7.- AS-TU VU MONTER ARNAUD ? NON J'AI VU REMONTADA PERSONNE ! - Je n'ai jamais su trop quoi penser de Montebourg. Macron si ! La première fois que je l'ai vu, j'ai su quoi penser. Même si cela n'était sans commune mesure avec ce que j'en pense désormais !
En voilà un, le Montebourg en question, qui m'a toujours était plutôt sympathique. Si j'avais été une femme, je pense que j'aurais voté pour lui sans hésiter. En voilà un bel homme ! Assez classieux je dois dire et là encore en termes de charme et de virilité, c'est quand même autre chose que le Riquet à la houppe de l’Élysée.
Classieux et même un peu trop, au point que j'avais instinctivement la tentation de l'appeler de Montebourg. Il aurait porté la particule avec autant d'élégance et de crédibilité que la veste en velours côtelé des châtelains bourguignons. Je ne suis d'ailleurs pas si loin puisque, aussi bien, il fut marié - avant d'essayer plusieurs belles femmes du tout Paris - à une certaine Hortense de Labriffe, excusez-moi du peu. Et puisque malgré ses lourds avatars, Arnaud a toujours veillé à se tenir à la gauche des socialistes, je ne lui en trouve que plus de mérite.
Maintenant, pour ne rien vous cacher, je trouve aussi qu'il avance toujours en politique avec de gros sabots. Ce n'est pas du tout antinomique de son aristocrate allure. Marquis et barons ne rechignent jamais à enfiler des tenues roturières et même celles de leur domestiques, pour aller tâter le gras du cochon et accessoirement la croupe généreuse de la fermière. Il ne vous aura pas échappé que l'ancien ministre de l'économie et du redressement productif - j'aimais assez cette formule ministérielle qui lui ressemblait tant - naquit et grandit non loin de Château-Chinon, le fief d'élection de François Mitterrand. N'était cette posture d'homme d'état que je lui accorde malgré les contestations que je vois sourdre, il me semble qu'il manque de l'essentiel. Cette habileté, ce machiavélisme, cette félonie qui permirent au grand François de conquérir un pouvoir auquel il a voué son existence.
Ses gros sabots, nous les avons découverts lorsque, après son échec cuisant à la primaire socialiste, il annonça son retrait de la vie politique. Un peu comme Jospin en 2002, sauf que l'homme de Sainte gamelle et de l'exil de Ré ne nous a pas fait le sale coup d'un retour dont nous n'aurions su que faire. Il allait cultiver du miel, coudre des marinières et je ne sais quoi d'autre à condition que ce soit 100 % français ! Après la COVID, il revint triomphalement en clamant : Je vous l'avez bien dit qu'il fallait du made in France et des circuits courts ! Ben d'accord Arnaud, mais enfin nous étions des millions à le penser aussi bien à gauche (la vraie bien entendu) qu'à droite (dans toute l'horreur de sa diversité).
Bref, il ne fallait pas être grand clerc pour deviner qu'il choisissait l'ombre et l'humilité du petit entrepreneur, pour mieux reprendre la lumière dès que la gauche, voire même la France toute entière, s'enthousiasmerait de son retour inspiré !
Fervent défenseur de la primaire populaire dans laquelle il ne caracolait pas, c'est un fait (un peu plus de 2000 parrainages contre 10 fois plus pour Christiane Taubira), je regrette qu'au lieu de demander à faire disparaître son portrait de la liste, il n'ait pas sollicité ses soutiens pour aller voter sur la plate-forme. Ainsi avec sa "Remontada", alors qu'il se prend pour un deuxième Macron (dont il ne cumule heureusement pas toutes les "qualités"), il ne va probablement enthousiasmer que sa petite cour et sera contraint à l'abandon sous peine d'humiliation par les urnes.
Et cela me fait de la peine parce que je le crois sincère lorsqu'il propose de réveiller le peuple potentiellement de gauche et de lui offrir de bien plus belles perspectives. Seulement voilà, Montebourg ne semble pas la bonne incarnation. Ce n'est qu'un pauvre mortel. Il n'a ni le pouvoir de marcher sur l'eau, ni de sortir directement de la cuisse de Jupiter.
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Participez à la "primaire populaire" afin de faire émerger des idées et un candidat (ou candidate) pour les servir.
Et surtout, faites suivre à un maximum de contacts
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En particulier, une qui assurait le CP-CE1-CE2... le matin, il fallait allumer le poêle car dans mes Pyrénées il faisait parfois frais! Mais surtout, si j'avais été très bon: récompense: le jeudi, son mari me promenait sur son énorme cheval de labour.
Quand à l'école actuelle, j'ai des amis qui sont de vrais enseignants; cela existe encore. Le malheur, avec un type comme le Blanquer, on est mal barré. Il a fait toute sa scolarité dans des écoles catholiques et n'en a rien a faire de l'école publique. Je l'appelle le fossoyeur de l’Éducation Nationale...
Plus habituel, mais on ne s'en lasse pas, la pierre à l'édifice du camarade Claude R. de M.
Ton blog du jour me rappelle les premiers temps de la Mitterrandie, quand Savary avait été chargé de préparer une loi pour l'avenir de l'enseignement. Son message fut que les parents n'étaient pas propriétaires de leurs enfants et que pour assurer un enseignement neutre, respectueux de tous, il fallait laisser les religions ou autres idéologies à la sphère privée et former les chers petits du B.A-BA : lire, écrire, compter jusqu'à un niveau raisonnable des diverses disciplines, maths, histoire, géographie, Français... dans une école publique, laïque et obligatoire.
Dans notre pays, c'était surtout attaquer les curés et on a vu comment ils organisèrent une manif monstre à Paris en acheminant leurs fidèles des quatre coins de l'hexagone comme avait si bien dit un ministre gaulliste de l'enseignement. Cars, trains, avions, autos, motos, vélos etc... furent affrétés à grand frais - le denier du culte, ça rapporte - pour montrer qu'on ne voulait pas de la loi Savary. Que croyez vous qu'il arriva ? Selon le mot d'ordre bien connu de la social-démocratie "un pas en avant, deux pas en arrière", après avoir grâce à Savary bien montré ce qu'il fallait faire au mieux, ce gouvernement recula. On dit que ce recul hâta la fin du ministre. A noter le maximalisme de la démarche : alors que des partis tout aussi soucieux de laïcité disaient a minima "à école privée, fonds privés, à école publique, fonds d'Etat", les "socio-dem" se montraient plus fermes, plus exigeants... jusqu'à la déroute finale ! Et on voit maintenant le résultat....
... Après la dernière guerre, dans mon village des Hermaux, le curé avait fait signer aux parents un papier qui conditionnait les sacrements à la fréquentation par leurs enfants de son école. Résultat, pendant des années, l'école publique fut fermée. Jusqu'à-ce-que quelques récalcitrants aient assez d'enfants à scolariser pour la faire rouvrir. Où en sont-ils maintenant, je ne sais... Bref, à la santé de la Laïque !
Dans notre pays, c'était surtout attaquer les curés et on a vu comment ils organisèrent une manif monstre à Paris en acheminant leurs fidèles des quatre coins de l'hexagone comme avait si bien dit un ministre gaulliste de l'enseignement. Cars, trains, avions, autos, motos, vélos etc... furent affrétés à grand frais - le denier du culte, ça rapporte - pour montrer qu'on ne voulait pas de la loi Savary. Que croyez vous qu'il arriva ? Selon le mot d'ordre bien connu de la social-démocratie "un pas en avant, deux pas en arrière", après avoir grâce à Savary bien montré ce qu'il fallait faire au mieux, ce gouvernement recula. On dit que ce recul hâta la fin du ministre. A noter le maximalisme de la démarche : alors que des partis tout aussi soucieux de laïcité disaient a minima "à école privée, fonds privés, à école publique, fonds d'Etat", les "socio-dem" se montraient plus fermes, plus exigeants... jusqu'à la déroute finale ! Et on voit maintenant le résultat....
... Après la dernière guerre, dans mon village des Hermaux, le curé avait fait signer aux parents un papier qui conditionnait les sacrements à la fréquentation par leurs enfants de son école. Résultat, pendant des années, l'école publique fut fermée. Jusqu'à-ce-que quelques récalcitrants aient assez d'enfants à scolariser pour la faire rouvrir. Où en sont-ils maintenant, je ne sais... Bref, à la santé de la Laïque !
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