26.- BIEN AU CHAUD À L'ÉLYSÉE - J'avais décidé, avec courage, d'aborder un sujet pour le moins scabreux. Celui des accusations de viol dont sont affublés périodiquement des hommes, le plus souvent publics. Dans le cas de Nicolas Hulot, c'est d'autant plus choquant qu'en se préoccupant tellement du respect de la nature et des animaux, le plus célèbre écolo au monde après Greta Thunberg, il n'ait pas pris davantage soin des femmes !
Bon vous l'imaginez, je n'aurais pas accablé ce type sans posséder l'ombre d'une preuve, comme le font les trois-quarts des téléspectateurs de la télé-poubelle et les brillants rédacteurs et analystes des zéros-socios. Et ce malgré que le M. Hulot en question m'est beaucoup moins séduit que son oncle, le génial Jacques Tati. Ces interminables shows chez les libéraux de TF1 dans les années quatre-vingt, où il se mettait copieusement en scène, préfigurait sûrement son décevant ralliement à la macronie.
Je n'en reste pas moins dubitatif quant à ces accusations de viols. Il faut tout de même bien accepter la réalité de l'existence de ces volées de "gamines", souvent avancées dans l'âge d'ailleurs, qui se seraient damnées pour se retrouver seules dans l'intimité du "grand homme". On peut donc envisager que la plupart en aient eu pour leurs fantasmes et que dans le nombre, quelques-unes se soient senties agressées ou insatisfaites.
Je pense aussi à Juan Branco, l'avocat subversif d'extrême gauche à qui l'on refile aussi une mise en examen pour le viol d'une jeune fille qui était bien d'accord et puis qui le fut moins... On entre dans la spirale où la manipulation prend une part équivalente et parfois supérieure à cette réalité que personne ne nie, dramatique et révoltante, de "vraies" agressions. Tiens au fait, le dénommé Branco fut aussi l'un des avocats de Julian Assange, le lanceur d'alerte, révélateur des WikiLeaks et que l'Amérique déteste. Lui aussi avait été accusé de viol en Suède, avant que la plaignante ne se retire...
J'aurais pu, mais non ! Pas envie de me fâcher avec les féministes - j'ai bien dit les féministes, pas les tordues hystérisées - dans le camp desquelles je me situe avec conviction. Pas envie de me fâcher non plus avec le Pape François qui tient un beau discours à destination des pauvres, mais dont les actes concrets ont bien du mal à parvenir au niveau du concert de paroles. Pas fâché malgré qu'il ait encore reçu Saint-Emmanuel-les-mains-jointes pour une audience privée au cours de laquelle ils se seraient tutoyés, dis-donc ! Rien d'exceptionnel pour un dialogue entre le représentant officiel de Dieu sur terre et Jupiter en personne. François aurait offert à son illustre majesté deux biographies de Ignace de Loyola fondateur de l'ordre des Jésuites... C'est pas mal trouvé !
Alors non, je vais vous parler Révolution. Celle du reste que Assange et Branco appellent de leurs vœux, sans grands échos évidemment. Le magazine en ligne et en vogue chez les jeunes We Demain, relayé par le Dauphiné, m'apprends que la facture " énergie " de l’Élysée pour l'année 2020 s'élève à - tenez-vous bien, accrochez vous à une chaise, une table, une rampe, ce que vous voulez - : 412 881 (quatre cent douze huit quatre vingt un mille) euros ! Avec un peu plus de 345 000 euros de chauffage annuel, on peut en déduire qu'on est frileux chez Brigitte et Manu qui pourtant, aux dernières nouvelles, n'auraient toujours pas de progéniture. Alors certes, les chambres sont grandes, donc difficiles à chauffer et ces sommes hallucinantes englobent les consommations de l’Élysée, de l'hôtel Marigny voisin et du Palais de l'Alma.
Mais tout de même. Vous mettez ces chiffres monstrueux sous le nez d'un gilet jaune qui non content d'avoir perdu un œil, éprouve les pire difficultés à se chauffer et à payer une facture de mille balles, vous comprenez qu'il sente monter la moutarde. Quant aux écolos qui croient encore ce sombre manipulateur et ses amis de la COP26, pas sûr que ce chiffre les rassure pour la neutralité carbone qu'ils prétendent atteindre d'ici 2050. Ou alors, faudra penser à éteindre quelques loupiotes.
C'est pour cela qu'à part les vingt pour cent de riches ultra-protégés et privilégiés par ce président, il me semble incompréhensible que les autres puissent le soutenir par le vote, même au second tour, même face à Le Pen ou quel qu'autre diable. Il faut une révolution car croyez-le, Louis XVI n'a pas fait pire !
Mais cette fois ce n'est pas au monarque, ni à la reine-mère, ni aux petits valets de ce régime infect qu'il faut s'en prendre. C'est aux institutions elles-mêmes. En finir avec cette République monarchique où des gens qui ne servent à rien se chauffent et se prélassent pour un demi-million par an. Où la femme du tout-puissant jouit d'un budget de 280 000 euros, on se sait pourquoi faire ? Pas pour se payer l'électricité en tout cas !
La sixième République qui urge désormais, sera, une fois constituée par une assemblée du peuple, épurée comme la première. Le président et sa femme vivrons chez eux. Leur salaire suffisant, mais seulement dans la moyenne haute du reste de la population, leur permettra aussi bien de se nourrir que de payer leur lumière. Et lorsqu'ils voudront s'offrir quelques jours de repos en Bretagne, ils le feront en train, pour montrer l'exemple !
Vous ne vous en rendez peut-être pas compte. Et certains me trouveront excessif... comme toujours ! Mais il est urgent d'en finir avec un régime dispendieux, impudique et provocateur. Sans quoi, n'en doutez pas, un jour le sang recoulera...
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