jeudi 9 septembre 2021

La primaire socialiste en 2017 a fait quelques dégâts ! 



9.- HAMON ET APRÈS - C'est avec beaucoup de peine et un rien d'amertume, vous l'imaginez, que j'ai accueilli l'annonce par Benoît Hamon de la fin de son engagement. Avec tristesse, mais sans surprise, vu qu'à sa place cela fait déjà quatre ans que j'aurais abdiqué face aux trahisons, incompréhensions et, ne faisant pas de politique commerciale je peux le dire, à la bêtise crasse des électeurs et en l'occurrence de beaucoup de non-électeurs. Car c'est chez les abstentionnistes et une partie de l'électorat populaire, voire Lepéniste, que les théories économiques de Thomas Piketty et l'humanisme de Benoît Hamon mis en pratique, auraient fait merveille, soulageant ceux d'en-bas, qui souffrent de ne pas être à portée de cordée...Le frondeur socialiste et candidat à la présidentielle de 2017 a fait l'annonce de son abandon de la vie politique au journal "Le Monde" indiquant qu'il allait diriger l'ONG Singa. "J'ai moins envie de participer au débat public sous la forme classique, mais j'ai ressenti le besoin d'être davantage dans l'action. Et de rejoindre une forme de pénombre sur le plan médiatique" a-t-il introduit dans un style qui lui ressemble.
"Singa est représentative de ces mouvements citoyens qui se sont développés depuis dix ans et qui ont énormément d'impact par les solutions qu'ils proposent. C'est une ONG tournée vers l'accueil des réfugiés et des personnes migrantes qui tire le meilleur parti de ce qu'elles sont, leurs compétences, leurs talents, leurs ambitions pour favoriser une inclusion bénéfique à eux-mêmes et surtout à la société d'accueil", explique-t'il dans cette interview.
...Quelqu'un qui a pris la route de l'exil, qui a repoussé les frontières, révèle toujours une résilience, une agilité, une capacité à coopérer et à innover". Ainsi espère-t-il trouver sous les tentes de réfugiés, non pas des terroristes et des voleurs, mais des Marie Curie.
Et sa conclusion, qui est aussi le reflet de son échec à convaincre les citoyens n'est guère optimiste : "La société est beaucoup moins paisible avec ces discours sur le grand remplacement, la haine de l'étranger, de l'égalité, l'hostilité aux pauvres, aux femmes" et que "les fléaux contre lesquels je me suis battu jeune sont plus forts aujourd'hui. Je sens nos institutions et nos fondations très fragiles. C'est une forme d'échec..."
Un échec qu'en tant que supporter aussi bien du frondeur ayant essayé de rebâtir avec Génération.S, que de l'homme généreux, je ne lui impute guère. Il est un peu plus fin, intègre , élégant aussi. Voilà des sensibilités qui échappent à nos compatriotes qui ont toujours été plus réceptifs aux risettes sur dents blanches, aux fourberies et aux mains jointes.
Va Benoît, passe devant, je ne tarderai pas à les jeter aussi, l'éponge, l'eau du bain et le bébé avec...--

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