyons vrai.

https://m.huffingtonpost.fr/entry/en-meeting-christiane-taubira-chante-jean-ferrat-a-capella_fr_6207fd10e4b03230246b3537

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