lundi 14 septembre 2020






Alors que l'on instruit le procès de l'attentat de Charlie, plus de cinq ans après le drame, je voulais saluer notre ami Georges Wolinski. J'imagine qu'aujourd'hui les ligues de vertus des "résos-sociaux" lui tireraient  aussi  dessus !




12.- JOUISSONS LIBREMENT ! Anarco...muniste, internationaliste et donc humaniste - autoproclamé ! - je me sens toutefois de moins en moins progressiste. Un mot, une mode aussi, qui n'a guère plus de sens désormais que ceux de radical ou réformateur. Pas totalement réac, mais plus progressiste du tout ! J'entends par là que je ne soutiens aucun de ces combats moralistes, quasi-religieux, sectaires qui prétendent nous interdire de nous goinfrer de bidoche, de tirer à la loyale un beau lièvre - à la royale -, de raconter des histoires belges, juives, de nègres, de blondes, de PD et de mater quelques films inspirants... de cul.
Ce à quoi, si d'aucuns n'étant pas en accord avec ceci me lisent pourtant - bravo ! - ils me renverront à ma propre intolérance à l'égard des cons en général : ceux qui roulent allemand et en gros 4 X 4, ceux qui gagnent trop de pognon et se foutent que les autres crèvent de faim, ceux qui marchent à bâtons, ceux qui prennent l'avion et votent Macron. Mais ne serait-ce pas, au fait, toujours un peu les mêmes ? Ceux que je combats, ici et maintenant, ce sont les pères et les mères la vertu !
Ceci dit, j'espère n'entendre jamais de mes propres oreilles un catholique oser me faire la morale à propos de sexe, quand on sait combien d'atrocités pédophiles furent commises juste derrière le confessionnal. Or là oui, on peut dénoncer le vice, la perversité criminelle. Sans compter les myriades d'histoires de cul entre curés et/ou "bonnes sœurs" consentantes, ainsi qu'avec les paroissiens et paroissiennes. Cela ne nous regarde certes pas, mais enfin tout de même un peu de ... pudeur (si j'ose dire).
Pratiquer, tolérer et même couvrir la pédophilie, le voici le vrai délit de l'église auquel il est bon de rajouter quand même sa position - je ne parle pas de celle du missionnaire, ni des trente-cinq autres ! - condamnant la contraception et notamment le préservatif et cette lutte rétrograde et liberticide contre l'avortement.
Mais laissons le clergé face à ses contradictions et sa conscience. Ces zélés serviteurs des Dieux ne sont certes pas les moindres, mais pas les seuls non plus !
Ils nous ont culpabilisés de fumer et de picoler, maintenant ils veulent nous imposer ce que l'on doit manger ! Ni sel, si sucre, ni gras, ni chimique, ni de la mer, ni de l'élevage. Rien que du bio, sous forme de graines et bientôt de cachets. A quoi sert-il d'ailleurs de se mettre à table ? C'est un plaisir proscrit et beaucoup de temps perdu. Pour nous empêcher de baiser - je parle pour les jeunes, nous on a passé l'âge ! - ça va être plus compliqué, même si ça y est, les féministes ont décrété que leur cul ne servirait plus qu'à s'asseoir aux postes lucratifs de responsabilités. Mais enfin, selon quelques sommités médicales, il paraît que cela reste bon pour la santé. Et pas que pour "l'hygiène" comme le prétendaient les... faux culs.
Heureusement, ce n'est pas la République en marche qui devrait nous faire entrer en récession sexuelle, ni nous mettre des bâtons dans les roupettes. Entre le sulfureux Benalla - l'ami de la famille -, Griveaux - le performeur et réalisateur amateur - et une flopée de ministres : Djebarri, Pannier-Runacher, O, Schiappa qui, par messagerie télégram, faisaient la promotion de pornhub et youporn (excellents sites que je vous recommande effectivement) on sent que les marcheurs sont ouverts de ce côté-là et c'est tant mieux !
Je suis beaucoup moins fan de Jacquie et Michel, un site français qui propose tous les jours des extraits gratuits d'une nouvelle vidéo X. En fait, il met en scène un nombre infini de cageots et de nunuches qui tendraient à agir sur la libido de manière inverse à l'effet recherché. Mais chacun son truc, la question n'est pas là. La réalité c'est que ces sites pornos - qui succèdent aux vieux cinoches où l'on se rendait, honteux en rasant les murs et toute une collection de magazines qui en ont malheureusement fait les frais - stimulent l'appétit et l'imagination sexuels dont tous les couples finissent par avoir grand besoin, comble le vide affectif de solitaires bien trop nombreux et se substituent aux professionnelles qu'il est devenu délictueux, voire dangereux d'aborder. Mais que l'on se rassure, ça tire, ça fornique, ça trompe et ça faire croire que... à tous les étages de la société. Les sites de vidéos amateurs se multiplient parce que, n'en déplaise aux chastueux, beaucoup de libertins et de gens tous simplement libérés, aiment se mettre en scène. Il reste aussi beaucoup "d'acteurs" occasionnels ou de vrais professionnels qui monnaient effectivement leur contribution. Et je vous assure que ce n'est pas plus honteux que d'exploiter des gamins dans des sacristies ou dans des ateliers de confection, dans des exploitations agricoles ou minières. Pourvu évidemment que cela se passe toujours entre adultes consentants. Et nous savons bien qu'il y a là aussi, inévitablement, des proxénètes reconvertis, qui abusent de la fragilité, de la crédulité de jeunes personnes. Que dans ce cas, la police fasse son job, car rien ne saurait justifier l'aliénation d'individus que ce soit par le sexe ou la pensée. Mais si les consternés, frustrés, mal baisés des résos-socios - nouvelles ligues de vertu - tombent avidement sur un site porno qui a manifestement commis des abus répréhensibles, c'est pour assouvir leur dernière jouissance. Elle consiste à emmerder ceux qui se conduisent différemment. et surtout li-bre-ment. Dernière et triste jouissance de pauvres gens !







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Bonjour les Degas (et autres...)

Illustration de ce que vous venez de lire. Il y a quelques jours alors que la chaleur sévit toujours sur Paris, une jeune étudiante tout ce qu'il y a de bien éduquée et propre sur elle, décide d'aller passer un moment au musée d'Orsay.
C'est alors qu'elle se voit invitée par le contrôleur à attendre ici à l'entrée. Arrive la cheffe, possiblement une laidronne frustrée et aigrie qui s'exclame horrifiée "Ah mais non, ça ne va pas être possible !"
Mais quel délit à telle commis pour se voir ainsi interdite de musée ?
Si vous avez découvert l'affaire ailleurs, vous avez dû ne pas en croire vos yeux non plus. La jeune femme était tout bonnement accusée de présenter un décolleté trop "plongeant". Pour ne pas faire d'histoire, mais se sentant humiliée, la "coupable" se recouvrit d'une veste.
L'histoire ne dit pas si l'étudiante n'a pas invité l'autre bourrique à visiter son propre musée où Manet, Degas ( Le déjeuner sur l'herbe, La naissance de vénus , La source et tant d'autres oeuvres) ne s'embarrassaient pas de vêtements !








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