8.- TRUMPETTE ET PIQUOUSES, C'EST DE L'AFFLICTION - Nous sommes tous plus ou moins atterrés, sidérés par l’époque dans laquelle nous vivons. Les mots nous manquent surtout lorsqu’on ne tombe pas de la dernière averse… au temps où la pluie était plus régulière, la rotation de la terre aussi ! Et l’on se prend même à difficilement réaliser, je veux dire le concrétiser, ce que nous aurions tous été bien incapables d’imaginer. La réalité a largement débordé la fiction, et que ce soit les pangolins chinois, les électeurs du Wyoming, les téléspectateurs de CNious et les supporters du Paris Saint Germain - tous ayant un compte fessebouc sauf peut – être les pangolins – ont réalisé l’exploit de ringardiser Jules Verne, HG Wells, Scott et Spielberg.
Le duo Trump – Covid s’est avéré trop fort face à une concurrence pourtant déterminer à exister. Le premier n’a t-il pas même dépassé dans le désordre mondial, l’art de prendre les enfants de la patrie pour des connards sauvages, le célébrissime virus qui fait tout de même beaucoup plus jaser, cancaner et bêler sur les zéros-socios que ce qu’elle tue réellement. Nous avons connu des temps reculés, bien avant Kubrick où sans que cela ne fasse une ligne de SMS, ni même un mots dans le Daily Mirror, la peste fauchait pas loin de deux cents millions de personnes. Qu’ils soit bien clair toutefois que je ne suis pas un inconditionnel du XVe siècle et de Louis XI. Je ne voudrais pas encore que quelques copains, saisis par une sorte de mystique de la modernité et du progrès, viennent m’expliquer qu’on a moins mal et que l’on va plus loin à bord d’une voiture électrique et connectée à la 5G, que fixé sur une roue pour en subir le supplice. D’ailleurs le susnommé Loulou, le onzième, n’avait pas besoin de Touiter pour démasquer ses opposants et les enfermer dans une cage « un peu » trop petite pour eux. De même, je veux bien concéder que si notre monarque actuel nous insupporte aussi bien par sa fatuité que sa vacuité - qui fait une rime riche et rend notre démocratie bien pauvre - ‘en même temps’ il lui reste du chemin à faire pour rivaliser en terme de cruauté.
Et c’est donc le président de la première démocratie du monde, un « zinzin » dont on ne retrouve aucune trace d’équivalence parmi ses prédécesseurs, ni même dans la littérature d’anticipation, qui est à l’origine d’un désordre international sans précédent et d’une crise interne inimaginable. Non mais franchement ! il leur aura tout fait ce grossier personnage. Dégoulinant de pognon, dégoûtant de libido non contenue, affligeant de bêtise, affolant de déséquilibre mental, en un mot répugnant personnage, il réalisa tout de même l’exploit de faire envahir le Capitole, symbole de la soi-disant première Démocratie du monde, par des partisans fanatisés.
Que les États-Unis soient le refuge des couillons de la lune – dont tout le monde a fait un pont alors que le fameux "grand pas pour l’humanité", n’a strictement servi à rien d’autres qu’à faire briller leurs étoiles de nouveaux shérifs dans une guerre froide et une mainmise si peu légitime sur le monde occidental et une bonne partie de l’orient aussi ! - on le sait. Qu’il se soit constitué en l’espace de trois siècles en écrabouillant les indigènes et en se repeuplant de manière pour le moins consanguine , la preuve : il n’est qu’à recompter les millions de voies accordé à l’autre dingue. Qu’ils soient aussi barbares, ne connaissant que la loi des armes comme au temps où le Nord et le Sud se foutaient sur la gueule y compris entre frères ou plus récemment lorsqu’un noir tombe entre leur main... Tout ceci est acté, démontré et pourtant. Vous trouverez des ahuris pour vous soutenir que le capitalisme reste ce qu’il y a de plus beau et le communisme la chose la plus abominable. Sans nuance...
Mais ce qui me révolte et cela s’arrêtera avec mon dernier souffle (soupir de soulagement sans doute) c’est que depuis que je suis né (cela coïncide hélas) nous subissons l’impérialisme culturel de la médiocrité. Tenez si vous ne me croyez pas, figurez vous qu’aujourd'hui encore, nos camarades de la France Insoumise, de la Confédération paysanne mais aussi des Verts, des syndicats et d’associations de la société civile, seront contraints de se coucher sur le bitume gelé du centre commercial d’Espalion dans l'espoir d'empêcher l’implantation d’un nouveau Mc Do. Rendez vous compte le symbole de la saloperie en barquette mondialisée en plein cœur de l’Aveyron, au pied du parc naturel régional de l’Aubrac ! Attention si nos amis se sortent de là et que les hamburgers ricains triomphent, ils ne tarderont pas à escalader les pentes raides du Massif Central, dégoulinant de ketshup, pour nous en planter un à Nasbinals. Il paraît qu’à côté de Bastide, il y a un local disponible !
Y a Mc Do, mais y a tous leurs jeux vidéos qui abêtissaient nos ados et s’attaquent désormais aux enfants et probablement sans tarder aux bébés, leur saloperie d’iphone – mais pourquoi tous le jeunes ont-ils des iphone ? - leur cinoche en carton pâte, Mickel Jackson, Rihanna et Bob Dylan … Euh non ! Bob Dylan vous pouvez passer…
Tout ce qui pu et depuis la deuxième guerre dans les grandes lignes, vient directement exporté par Amazon, de ce pays auquel nos compatriotes se sont soumis culturellement comme ils s’étaient inclinés devant les Allemands quelques temps auparavant. Ce sont aux pieds des semblables et soutiens de Donald Trump que les Français et avec eux une grande partie de l’Europe, se sont agenouillés et soumis. Qui sont les plus dégénérés ?
Alors bien entendu, la COVID qui nous a tous masqués, nous empêchant avec la complicité des donneurs de leçons qui savent tout, de nous embrasser, de nous toucher, de festoyer parfois même de sortir de chez nous, aurait mérité la palme de l’improbable, l’oscar de l’incongruité, le césar de l’anachronisme. Car c’est au bout de longues décennies de luttes sociétales pour nos libertés, sociales pour l’égalité, que nous nous sommes retrouvés sous le régime du confinement, du couvre feu, de la dénonciation, du traçage et du bâionnage. Et ceux qui oseraient braver ces mesures liberticides seraient mis à l’amende. Pas encore dans des asiles psychiatriques, des mines de sel (ou d’or dans les îles au trésor de Macron) et des centres de rééducation, mais restons confiants !
Nous voici dans un monde où les laboratoires médicaux sont aux commandes, où la fuite en avant climatique n’est plus prise en compte que lors des grands shows médiatisés, où les footballeurs gagnent vingt fois ce que touche un grand chercheur mais pas loin de cent fois ce que perçoit un aide-soignant ou un éboueur - des gens qui servent à quelque chose et nettoient la merde des autres -. Un monde où un petit banquier bourré d’ambition peut, de trahisons en manipulations, se retrouver Président de la République. Le tout sur des commentaires de journalistes éclairés tels que ce Pascal Praud dont tout le monde parle, tant il est accablant. Accablant mais toujours à l’écran… J’en connais même qui ajouterait à la longue liste des horreurs de ce nouveau siècle, les musulmans et le grand remplacement...
Jules Verne et son voyage au centre de le terre, George Wells et son Île du Docteur Moreau sont dépassés. Nous attaquons ici les histoires du docteur Folamour et d’Ubu Roi... En attendant - confiants – l’apocalypse !
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Soyons justes. Il va quand même nous manquer ! |
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