samedi 5 septembre 2020

 
100 milliards pour financer la campagne présidentielle, c'est un bon début !




4.- 100 MILLIARDS AU SOLEIL ! - Alors vous qui suivez tout ça, y a quoi dans ce plan ? A vous aussi vous pigez pas trop. C'est pour les patrons ! Plus de la moitié des cent milliards ! Ah quand même ! Le reste c'est de la "com" ! Encore ! La "com" comme comédie, depuis le premier jour de "Ma com", non je voulais écrire de Macron. Mais c'est peut-être pas fini parce que les cons, qu'est ce qu'ils l'aiment la com. Je parle pas pour les amis dont c'est le job, la communication. Patrick reste couvert. D'abord ce sont des amis, eux et en plus comment dire, faut bien vivre !
Je sais pas ce qu'y a dedans mais venant de ces gens, je suis contre !. Et d'ailleurs, dés que j'y ai mis le nez j'ai senti que ça puait. Les oxydes de carbone et le kérosène, les tours de passe-passe et les marchés de dupe. Dans le monde d'après on fera comme avant. J'aurais pu écrire pareil : dans le monde d'apprêt on fera toujours semblant. 
On polluera sec mais on verdira la pollution. Histoire de couper l'herbe sous les pieds des écolos qui continueront de se tirailler, non de se tirer dessus entre libéraux mal assumés et gauchistes refoulés. Et pour que puisse reprendre la ronde des bagnoles et les raids aériens - puisqu'il est plus important de sauver airbus et air France que la planète - allez ! prenez et mangez-en tous. Qui n'a pas ces petits milliards ? Pendant ce temps ont jettera un peu d'hydrogène aux yeux des petits moutons. 
Et d'abord, d''où sortent donc ces cents milliards dont il nous parle, le prrrrrremier ministrrrrre, avec son accent de vingerrrrron du rrrrrroussilllon qui semble surrrrrdoué pourrrrrr fairrrrrrre passer des vessies pour des lanterrrrrrrrrnes ? Ces milliards que les libéraux n'avaient pas il y a quelques mois pour sortir l'hôpital public et leurs salariés de leur grande misère, ni évidemment pour financer des retraites équitables par répartition ?
C'est un tour de magie. Mais tandis que les escroqueries, grivèleries, trafic de fausse monnaie sont sévèrement punis par la loi pour le simple quidam tout ceci est parfaitement légal dés lors qu'il s'agit de l'état. Tournez, tournez planche à billet, prêtez, prêtez banque centrale et marchés financiers, nous sommes vos amis et en contrepartie, vous pourrez continuer à saloper la planète, affamer les hommes et diriger le monde à votre guise.
Au total ce sont près de 500 milliards que la bande à Macron a budgétisé pour lutter contre les effets du coronavirus, c'est autre chose qu'une bagatelle. Et où qu'elle est la règle d'or des 3 % ? Surtout si la COVID s'installe dans la durée et que chaque année il faille aider les patrons à le rester... patrons ! Et bien entendu, tout ira aux puissants, aux amis qui nous ont installés sur le trône et cela ruissellera par dizaines d'euros sur les couillons trop heureux de se faire un McDo de plus dans le mois, un week-end au bord de l'eau, de s'abonner à netflix, voire de changer la wolksvagen et qui s'en iront revoter dans deux ans en clamant : "Merci Macron" !
La voici notre République pathétique, que ce président, issu d'un coup de com et de trahison inouï, a célébré ce matin au Panthéon. Sans rougir, car il ignore la honte et l'indignité. Voilà ce que nous serons amenés à subir cinq ans de plus, sauf miracle auquel personnellement je ne crois plus guère - et sachez que ce n'est pas bon signe ! -. 
On n'en finira donc avec de telles boursouflures que lorsque la "Sixième" sera proclamée. De gré mais peut-être de force ! Et qu'un président élu par l'assemblée du peuple représentera réellement la population.
Cela devra repasser - et tant pis si c'est le même bordel que sous la quatrième - par l'élection de gens désignés à la proportionnelle. Et ce ne sera jamais aussi insupportable que cette monarchie présidentielle où un mégalomane trentenaire a été élu avec un vote sur son nom au premier tour de 18 % des inscrits (contre 16% à Le Pen et presque 15% à Mélenchon), mais qui peut compter sur 378 soutiens à l'Assemblée (contre 6 pour le Rassemblement National et 15 pour la France Insoumise)
Et vous appelez ça comment vous ? La démocratie ? La justice ? La liberté ? L'égalité ? Non, je sais vous appelez ça la fatalité. Et en gros, vous vous en foutez ! Voilà pourquoi je vous hais..

URGENT


Annie Cordy (92 ans), inoubliable interprète de "Tata Yoyo" et "La bonne du curée" s'en est allée. 
La poésie perd l'une de ses plus brillantes ambassadrices !

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A propos des 10 petits nègres par Claude Rousset


Aimé Césaire et Léopold Senghor nous ont habitués à ces termes, mais il est vrai que le mot "nègre" employé par un "blanc" a forcément des relents péjoratifs et renvoie à un racisme appuyé par la domination économique, culturelle et colonisatrice.
Ceci n'excuse pas la vague ambiante de bétise qu'on nous inflige.
Plutôt que de réviser toute la littérature raciste (Kipling mais aussi Edgar Poë, Conrad et tant d'autres...) et de déboulonner les statues, il vaudrait mieux expliquer le passé et faire de la pédagogie. La haine appelle la haine.

Ceci dit, si l'abruti de petit fils d'Agatha - qui a changé le titre de son roman, en Anglais - n'a pas compris que dix statuettes ne font pas de mal ou s'il craint de perdre des droits (? domaine public ?) parce qu'on va bouder les librairies qui présentent le livre, tant pis pour lui. Qu'on en fasse tout un roman dans les médias est davantage significatif de notre époque.
Certains veulent même débaptiser
le "pont des Nègres", ignorant
La croix de la Rode qui culmine dans l'Aubrac
à 1400 mètres d'altitude  parmi les vaches

sans doute que le basalte est noir, que les roches basaltiques sont noires et que noir se dit négré en occitan. J'aurais préféré qu'ils pensent que notre beau granite de la Margeride est gris, parsemé de lichens jaunes, avant de changer la jambe de la croix de la Rode, taillée à la rustique, pour une blanchouillarde et formatée moderne !

 

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Mauvaise nouvelle !
j'ai retrouvé mon Béo

Voici une rubrique assez particulière où je vous propose de relire un texte récent - terrible épreuve - heureusement contesté, raturé et rehaussé par la plume rubiconde, rubescente, parfois même flamboyante de mon Béo.  



30.- VIVE L’HUMOUR NOIR ! - Lorsque je croise un noir, un arabe, un asiatique, je ne vois jamais sa couleur de peau. Je me préoccupe seulement de savoir s’il se comporte bien sur terre, quelle que soit sa terre ; s’il aime le genre humain ou s’il sème le mal. là, Jaco, tu t'es déjà fourvoyé : pourquoi te poses-tu de pareilles questions qui ne t'effleureraient pas après avoir rencontré un franchouillard de souche Le manichéisme, c’est ainsi que je le conçois. Et je ne sais si j'ai raison, mais je suis parfaitement incapable de penser et de me comporter autrement. 

Tiens ! Cela me ramène aussitôt à ma bonne - et pauvre - ville de Graulhet, à tous les salopards qui l'ont exploitée - des gens d’ici, bien comme il faut en somme - puis abandonnée, la livrant à une population défavorisée, doit-on vraiment considérer qu'une commune où se retrouvent des pauvres d'origine étrangère leur a été "livrée" ? La formule accrédite la thèse de l'invasion dévalorisée socialement, culturellement. Marginalisée, caricaturée. Je me fous qu'il y ait une majorité de maghrébins (ou est le mal ?) dans le cœur de ville. Ce que je constate, affligé, ce sont les boutiques délabrées, les façades décrépies, les ouvertures murées... qui sont donc des fermetures

Étendons maintenant et voyons ce que le racisme a produit à la fois de plus stupide et pervers. Il m’a fallu prendre beaucoup sur moi pour supporter cette connerie ambiante, flottante, d’apparence badine, voire anodine, puis plus appuyée, prégnante, étouffante, révoltante qui me conduisit à me couper d’une bonne partie de mes relations amicales et familiales. 

Lorsqu’on me suggère parfois très directement, trop directement, que si c’est un petit gars du pays qui fait le con ça passe, mais que si c’est un étranger cela devient intolérable, cela me fait hurler.  pleure pas, nous sommes encore assez nombreux à hurler avec toi Les frontières sont tyranniques ! On est tous du pays où l’on vit sans distinction de race et de classe sociale. Les conséquences, nous les mesurons depuis des décennies, pas dans la même intensité dramatique qu’aux Etas-Unis certes, mais enfin le contrôle au faciès, les poursuites et parfois les "accidents" provoqués par la police, ça existe. Et l’on trouve toujours beaucoup d’indulgence en France, de légitimation et parfois hélas aussi d’approbation, à ce harcèlement racial. la France vote à droite avec une assez remarquable constance et le racisme est toujours de droite

Cette radicalité dans une relation qui devrait être apaisée depuis que l’humanité s’est mise en devoir d’instruire les autres, de leur donner à réfléchir et à libérer toute l’intelligence potentielle, depuis aussi que l’universalisme fut porté par la philosophie des Lumières, cette radicalité se caractérise par une guerre des races tu noircis le tableau, Jaco, on n'en est pas là d’une intensité à laquelle l’Europe n’avait peut-être jamais eu à faire face (à l’exclusion évidemment de l’holocauste et de l’antisémitisme, autre phénomène pas plus glorieux évidemment !) n'oublions pas les joyeuses expéditions coloniales auxquelles s'adonnèrent avec un enthousiasme attendrissant la plupart des puissances européennes

Car bien sûr qu’à force de dénigrement, d’insultes, d’agressions, les blacks et les nord-africains qui sont les plus ciblés, se sont mis eux aussi à cultiver des rancœurs et ce racisme qui dérive trop souvent vers la haine. Ne prenons pas ce face à face à la légère, il est explosif ! excessif : cette vision pessimiste, qui traîne d'ailleurs depuis 30 ans, ne semble pas très réaliste. Les peuples sont souvent plus intelligents que les idées qu'ils expriment

Mais du coup, comme à la marge des réalités de fond, sont venus se greffer les opportunistes du microcosme, les illuminés, les escrocs. Pas de quelconques ronds de cuir, non, des intellectuels. Sociologues, philosophes, journalistes, politiques… Des « têtes d’œuf » peu comestibles ! Qui m’ont ainsi reproché, pas tant de cueillir des cèpes mais de les appeler « tête de nègre ». chez moi, dans le Quercy, cela désignait de gros gâteaux au chocolat On m’a fait les gros yeux, là dis donc ! J’ai d’abord regardé si nous n’étions pas le 1e avril, mais comme cette poussée de champignons était tardive j’ai réalisé que nous étions plutôt à la fin d’octobre. Pas de caméra cachée non plus. Non non, le type ne plaisantait pas.  Maintenant ce sont des cèpes bronzés. Parce que si tu dis de quelqu’un qu’il est nègre tu es un odieux raciste, par contre si tu déclares qu’il est bronzé, là tu es une belle nature. Pas hypocrite pour un sou avec ça ! Pareil pour mon pâtissier, ses têtes de nègres à lui (meringues recouvertes de pépites de chocolat) il a dû les rebaptiser à la hâte : boule choco ! C’est plus joli, non ? ce débat sur la nécessité d'expurger toute formule de ses vieilles "négritudes" - si agaçant qu'il puisse paraître - traduit en fait une évolution positive de nos sociétés

Mais enfin et c’est là que je voulais en venir, les antiracistes - cette nouvelle race, totalitaristes de la pensée, négationnistes de la différence, sectaires illuminées – ont condamné le roman d’Agatha Christie « Les dix petits nègres » à devenir « Les dix derniers » ! Alors certes les pays anglo-saxons, Etats-Unis en tête où le puritanisme ambiant et le crétinisme affolant du fin fond du Wisconsin les ont condamnés à l’effroyable règne de Trump, avaient franchi le pas de la plus affligeante démagogie. Mais chez nous ! S’en prendre à la littérature, en l’occurrence la plus innocente, au nom de la bien-pensance, c’est consternant. Agatha Christie véhicule dans tous ses romans l'idéologie qui dominait dans le Royaume Uni de son époque Décadent ! Je me souviens aussi que la chanson de Sardou - un autre grand auteur contemporain -, « Le temps des colonies » avait été décriée et censurée, alors qu’il se moquait, caricaturait joyeusement les « militaires qui avaient des ficelles au képi, au temps béni des colonies » ! le même Sardou qui cherchait à ridiculiser les associations issues de la Résistance en les appelant "l'amicale des fusillés"

Ce n’est pas en condamnant de vieilles expressions passées dans le langage courant, parfois plaisantes, parfois contestables, qu’on éradiquera le racisme. Que l’on parle de « nègre », de « gris », de « face de citron » ou de « visage pâle » qu’elle importance ? ça me semble d'une importance majeure

Ce qui compte d‘abord, et seulement, c’est d’apprendre à tous, dès l’enfance, qu’il n’y a pas de différence ni de droit supérieur entre les races, de tenir à la télévision où s’éduquent les pauvres d’esprit (toutes couleurs confondues), un discours persuasif conduisant au rejet sans réserve d’un racisme viscéral. 

Ce serait bien plus efficace que de nous priver de l’usage vivifiant du second degré et de la pratique vitale de l’humour. Qu’il soit noir… ou bronzé ! quand le second degré humilie les humbles, on doit l'éviter !






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