jeudi 24 septembre 2020



23.- LES AFFAIRES DE FERRAND.- " Aujourd'hui, pour paraphraser le Général, je constate que tout le monde a été, est ou sera chiraquien ! " La tirade n'est pas l’œuvre de Jean-Louis Debré, le seul rescapé de le famille cet été, ni d'aucun compagnon de route des deux grands hommes de la cinquième République. Non, c'est celle du président de l'Assemblée nationale - donc du peuple, donc de nous tous - le jour où elle rendait hommage à Jacques Chirac pour le premier anniversaire de sa mort.
Richard Ferrand semblait ainsi railler la présence, pour la cérémonie, de Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne. Il ne manque pas de culot lorsqu'on sait que lui, a récemment viré casaque en enfourchant le cheval Macron et la politique la plus violemment libérale, après avoir feint de défendre des valeurs humanistes à la gauche du Parti Socialiste. Bref un amateur de soupe comme la plupart de ceux qui se prétendent " en marche ". Qui vont au gré du vent comme les girouettes... 
Finalement la seule chose qui rapproche Ferrand de Chirac, ce sont ses démêlés avec la justice et sa mise en examen pour prise illégale d'intérêt. Ce qui ne manque pas de saveur, lorsqu'on se souvient que le triste sire était tombé à bride abattue sur François Fillon, en sachant pertinemment que si l'ancien premier ministre était inquiété, les votes de droite se reporteraient massivement sur Macron. Et le 23 février 2017 le même Ferrand était chargé par la République en Marche d'énoncer les critères de moralité de ses candidats aux législatives et notamment faire une déclaration d'intérêt pour bien démontrer qu'il n'y avait pas de... conflit d'intérêt ! Et c'est là que ceux qui avaient cru au "nouveau monde" chanté par cette bande de technocrates ambitieux, d'opportunistes prêts à tout, comprirent qu'il ne s'agissait en réalité que de manipulateurs issus de l'ancien monde tant décrié...
Mais enfin il faut bien admettre qu'ils n'ont pas eu si tort que ça, puisqu'ils sont toujours en place et parfois très haut perchés !

" Drôles " de nouvelles 


  • Ce n'était ni Barbara, ni Brel, ni Reggiani, ce n'était pas Cordy non plus, faut pas déconner ! Juliette Gréco c'était une silhouette, une voix, une sensualité. Elle fut, mieux que l'interprète des grands auteurs, l'égérie, la muse... Figuration de l'existentialisme elle fut au centre du mouvement de Saint-Germain des Près, où il n'y a effectivement plus d'après. Si ce n'est par l'incarnation médiocre des bobos. La "jolie môme" en noir, sut mener de beaux combats pour de justes causes. Mais enfin, elle se partageait entre son grand loft parisien et les hauts de Ramatuelle !
  • Mauvaises journée pour le chaud bizz. De l'autre côté de la casserole, c'est Pierre Troisgros qui s'en est allé. D'un âge avancé et à peu prés équivalent à celui de "La Gréco", la chanteuse et le cuisinier n'étaient d'après nos informations pas dans la même voiture ce 23 septembre et n'auraient donc pas succombé d'une sortie de route. Contrairement à la légende, même s'ils souffraient d'un léger embonpoint, les frères Troisgros n'étaient que deux. Pierre était le dernier survivant et cela laisse une chance à tous les saumons de ne pas finir dans l'oseille. Attention toutefois à Michel le successeur qui sévit toujours et surtout à César et Léo qui perpétuent la tradition de cette cuisine française prétentieuse et terriblement onéreuse.
  • Marseille vient d'être placée en "état d'urgence sanitaire". Parmi les mesures draconiennes, la fermeture des bars et restaurants comme au bon vieux printemps dernier. Ce qui aura pour effet de ralentir probablement la propagation du virus, mais surtout, de prévenir massivement les gastros...


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