samedi 13 février 2021

 





12.- POUR MOI, L’ÉCRITURE INCLUSIVE, C'EST EXCLU ! - Ce qui fait peur évidemment, c'est que pendant que l'on se préoccupe de sa petite santé, que l'on en vient à se foutre sur la gueule pour parvenir les premiers au vaccin salvateur - celui qui va nous redonner une santé de fer, nous faire oublier nos cancers, nos AVC, nos infarctus - c'est notre société qui devient malade. Ainsi peut-on couper des têtes sans que cela provoque de grandes émotions dans le corps enseignant, y compris celui qui est sensé avoir gardé la sienne. Peut-être pas son honneur. On en voit qui, pour ne pas stigmatiser les musulmans, sont prêts à renoncer à rendre hommage à Samuel Paty en donnant son nom à leur lycée. On découvre, atterrés et pourtant pas tellement surpris, Jean-Luc Mélenchon bateler chez Hanouna, se déshonorer par un reniement de la laïcité absolue, dans le seul et unique but d'empocher la plus grande partie du vote des immigrés. Pitoyable calcul qu'il n'emportera pas au paradis électoral, comme toujours…
Pauvre société qui doit se préserver absolument de l'islamo-gauchisme, mais tout aussi impérativement du fémino-gauchisme qui gagne les résos, les écolos et accostes les berges de la bien-pensance. Elles, ce ne sont pas les têtes qu'elle veulent nous couper... Mais ça doit saigner aussi abondamment !
Je passe aujourd'hui sur tous les procès plus ou moins sincères en harcèlement, en suspicion, en souvenirs plus ou moins confus, qui pleuvent souvent, très souvent et très longtemps après le passage du nuage, des révélations que l'on à peine à croire et les délires paranoïaques et schizophréniques de la pasionaria de l'éradication du maléfique, Alice Coffin. Toute la bobosphère, suivie de très près par l’intelligentsia plus consternée que concernée mais tout de même apeurée, qui rend les armes de la bienséance rhétorique en laissant du lest, en donnant du crédit à ce massacre à l'écriture inclusive.
Car de même que ces sportives qui cherchent à toujours faire mieux que les hommes, courir aussi vite avec leurs petites jambes râblées et rafler la mise dans la course effréné au pognon, voici que d'autres se sont mises en tête d'émasculer autant que possible la langue française. Les conséquences en sont démesurées et naturellement sans autre effet que de flatter l'androphobie de quelques folles.
Voici que des gens -pas forcément que des hommes- qui ont eu tant de peine à intégrer l'écriture déjà pas si simple, les enfants souvent en difficulté et l'on passe pour les étrangers, se retrouveraient tous complètement paumés. Autrement écrit : Elles-ils se retrouveraient tou.te.s complètement paumé.e.s. Et ça, ce n'est pas spécialement heureux, ni surtout tellement nécessaire, mais attention on va monter d'un cran dans l'absurdie. J'ai lu qu'il ne fallait pas plus dire les enseignants mais le corps enseignant, on ne dit plus ceux mais celleux (tiens mon correcteur LibreOffice ne l'a pas encore intégré !) et puis si vous voulez rigoler un peu, on ne rendra plus hommage à Simone Veil. On lui adressera un vibrant femmage ! C'est beau ça, non !
Je parle de fémino-gauchisme parce qu'ils se trouve que pratiquement tous les courants de pensée, les organisations dont je me sentirais proche, adoptent ou feignent d'avaliser cette tartuferie, ce combat minable d'une infinie, d'une misérable mesquinerie. Et même si je combattrais toujours le Rassemblement National avec lequel je partage cette indignation, je ne soutiendrais jamais non plus un candidat, un partie qui ferait de l'écriture inclusive l'alfa et l'omega de l'égalité homme - femme.
Cette farce aurait bien fait rire ma grand-mère et il me faudrait sans doute beaucoup de temps pour lui expliquer que ce n'est plus en étant courageuse, loyale, cultivée, sensible et forte à la fois qu'elle était l'égale de l'homme, en bien des situations supérieure même, mais que désormais elle existait au féminin-pluriel.
Au fait, vous l'écririez comment vous,  cul-cul-la-praline au pluriel en langage inclusif ?

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