jeudi 7 octobre 2021

 



7.- LE CANCRE QUI VOULAIT REDOUBLER À L'ELYSÉE ! - Saint-Emmanuel-les-mains-jointes entame sans surprise sa course à l’Élysée à bride abattue. Sans être officiellement candidat à sa réélection, ce qui lui permet de battre la campagne sans sortir un écu - ni être limité dans les comptes -. Les grandes magouilles pré-électorales dont il est un vieux routier - alors qu'il se présentait comme un innocent perdreau de l'année, au-dessus des partis, mais aussi quand même au-dessus de tous - n'ont pas tardées avec à la manœuvre toujours les mêmes. Le grand saucisson normand, le séminariste de Pau et le castagneur des basses Alpes.
Mais notre Jupiter d'opérette devra tout de même rendre aussi quelques comptes. Pas au vingt-quatre pour cent qui ont décidé qu'il était le plus beau, le garant de leur bonne fortune, qu'il les protégerait de ces gueux qui ne représentent après tout que... soixante-seize pour cent.
Et quand il va falloir les rendre et les régler aussi, ces comptes, notre pharisien perdra fatalement de sa superbe, tout au moins si d'ici-là, les oppositions parviennent à se mettre en action. Car pour l'heure le coquinet boit du petit lait, en Marche sur cette putain de bonne étoile qui le porte depuis sa première campagne. Car tandis qu'il pourrait constituer une proie facile, toutes les tendances susceptibles de le renverser s'étripent et se discréditent. A droite avec Bertrand, Pécresse et Barnier, à gauche avec cinq candidats sans réelle légitimité et à l'extrême entre Marine qui coule et Zemmour qui roucoule.
Qui sera là pour lui rappeler ne serait-ce que deux faits ? D'abord que c'est sa doctrine ultra-libérale qui a fractionné la France en deux blocs antagonistes et parfois jusqu'à la haine. Entre cette élite, ces premiers de cordées, ces cadres dynamiques et ces directeurs commerciaux d'une belle part et les gilets jaunes, le personnel soignant, les exclus du système, d'une grosse part.
Ensuite, que celui qui se présentait d'abord comme un chef de guerre - c'est fou comme il s'y croyait ! - puis comme éminent professeur de médecine - qui savait tout avant les autres - s'est, au vrai, lamentablement planté et a placé notre société dans un état de frustration et de délabrement. Et ce même s'il distribua éhontément des milliards et des milliards à ses copains de la start up néchion, des milliards qu'il n'avait évidemment pas. Souvenez-vous, juste avant la COVID, il n'en trouvait même pas un, tout petit, dans les caisses de l'État pour sauver l'hôpital public.
Alors voilà, Votre Majesté, les chiffres tombent ! Selon le très sérieux site d'information Atlantico, lequel reprend les termes du Conseil d'analyse économique : la France occupe une glorieuse 26e place sur 38 pays analysés dans le monde.
Les raisons de ce fiasco tiennent essentiellement aux fautes stratégiques des premiers mois. Lorsque le "chef de guerre" plastronnait tous les soirs sur TF1 et applaudissait à tout rompre les soignants, devenus subitement des héros ! La plupart des pays ont étouffé le virus dans l’œuf, avec des masques, des tests et de simples précautions tandis que nos gouvernants osaient affirmer que tout cela ne servait à rien et qu'il fallait seulement nous enfermer. Moralité, il y a eu cent-vingt-mille morts quand même et on nous a emprisonnés trois fois, avant de nous demander maintenant un laisser passer pour aller pisser dans un bar. Et heureusement que l'on peut toujours trouver pire, la Bulgarie, le Brésil et l'Espagne, sans quoi nous aurions pu aussi bien brandir la lanterne rouge !
La question est posée. Comment aura-t-il le culot de se représenter devant le suffrage universel ? Je crois que je tiens en partie la réponse : il y est contraint. Contrairement à François Hollande, vous savez cet ami qu'il a innocemment poignardé dans le dos au nom de la nouvelle façon de faire de la politique.
Car voyez-vous le fameux Hollande, dont tout le monde s'est abondamment foutu, il coule désormais des jours heureux avec la jeune (18 ans de moins) et belle Julie. Tandis que s'il devait renoncer à l’Élysée, il serait condamné à vivre aux côtés de... Brigitte (24 ans de plus).
On imagine le supplice ! Et pour éviter un tel cauchemar il ne lui reste plus qu'à continuer à joindre ses mains et prier très fort pour que personne ne se lève face à lui et que les abstentionnistes poursuivent leur œuvre de destruction de la Démocratie.

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