lundi 23 novembre 2020

 




21.- LES FAYOTS DU NOUVEAU MONDE - Voilà pourquoi j'écris. Pour me faire du bien et parce que j'ai besoin de partager ces indignations qui sur les épaules d'un pauvre erre de 75 kg pèsent d'un poids démesuré. Pas comme un lanceur d'alerte, je suis retiré des investigations et Médiapart, Libé, le Canard et d'autres (le Figaro et La Croix dans le camp d'en-face) font cela tellement bien, mais pour relayer, témoigner à ma petite mesure (surtout avec le temps qui passe).
Et donc la, c'est l'ancien journaliste toujours communiquant à travers ce blog, qui s'agace, se désespéré et grommelle de plus belle. Regardez encore cette affaire Blanquer. On restera prudent car elle n'est pas encore jugée, pas même instruite, elle vient juste d'éclore. Mais je comprends que ce pouvoir libéral, qui à ce titre se croit tout permis pour faciliter ses desseins privés, y compris le torpillage de la vie publique, est envie de nous couper la chique et le kiki ! D'ailleurs vous avez vu ? ça marche. Vous la connaissez, vous, l'affaire Blanquer ? Pourtant elle est bonne. Les médias officiels -qui ont également omis de parler de l'énorme manif du Trocadéro contre "sécurité globale" - se privent d'une histoire qui changerait un peu du procès Jonathann Daval, des pitreries trumpesques et des gestes barrières...
La dernière affaire d'état en date concerne donc le ministre de l'éducation. Cette tête d'œuf portant sur lui ce mépris qu'ont les hautes sphères de l'administration pour les minables de notre classe de redoublants, constitue l'un des piliers de la droite macroniste. Mais là n'est pas la question ! Il aurait tenez vous bien, initié, favorisé ou seulement soutenu - l'enquête le déterminera - l'émergence d'un syndicat de lycéens bidon afin de court-circuiter les vrais tels que la FIDEL et indirectement l' UNEF.
C'est une bien grosse ficelle vieille comme le monde des luttes contre les patrons et l'état, de faire émerger un autre syndicat totalement acquis à leur cause. Dans les lycées bourgeois de Paris et des sous-préfectures, le nombre de fayots et pignoufs est exponentiel. Ce sont eux que l'on voit râler et casser la grève lors des grands mouvements estudiantins : " Moi j'ai bossé toute l'année et j'ai pas envie de rater mon examen... " s'insurgent-ils avec leur coiffure ondulante et blonde, quatre points noirs sur le pif. C'est sûr que toi avec le loft de papa-maman dans le XVIe et le gros 4X4 allemand au bas de l'avenue, tu dois te faire un sacré soucis pour ton avenir ! Lui le Pierre-Henri, ou elle, la Ludivine, avec leur brushing, leur sapes Tommy Hilfiger, Van's, Levi's et Nike ils s'en tapent bien des parents pauvres et des jeunes affamés, du présent compliqué et de l'avenir imparfait.
Alors oui, ils militent. Chez Blanquer. Pour éliminer les pouilleux, étudier dans l'entre-soi d'une élite raffinée qui rejoindra la cordée. Ils arrosent même tout ça au champagne, si l'on en croit l'enquête...
Bon vous me dites qu'un ministre qui file 60 000 euros à des gosses de riches pour qu'ils cassent les grèves et prennent la parole dans les médias pour dire du bien du gouvernement c'est gros, énorme, impossible. Pas crédible ! Je suis d'accord même si je me prends à espérer le contraire. Car cela ne servirait-il pas enfin à réveiller les inconscients, ceux qui s'en foutent mais pourrait finir par être indisposés par de telles enormités ? A faire exploser cet état, le plus hypocrite de tout les temps, celui qui promettait d'en finir avec l'ancien monde mais qui avec des têtes - à gifles - nouvelles, commet sans doute bien pire, aussi bien en terme de mœurs que d'atteinte aux libertés publiques.
Et vous disposez là d'un explication flagrante à cette volonté affichée par le président et les siens de protéger la police contre les citoyens, leur droit à manifester et à se défendre. Museler la presse autant qu'on le pourra, empêcher les journalistes d'accéder aux dossiers judiciaires comme au cœur des manifestation, voici ce qu'il reste à cette bande pour masquer une politique ultra-libérale dont la violence consiste à laisser tous ceux qui ne l'abondent pas, sur le bord du chemin. Quel qu'en soit le prix.




Drôles de nouvelles


  • Le journal du dimanche le journal du petit Lagardère aux ordres de tous les pouvoirs s'ils sont de droite, affirme que selon l'ifop, 41 % seraient contents de Macron ! Alors je n'ai certes guère confiance dans le discernement des sondés - ni des sondages ! - mais malgré ce, j'aimerais savoir où ils ont trouvé 4 français sur 10 satisfaits de ce qui nous sert de président et comment les sondeurs ont posé la question pour en arriver à ce résultat : " Préférez-vous être enfermé par Macron ou mourir du coronavirus..." Dans ce cas je comprends qu'il n'y en ai que six qui aient préféré mourir !

  • Au États-Unis le regeneron fait un malheur ! Il soignerait de la COVID mieux que n'importe quel autre médicament. Il aurait même guéri Donald Trump en personne.
    C'est bien ce qu'on reproche au regeneron. 

  • Je Connais pas le pdg de Décathlon ni le système de gouvernance de la boite. Jusqu'ici ce n'était à mon estime, qu'une de ces succursales de la word compagnie destinée à vendre tout et n'importe quoi aux aristos golfeurs, au bobos skieurs, aux gogos campeurs, aux populos footballeurs et à ces imbéciles de marcheurs.
    Mais là je dis chapeau ! Car Décathlon a décidé de supprimer sa campagne de pub sur CNews, ne supportant plus les propos racistes d'un Zemmour et ils auraient pu rajouter sur la liste crasse le nom d'un certain Praud.
    Bref, Décathlon m'a remis à fond la forme... Ça me réconcilierait presque avec le sport !

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