mercredi 11 novembre 2020

 

 
 A lire si vous le pouvez cette excellente bande dessinée historique de Benoît Collombat 
et Etienne Davodot. On y apprend beaucoup sur les moeurs de la 
Cinquième République tellement encensée.


10 .- ENTRE LE GRAND HOMME ET SES PETITS CRIMINELS - Hier c'était le cinquantième anniversaire de la disparition du général de Gaulle. C'est un jour à part dans ma vie - je l'ai déjà exprimé, je sais ! -. Le 9 novembre 1970, c'est un petit peu comme le 27 juin 1988, plus récemment (et violemment) le 26 septembre 2019 et le 4 octobre 2020... 
Hors mis le fait non négligeable que mon instinct en faisait un type admirable, formidable même, mon attachement vint du fait, peut-être, que je n'avais jamais connu mes grands-pères, les deux étant morts lors de la deuxième guerre mondiale, des suites de la première. Lorsque je naquis en1958, il revenait au pouvoir pour mettre fin au grand merdier (d'après mes parents au moins !) de la brève Quatrième République. Cela me fait penser qu'il n'y avait à peine que treize ans que la France était libérée. Pas plus de quarante ans que nous en finissions si douloureusement avec la Grande guerre ! 
Là d'un coup, je réalise que nos petits-enfants perçoivent de Gaulle, comme nous considérions si ce n'est Vercingétorix, en tout cas Victor Hugo et Clémenceau. Alors c'est dire si la rectitude morale, le sens du devoir, de l'état et tout ça... ne les effleure guère. 
Mais une fois que l'émotion des discours du Général s'est lentement dissipée, que resta-t-il de fort en moi qui m'attache encore à lui ? Le non, pardi ! Le non à la domination des Allemands et la trahison de Pétain, bien sûr. Ce 18 juin qui, hors-mis dans les sphères nationalistes et lepénistes ainsi que dans les quartiers en déshérence qui se font d'ailleurs face, constitue encore un peu le ciment de notre pays.
Le non à l'impérialisme américain, essentiellement, qui contribua à maintenir un relatif équilibre dans le monde et que Mitterrand et Chirac s'efforceront de préserver. 
Le non à la colonisation qui, de l'Afrique noire au Maghreb, avait par la tyrannie de certains de ses occupants, salopé l'une des pages les plus détestables de notre histoire. 
Et j'aurais bien eu envie de poursuivre par un non au régime des partis, si je n'avais réalisé ensuite qu'il pouvait y avoir pire que le régime des partis : le régime présidentiel, quasi monarchique et tyrannique ! Avec Macron, son avatar du moment (un moment qui dure comme si cela faisait mille ans !)
Curieusement, alors que je n'ai aucune sorte de sympathie pour l'armée, je constate que c'est essentiellement dans le domaine militaire et la diplomatie, qu'il fut à mes yeux un modèle et ce héros - que je conserve précieusement au for de l'enfance -. 
Car des partis parlons-en ! Du sien surtout. Le RPF et ses glorieux successeurs : UNR, UDR et RPR. La coïncidence veut que je sois tombé hier, 9 novembre, sur un article de l'Humanité évoquant l'affaire Boulin. Et vous savez comment il est, google, quand vous tirez un fil, c'est toute l'actualité de quarante ans qui se déroule. Et ça vous flanque les nerfs en pelote ! Enfin quand je dis vous, c'est juste vous, car comme pour tout le reste, 90 % de la population s'en fout. Pourvu qu'il y ait du foot à la télé et un hamburger, le Coulin là, ou Boudin comme vous dites, il peut bien être mort de ce qu'il voudra ! 
Voilà ce que fut le gaullisme à la botte du Général. Un marigot de criminels. Bien sûr il y eut Chaban, Malraux, Charbonnel, Hamon (Léo), Jeanneney et j'en oublie... une belle lignée de Résistants, d'humanistes, de "sociaux", mais enfin il y eut le SAC, une association de malfaiteurs entièrement vouée aux desseins de de Gaulle, mais qui poursuivra ses basses oeuvres jusqu'en 1981, où certains de ses membres se dessouderont entre eux, avant d'être dissoute. De sacrés voyous au service du gaullisme et parmi eux des politiciens en vue.
Robert Boulin qui détenait quelques dossiers financiers très embarrassants était sur le point d'être nommé premier ministre par Giscard en succession de Raymond Barre. Voilà qui contrariait les ambitions de certains et c'est une coalition prête à tout - la preuve - qui commandita l'odieux assassinat. Officiellement le ministre se suicida. Alors qu'ils avaient déjà tenté de le mouiller dans une affaire immobilière vaseuse, on le retrouva noyé dans  60 cm de flotte. Il avait le visage ensanglanté et le nez cassé. Sans doute s'était-il foutu lui même sur la gueule. Et comble de la provocation, le suicidé par noyade n'avait pas d'eau dans les poumons.
Bref, ils nous ont pris pour des cons ! Les médias, la police et la justice aux ordres, ont suivi. Raison d'état. Circulez. 
Quarante ans après, sa famille et notamment sa fille Fabienne se battent toujours pour la vérité. Il y a de quoi non ? Et eux la connaissent, il suffit que la justice aille au bout... On veut les noms ! 
Et avouez que cela vous fait bien débander du gaullisme, non ? 
                       
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C'est le jour du grain de sel. Je vous propose ceux de trois copains. Je publie sans leur accord leur courrier en échange d'un anonymat qui me semble logique. Vous aussi pouvez réagir tout en m'indiquant si vous acceptez la publication de vos textes...


MÉLENCHON A L'AFFICHE

" Pas facile de coller une affiche ! Avec GM nous en avons collées quelques hectares sur les murs toulonnais ! Pas certain que ce vieux rond de cuir, petit prof raté, soit capable de fabriquer la colle!
La colle ça se peaufine, ça se touille avec amour, on entretient sa fluidité, onctueuse, pas trop épaisse mais pas coulante quand même ! C'est comme l'aligot, pas une affaire de manchot !
Si nous amenions cette gonfle avec nous (je veux dire avec GM) nous lui ferions porter le seau de pègue, en espérant qu'il ne le renverse pas. Pas certain qu'il y parvienne!
Non, finalement je crains qu' il nous soit inutile, en conséquence qu'il reste chez lui ou qu'il aille se faire bronzer au Venezuela, un pays de rêve, où contrairement à la France (ce pays de merde!) les violences policières n'existent pas .
Voyant que les septuagénaires ont encore de beaux vieux jours en politique (cf les USA par exemple!) Le vieux Jean-Luc a des remembrances : encore tirer un coup avant de définitivement bander mou, quant on est mégalo c'est de la tête jusqu'au bout du zizi .
Non, la gauche (!) ne se rassemblera pas sous l'étendard de son écharpe rouge ( Quel Ringard!!!). Ça sera chacun pour sa peau et nous verrons en 2027, je l'espère, des hommes et des femmes issus de nouvelles générations, débarrassés enfin des oripeaux de la vielle politique, présenter un vrai programme novateur à la mesure des enjeux de notre société atomisée, divisée, giletjaunée... 

J'aurai 90 ans , Mechanlon, pas loin de 80 ! Putain ne rêvons pas, il est encore capable de nous faire chier. S'il fait ça , le balai du colleur, je sais où j'aurai la force de lui carrer .
HUGH!

DE GAULLE ET DE BIDEN

" Ce soir, je regarde comme souvent les informés de France info (l'intox !).
Un vieillard, apparemment plus décrépit que moi, participait à la séance, dont le seul titre de gloire - à part sa moustache - était d'être le neveu du général de Gaulle. Le thème était "que reste-t-il de l'héritage du général ?"
Eh bien, dussè-je te choquer, je pense que la réponse normale est : le pouvoir  personnel. Et voilà pourquoi le petit employé de banque a tenu à fêter ça ! Pour le côté positif du général, il est bien incompétent pour en parler !
Quant au Joë Bilden (djoé baïlden ?), c'est bien l'aile droite des soi-disant "démocrates" et il a été à l'église dès l'annonce de sa victoire. Rabelais dirait : il est fou de la messe. Si ce n'est que de ça…
Pendant ce temps, ce Trump (treumpe), lui, a joué l'amer qu'on voit danser le long du golf (plus ou moins) clair... Quelle bande ! Si j'ai bien tout compris de la "démocratie" à l'états-unienne, pour candidater à la présidence, pauvres (moins riches) et athées s'abstenir...
Mais c'est vrai, si le Trump laisse sa "moitié" à la maison blanche, ça peut réveiller le baïden(e)  ! "


TABLEAU DE CHASSE 

" Tu connais Frédéric Mey, toi ? Incroyable ! Cest mon frère aîné, 70 ans cette année, qui me l'avait fait découvrir dans les années 70-74. Christine, les Bulles de savons, Songez que maintenant, Gaspard... J'avais oublié cette charge contre les chasseurs.
Oui, j'ai appris hier qu'eux ont une dérogation au confinement. Ils ont le droit d'aller tirer sur la biche et le sanglier, c'est fou. Macron, en guerre contre la pandémie, dit-il, n'oublie pas de soigner ses électeurs. Pour la chasse aux voix de 2022 ça peut servir.
Excellente chronique sur le sujet, comme toutes d'ailleurs. Mon père était chasseur, piètre tireur d'ailleurs, mais quand il revenait avec un faisan dans la poche arrière de sa veste et qu'il le posait sur la table de la cuisine on était fier de le voir, fier de son butin. Je me souviens aussi de l'avoir aidé à chercher dans un bois de chêne, une palombe qu'il avait blessée. Les tableaux de chasse étaient maigres, un canard, des grives, quelques lapins, jamais de grands animaux, sangliers, chevreuils (il n'y en avait pas à mon époque). Le plus souvent il rentrait bredouille.
Une anecdote cynégétique : nous sommes nés mon frère jumeau et moi le 1er janvier 1954, année de grand froid. Ma mère était en couches ce qui n'avait pas empêché mon père d'aller faire son "tour de chasse" en ce jour férié. Il rentrait vers cinq heures de l'am, il faisait déjà presque nuit et en plus il y avait beaucoup de brouillard. On habite au confluent de la Cère et de la Dordogne.
Son frère, mon oncle Lili, l'accueille au pied de l'escalier en levant le poing et du pouce et de l'index fait le signe deux. Mon père, pensant que Lili lui montrait un vol d'oiseaux lève la tête, regarde le ciel - ce qu'on en voyait - ne comprend pas. - "Quoi, dit-il ? Mon oncle lui répond : "Des jumeaux, deux garçons !"

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Un quatrième copain m'a fait passer ceci. Si vous avez un demi-heure devant vous, ça vaut le coup. Juste pour vous délier  les poignets et les chevilles s'ils vous serrent un peu.


Ci dessous une Tribune signée par près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarant « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.


"Le président Macron, hier soir (le 28 octobre en fait), a proféré une somme saisissante de mensonges et de données fausses (comme le nombre de décès quotidiens et les "projections" de mortalité, aussi délirantes que celles du printemps).
Cette tribune remet les pendules à l'heure en insistant sur la nécessité de penser intelligemment et raisonnablement les choses.
Nous ne pouvons simplement pas nous permettre un second épisode de panique collective destructrice, sauf à souhaiter l'effondrement de nos sociétés.
Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française
C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.
Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »
C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophiste constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions simplement comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.
Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93 % sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85 % ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.
Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septemblre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5 %) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09 %) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.
On dit alors : « oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ». Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède.


Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1.000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ?
Enfin, il y avait hier, le 28 octobre, 3.045 personnes en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?
La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.
La vie sociale amputée, la démocratie en péril...
La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, Intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.
Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché.
Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraine déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?
Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement.
Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ?
Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ?
Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ?
Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ?
Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?
Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation. Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.
"


Les signataires



Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
Malick Abubakr Hamid Diallo, journaliste
Virginie Bauer, journaliste-enseignante
Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
Dominique Domergue Anguis, gynécologue
Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
Rose-Marie Castello, médecin du Travail
Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
Florence Lair, radiologue libérale, Blois
Nassim Moussi, Architecte
Jean-Christophe Besset, Réalisateur
Luc Petitnicolas, Responsable R&D - Chargé de cours
Murielle Dellemotte, Médecin du Travail
Monique Lamizet, médecin
Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
Monique Romagny-Vial, professeur des universités
Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
Pierre Grenet, écrivain
André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
Pierre Duchesne, Psychanalyste
Michel Angles, médecin généraliste (12)
Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
Christian Perronne, médecin infectiologue
Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)
Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM
Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon
Sylvie Laval, psychiatre
Daniel Chollet, médecin pneumologue
Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano
David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux
Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon
Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon
Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges
Frédéric Monier, Professeur d’histoire contemporaine, Avignon Université
Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale
Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS
Brigitte Weiss, Médecin généraliste
Laura Giusti, Médecin psychiatre
Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS
Eric Bouvier, pharmacien
Bernard Cornut, polytechnicien
Sophie Tasker, Traducteur et Expert Judiciaire
Mohamed Zelmat, biologiste médical
Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP
Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux
Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)
Frédéric Hasselmann, professeur de musique, chef d’entreprise, responsable d’association
Jean-Pierre Grouzard, retraité des Industries Electriques et Gazières
Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre
Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
Hugues Debotte, Conseiller en droit
Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre
Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier
Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste
Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)
Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier
Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)
Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon
Nathalie Caradot, médecin généraliste
Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP
Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université
Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg
Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois
Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie
Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608
Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne
Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses
Nathalie Bauer, écrivain, traductrice littéraire
Marie-José Minassian, philosophe
Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.
Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice
Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université
Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen
Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale
Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)
Patrick Bellier, Pneumologue
Isabell Erhardt, médecin généraliste
Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)
Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur
Pierre-Olivier Weiss, Attache temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université des Antilles
Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur
Pascal Pannetier, Chef d’entreprise
Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste
Jeanine Jemet, médecin généraliste
Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique
Claude Amzallag, musicien
Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation
Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)
Claude Murtaza, médecin généraliste
François Gastaud, Chirurgien orthopédiste
Amélie Castellanet, historienne de l’art
Sara Melki, Ouvrière agricole
Léna Barbancey, infirmière
Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques, Aix-Marseille Université
Eve Martin, psychologue de l’Education nationale
Nicolas Védrines, kinésithérapeute diplômé en ingénierie
Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute
Michel Boudet, Médecin généraliste
Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste
félix giloux, critique d’art
Béatrice Adam, Kinésithérapeute
Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim
Justine Schaal, infirmière diplômée d’Etat
Idriss Abiola, infirmier anesthésiste, Paris
Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement
Rik Verhellen, médecin généraliste
Paul Rocchietta, directeur financier
Pierre Concialdi, chercheur en science sociales
Laurent Lederer, comédien
Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris
Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales
Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire
Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité
Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier
Marie Monguet, psychologue clinicienne
Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)
François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste
Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état
Christine Pavon, professeure des écoles
Sophie Helayel, Accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH)
Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale
Arthur Roncetto, bibliothécaire
André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)
Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue
Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)
Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université
Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget
Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice
Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte
Christian Castellanet, Agro-écologue
Dominique Leiber, médecin généraliste
Margot Mottet-Caisson, étudiante à l’Université
Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne
Gaël Raimond, étudiant infirmier
Joo Zimmermann, Ingénieur Agronome, chargée d’accompagnement
Maxime Langevin, doctorant en mathématiques appliquées
Hélène Chollet, Docteur en médecine
Béatrice Petit, médecin généraliste
Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe
Nicole Chaudiere, pharmacienne
Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille
Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur
Martine Mérour, pneumologue
Myriam Balsat, médecin généraliste
Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste
Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue
Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste
Christophe Sgro, avocat, barreau de Nancy
Eliana Carrasco-Rahal, traductrice, autrice
Gilles Moulard, chauffeur-livreur
Adèle André, Juriste
Dominique Bouvier, pharmacienne
Marie-Louise Chaix, micro-entrepreneur
Ralph Lévy, Étiopathe
Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier
Chantal Hecq, retraitée
Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique
Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique
Laurent Durinck, médecin anesthésiste
Véronique Ahari, édecin nutritionniste
Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste
Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad
Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3
Thierry Medynski, médecin généraliste
Teddy Francisot, Avocat à Montpellier
Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris
André Bonnet, avocat au barreau de Marseille
Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille
Jean Luc Wabant, avocat
Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse
Évelyne Gandais, Dermatologue
Nicole Karsenti, Médecin généraliste
Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)
Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)
Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon
Serge Rader, Pharmacien, Paris
Valérie Giraud, Sage-femme sexologue
Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste
Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d’Architecture de Nantes
Jean Louis Pasquier, formateur pour adultes et praticien en cohérence cardio-respiratoire
Christine Pasquier, formatrice, coach et praticienne en cohérence cardio-respiratoire
Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue
Anne Catherine Martin, médecin généraliste
Paul-André Bellot, chirurgien dentiste
Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)
Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse
Jean Emsallem, médecin angéiologue
Morgane Miègeville, cadre de santé
Jean-Philippe Golly, informaticien
Patricia Melot, médecin généraliste
Christophe Lemardelé, docteur en histoire des religions, chercheur associé au CNRS
François Le Gall, musicien
Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)
Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)
Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité
Aline Hubert, hydrogéologue
James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2
Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie
Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste
Lidia Wacheux, aide-soignante
Laurent Toussaint, Conseiller en Investissements Financiers, Professeur à Montpellier Business School
Bénédicte Dassonville, médecin généraliste
Sylvie Imbert, informaticienne
Elsa Ronchi, Cheffe de projet Développement Social Urbain
Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber
Tamara Baron, psychologue
Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)
Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)
Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille
Manuel Zacklad, professeur en Sciences de l’Information et de la Communication au CNAM
Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel
Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université

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