dimanche 10 janvier 2021

 



9.- ESPACE, LUMIÈRE, SILENCE.- Le dimanche, même sans aller à la messe, on communie. C’est le jour sacré qui me permet de garder autour de ce blog quelques moutons égarés qui trouvent qu’autrement, j’exagère. Que Macron c’est pas si mal, que la COVID c’est bien pire que le cancer et la famine, que Mac Do c’est pas mauvais et que Donald il est plutôt sympa… à Disneyland. Bref que l’on soit pro Ricain, client d’Amazon, en Marche, bobo ou coco, s’il y a une grande chose qui nous réunit pour l’essentiel, c’est bien la nature. D’autant que nous en sommes forcément des bonnes... natures.
J’avoue avoir un peu exagéré ces quinze derniers jours. Sans être influencé par cette vidéo quasi-virale – à ma petite échelle – qui va atteindre les 100 000 vues, du jamais vu for me (!)… diable que leur arrive-t-il aux internautes ? Sans que cela m’intéresse réellement j’avoue être intrigué par ce phénomène. Pourquoi une belle vidéo plafonne autour des mille et pourquoi une autre pas forcément plus esthétique et enrichissante, fait dix fois mieux ? J’ai bien ma petite idée mais je ne vous la livrerai pas, par respect pour ceux qui ont sincèrement aimé « Un hiver comme avant... » Il me tarde de voir si la deuxième partie connaîtra le même engouement . Mais ce qui est sûr, compte tenu des énormités lues parmi les commentaires, youtube est un réso-socio comme les autres … hélas !
Bref juste pour vous, pour prolonger le rêve de mes amis, je livre ici une suite merveilleuse à ce voyage onirique en Aubrac de neige, d’espace et de lumière. Vous qui connaissez la valeur des belles choses et des instants sacrés, vous savourerez ces silences prodigieux seulement altéré par le souffle de la bise, quelques aboiements et une petite musique divine (Nadau que j’aime tant). Les autres comprendront mieux les raisons pour lesquelles il m’arrive de me courroucer lorsque quelques enfants mal éduqués, parfois même des adultes viennent rompre ce grand pacte entre l’homme et la nature d’Aubrac : le silence.


Et tenez en bonus comme ils disent, je vous joins le bien joli texte de l'amie Danielle de Nevers, par trop élogieux assurément, mais qui n'a tout de même pas tout faux. Et puis, même sans égo, on peut toujours apprécier que l'on vous dise du bien...

" Effectivement, ta vidéo vaut le détour, au moins autant que l’endroit filmé. Et je sens bien que ce matin-là du 4 janvier tu étais décidé - porté par la passion et ton intrépidité de "gamin de 60 et +" - à affronter neige, glace et froidure pour aller "cueillir" quelque chose d’unique, que tu ferais la surprise d’offrir - comme la découverte d’un trésor - aux quelques centaines de moutons qui te suivent dans Macronique.
Le résultat est impressionnant.
D’abord le récit de ta progression en solitaire dans l’épaisseur engloutissante de la neige, qui te mène immanquablement à rencontrer le silence absolu, à le ressentir physiquement, à te sentir comme happé par sa présence que tu es le seul à remarquer. Et on te voit prêt à goûter sans appréhension ces brèves mais intenses minutes passées dans ce blanc linceul, juste le temps de te demander : si c’est ça la mort, j’y vais !...
Mais non, pas tout de suite. Le film montre que tu as rendez-vous plus loin avec la vie, dans un décor imposant et mystérieux d’ "origine du monde", la cascade libère ses eaux dans une musique régulière et perpétuelle qui meuble le silence environnant. Et en arrière-plan la douce musique de fond, qui donne envie que le film soit plus long..." 
















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