samedi 27 juin 2020




26.- UN CRÂNE ? NON, UN COFFRE-FORT ! Vous y comprenez quelque chose à l'économie, à la finance et à tout ce qui n'est pas loin de résonner comme des mots d'une crudité, d'une vulgarité affligeante ? Peut-être êtes-vous, du coup, extrêmement vulgaire aussi, mais je ne vous en admire pas moins. Et ne me répondais pas en me proposant de m'expliquer, je tiens à garder mon ignorance, autant qu'à l'afficher comme une bannière. D'autres c'est la croix... 
Mais attention, j'en connais. Mon frère. Qu'est-ce qu'il a l'air calé celui-ci en économie ! Je me demande s'il ne se lève pas la nuit pour s'en couper une tranche. Parce qu'il en a tellement qu'il est obligé de la mettre au frais. Parfois il entreprend une discussion sur le thème. Un monologue. Je lui dis : OK, ce qui a le mérite de ne pas le relancer ! Quand on dit que les chiens ne font pas des chats, ou le contraire, nous c'est différent. Notre père qui n'est pas au cieux, à fait mieux ! il a fait chat et chien. Bon enfin remarquez, on est pas les seuls frangins à être différents, voire l'exact opposé et ce n'est, en outre, pas un problème du tout. C'était juste une digression. 
Je prends cette dépêche AFP - cela me rappelle le bon vieux temps où je travaillais dessus pour mon journal - qui développe l'idée de Christine Lagarde qui va d'une banque à l'autre, mais attention pour ceux qui ne la connaîtraient pas, elle ne travaille pas au guichet ou dans le placard du contentieux. Non là, c'est le top du top, la crème des patronnes au niveau mondial et je n'exagère pas, même si elle vient de descendre à l'échelon européen. En deuxième Division - je prends cette image dès fois qu'il y aurait des sportifs qui se seraient égarés sur ce blog. Un supporter de Bergame par exemple qui tournerait en rond depuis hier sans parvenir à en sortir... Qu'est-ce que je disais ? Ah oui la crème ! 
Toujours tirée à quatre épingles. Avec ses jupes droites, ses petits yeux cruels et ce sourire entendu je l'aurais bien vu dans la "profession". Bien sûr elle a toute l'allure d'une grande bourge du VIIe arrondissement n'effectuant ses courses que chez Fauchon, Hermé (le pâtissier) et Hermès (le tapissier). C'est d'ailleurs là où elle a dû sympathiser avec la mère Trogneux et son "petit". 
Vous pouvez me dire ce que vous voulez, avec ses jupes droites, ses petits yeux cruels et ce sourire entendu, je l'aurais bien vu tenancière de l'un de ces bordels raffinés du XIXe - mais non pas arrondissement couillons, siècle ! - Un lupanar - de luxe s'entend - spécialisé dans les souffrances délicates, le sado-maso soft... Et puis n'a t-elle pas succédé directement à Dominique Strauss-Khan, lui même grands connaisseur des parties fines, pour ne pas dire intimes ? 
Comment je ne l'aime pas ! Et pourquoi vous me dites ça ? Bon d'accord c'est une amie à Sarkozy et Tapie, de ce point de vue là, entre nous, ça ne colle pas vraiment. Et puis ce n'est pas un crâne qu'elle a, c'est un coffre fort, alors côté cerveau évidemment c'est du liquide. En grosse coupure ! Vous me suivez ? Alors allons-y... 
" Le pire de la crise économique causée par l'épidémie de coronavirus dans la zone euro est probablement passé " a estimé vendredi la présidente de la Banque centrale européenne, raconte donc l'AFP. 
Son optimisme tranche avec le sombre tableau dressé jeudi par le Fonds monétaire international, qui voit en particulier les pays de la zone euro subir une sévère récession cette année (-10,2%). C'est-à-dire qu'au moment où tous les états de la planète tirent une langue comme ça, versent des larmes dans lesquels on se noie de désespoir et que le monde se saigne aux quatre veines et que même les avions, symboles du libéralisme supersonique, hésitent encore à remettre les gaz, Madame Christine annonce que la crise est derrière nous. Il ne lui aurait d'ailleurs pas fallu beaucoup plus d'élan pour qu'elle vienne nous assurer que cette crise constituait, en somme, une bénédiction. 
Un tel optimisme teinté d'enthousiasme tendrait à démontrer que l'argentière en chef a vaincu sa crise personnelle à grand coup d'antidépresseurs ou alors qu'elle a eu vent de l'injection dans l'économie européenne d'un fonds de relance de 750 milliards. Alors certes si j'avais d'un coup 750 milliards qui me tombent du ciel, je relativiserais ma dépression et me sentirais mieux au moment d'emménager mon terrain et d'installer trois poules - ce qui n'est pas rien, ceux qui n'en ont qu'une savent ce que c'est, surtout si elle à des goûts de luxe ! - Mais mon soulagement serait forcément altéré par la perspective d'avoir à les rendre. Surtout que ceux-là seront financés par des emprunts massifs et moi, des massifs j'en connais qu'un, c'est le central. Et je ne l'imagine pas aussi généreux que la banque... centrale ! 
Je vous embrouille ? C'est normal, c'est ma seule arme pour essayer de me dépêtrer d'un dossier que j'ai ouvert, sans l'ombre d'une compétence. Mais si mon propos est vide, le sien, celui de la maîtresse de l'horloge économique, me semble pareillement frappé de vacuité. Elle dit de la crise : " qu'elle va transformer l'économie " et que " les compagnies aériennes, les hôtels et le secteur des loisirs se développeront dans un format différent, tandis que de nouvelles industries vont émerger." (???!!!!)
Débrouillez-vous avec ça ! Ce n'est plus à la tenancière de maison de tolérance que nous avons à faire, mais à une cartomancienne, l'une de ces braves diseuses de bonne aventure. Elle aurait quelque part l'intention de rassurer les gogos, de les inciter à la dépense pour récupérer tout ce pognon qui dort roulé en boule sous l'édredon que cela ne m'étonnerait pas. 
Sacrée Christine, sacrée farceuse ! Elle est décidément experte en toutes choses...


"Drôles" de nouvelles

  • Et voilà ! Celle-là elle vient de tomber et elle n'est pas bonne ! La Ligue 1 va reprendre le 23 août (c'est du football !) et moi qui espérait que le championnat était définitivement annulé ! A ce train-là, vous allez voir que les avions vont se remettre à voler ! Et qui sait même s'ils vont pas rouvrir Roland-Garros ! Reste plus qu'à espérer la deuxième vague...

  • Hollande est allé donner des conseils à Macron. "Faut de l'apaisement" qu'il lui aurait soufflé, "de la réindustrialisation dans la province en souffrance", "des chèques pour les pauvres afin qu'ils reprennent cette sale (stoko) manie de consommer à tort et à travers... " Je crois que Hollande n'a, en réalité, débité que des conneries à son "judas". C'est de bonne guère même si l'autre malin aura aisément saisi l'entourloupe.
    Une bonne baffe aurait été plus efficace !

  • Hélène Ségara est atteinte d'une maladie rare. Vous me direz qui est Hélène Ségara ? C'était une chanteuse, enfin quelqu'un qui criait dans un micro avec des trémolos insoutenables. Et voyez, ceux qui l'avaient entendu chanter se moquaient de cette pauvre fille sans savoir qu'elle était malade ! C'est bien la preuve qu'il ne faut jamais accabler les gens, quoi qu'ils fassent même si cela nous est particulièrement pénible, sans connaître la terrible réalité de leur existence.

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