7.– LES GUIGNOLS SUR TOUTES LES CHAÎNES - Hier soir j’étais chez ma belle mère. Elle va pas fort la pauvre, mais elle est bien gentille. Et ne se doute de rien. Vers 18 heures elle avait attaqué la soirée télé sur la deuxième chaîne je crois. Elle a de la chance, elle ne connaît même pas l’existence de BêteFM et de Cniouse ! Mais enfin la 2 c’est pas bien mieux. Ça te bouffe la soupe dans la même auge.
Heureusement il est arrivé Alain, mon beauf ! Vous le connaissez pas Alain ? C’est pas un beauf à la Cabu. Un paysan. Un mec bien, même s’il me branche un peu sur mes vidéos et s’il est plutôt tendance FNSA. C’est pas que ça me dérange, j’y connais rien, mais mes potes écolos et gauchos me disent que ce n‘est pas le nec plus ultra, question éthique. Et toc ! Mais va-t-en voir… Toute façon c’est pas le propos... Il est arrivé Alain et au lieu de se faire Véran et Casteix, on s’est fait deux pastis ! Sans masque. Mais avec glaçons distanciés.
Je les regardais les deux à leur pupitre et heureusement, le son était coupé. Si bien que j’avais l’impression d’assister à un spectacle de marionnettes. De purs pitres ! Et tandis que nous passions en revue les vacances de fin d’année, la famille du Maine-et-Loire et les enneigements faramineux du Massif Central, mon regard m’entraînait machinalement vers les duettistes. Ils me faisaient inexorablement penser aux Guignols Canal. Ce monument d’humour et d’info dont le totalitaire Bolloré eut tôt fait de se débarrasser, comme tout ce qui ressemble de prés ou de loin à du talent et de l’humain.
Casteix, avec un accent que l’on ne rencontre même pas au pied des Pyrénées parmi un troupeau de brebis, Véran zozotant comme on n‘ose plus zozoté de nos jours, auraient fait un tabac il y a quelques années. Avec au milieu les grandes dents dévoreuses d’hommes de la Bachelot, la grosse tête du gouvernement, c’eut été merveilleux. Les jeunes cons prétentieux - qui me semblent plus nombreux que jamais, sans doute parce que ceux de l’année prochaine sont déjà arrivés - se moqueraient de moi sur l’air du « c’était mieux avant ! ». Ben oui cono - et vous noterez que j’ai choisi de traiter l'affaire sur un ton amical – bien sûr que c’était mieux avant. Plus libre, plus fin, plus percutant, plus critique. Plus courageux. J’ai peur qu’il y ait beaucoup de frocs souillés dans la génération Macron.
Combien ont-ils tenu l’antenne les gouvernementaux ? Je crois bien qu’une heure après ils y étaient encore. D’autant qu’une fois achevé leur grand numéro de clowns, ils passèrent à celui d’équilibristes. Mais avec un bon filet protecteur. Ils répondirent aux journalistes, enfin ce qu’il en reste ! Disons aux porte-paroles envoyés par LCI, France Inter et Le Parisien… « Nous devons redoubler d’efforts. » « Une troisième vague n’est pas à exclure » « La forme mutante du virus est à nos porte », mais « Ensemble nous allons y arriver... » Le numéro est bien réglé et faute de spectacle dans les salles, on se lève et on applaudi les artistes de Matignon et de Ségur (Beauvau étant excusé !)
Et ce sont donc ces gens-là, manipulateurs en diable, affabulateurs à l'occasion, représentants du commerce Macronien que nos compatriotes suivent et vénèrent . « Oh merci, messires, sans vous que deviendrions nous ? » Ah ça c’est sûr ! Des gens normaux peut-être. Quoi que pour le gars qui a cru le gouvernement depuis le début, que les masques ne servaient à rien, puis qu’ils devenaient subitement obligatoires ; que l’on pouvait aller consommer à bloc sur les plages languedociennes, mais qu’un mois après il ne fallait plus sortir même si l’on était seul dans la forêt, puis si mais à 25 kilomètres, à condition aussi d’aller à la chasse mais pas à vélo, à la messe mais au resto, puis qu’il fallait d’urgence se faire vacciner, et puis que non finalement y en avait pas des vaccins pour tout le monde et que peut-être le mieux serait qu’on attende que le vaccin made in France soit sur le marché au nom du consommer (et se remplir les poches) français… pour le gars qui a cru tout ça m’étouffais-je, la normalité soit difficile à établir.
Je rappelle quelques chiffres : morts de la COVID depuis le début : 2 millions dans le monde. Age moyen des victimes : 82 ans. Soit nettement plus que l’espérance de vie des hommes sur la terre ! Nombre de décès directs de la malnutrition : prés de 10 millions chaque année. Et cela fait des décennies que cela dure. Il semble clair à la lumière de ces chiffres vérifiables et incontestables, que l’on fabrique plus facilement des vaccins anti-COVID que des baguettes de pain et que l’on s’intéresse plus dans notre société aux personnes qui attendent – souvent avec impatience - la mort dans les EHPAD qu’aux nouveaux nés. Il faut dire qu’ils sont souvent vilains avec leur peau noire, leurs yeux globuleux et leur gros ventre…
A moins, à moins comme l’avance les mauvais esprits, les gauchistes, les fascistes, les complotistes, les amishs, que tout ceci ne soit qu’une vaste, une énorme opération financière organisée par la World compagnie qui, rendons lui l’hommage qu’elle mérite, possède encore de bien belles ressources. Celle de placer à la tête des états les bons petits gars qui vont lui obéir d’un simple claquement de doigt et de portefeuille, de promouvoir les petit trous du cul startupers, d’imposer partout leur résos-socios, leur sale bouffe et leur culture à la Mickey et bien entendu des colis par milliards bientôt livrés par drone. Sans oublier de bonnes piqûres à 12 euros pièces !
Hier soir disais-je, je ne suis tombé dans une embuscade télévisuelle. Heureusement il y avait du pastis mais pas de son...
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