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10.- LES DORADES MASQUÉES - Alors je ne sais si nous l'avons déjà évoqué, mais peu importe ! Il est de salubrité publique de le faire rentrer au burin dans le cerveau de plomb de tous les suiveurs qui votent libéral depuis toujours : lorsqu'une crise économique majeure les frappe, les tenants du privé, les pourfendeurs des "assistés", viennent pleurer misère auprès de l'état ! Là, y a plus "d'état providence" ! Pour sauver leurs petites -ou grosses- entreprises, leurs cabinets, leurs études, leurs officines, leurs commerces, là c'est normal ! Tous ces gens qui fuient l'impôt, qui amassent des fortunes et viennent aujourd'hui mendier cet argent public auquel ils contribuent si peu, son pathétiques ! J'ai envie de dire de sombre connards, de grosses merdes, mais pathétiques c'est plus classe, non ?
Cela fait immanquablement penser aux champions, vedettes et autres infâmes tricheurs qui filent à l'étranger - dans les paradis fiscaux de préférence - mais qui viennent se faire soigner à l'hôpital public quand ça va pas trop.
Cela fait immanquablement penser aux champions, vedettes et autres infâmes tricheurs qui filent à l'étranger - dans les paradis fiscaux de préférence - mais qui viennent se faire soigner à l'hôpital public quand ça va pas trop.
Ils sont riches, célèbres et... minables !
Et donc pour M. Macron rien n'est trop beau pour ceux qui l'ont fait élire : 400 milliards d'euros de mesures d'urgence ? Non ! vous retardez d'une petite rallonge. D'une semaine de rotatives pour imprimer des jolis sous-sous tout neufs ! Oh pas des masses ! 60 milliards de plus, qu'est-ce que c'est de nos jours ?
Et alors évidemment vous comprenez bien que dans ces quelques euros de rab, il est d'abord question de filer un coup de pouce supplémentaire aux copains. Ça fait très démago, très "ancien monde", mais ça marche toujours... 18 milliards d'euros pour le secteur du tourisme où l'on ne se mouche pas du coude. Le luxe, le homard, les beaux apparts, les yachts, que voulez-vous ça te classe un bonhomme de cordée.
600 millions pour la French Tech ! Cherchez pas ! Ce sont les jeunes " qui n'en veulent ", ceux qui nous inventent des jeux vidéos indispensables, des montres qui allume le four et des fours qui donnent l'heure ... non ça c'est pas eux qui l'ont trouvé, c'est vieux comme le monde. Et puis encore 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique. C'est vrai qu'on a dû prendre un sacré retard avec les gros transporteurs et les avions de chasse !
600 millions pour la French Tech ! Cherchez pas ! Ce sont les jeunes " qui n'en veulent ", ceux qui nous inventent des jeux vidéos indispensables, des montres qui allume le four et des fours qui donnent l'heure ... non ça c'est pas eux qui l'ont trouvé, c'est vieux comme le monde. Et puis encore 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique. C'est vrai qu'on a dû prendre un sacré retard avec les gros transporteurs et les avions de chasse !
En somme, nous voici dans le monde d'après. Pas celui dont ont rêvé, mais celui que l'on craignait ! Enfin, il y a des pessimistes de mon genre qui n'ont jamais envisagé que cela puisse changer d'un iota. Sauf dans la communication. Car là non plus rien n'a changé. Le "bronzé" sait où il va - si vous cherchez la direction, il suffit de vous retourner c'est droit devant - et il va aussi savoir trouver les mots, les sophismes, les palinodies pour leur faire croire le contraire… Aux cons, aux confinés, aux compatriotes...
C'était quoi les leçons à tirer de la crise sanitaire et de la magnifique récession qui se profile ? Des salaires largement revus à la hausse pour les gens utiles, les soignants, les fonctionnaires, les gens de terrain, avec un net rééquilibrage salarial entre les trente pour cent les plus riches, qui peuvent largement favoriser le bien être des soixante-dix autres.
Et puis aussi, et puis bien sûr, il fallait bloquer les transports aériens. Il n'y avait rien à faire. C'est ça qui est incroyable et incroyablement rageant ! Il ne s’agissait pas d'arrêter la navigation aérienne. Il n' y en avait plus. Il suffisait de dire à ces messieurs, vous êtes libres. Vous pouvez voler de vos propres ailes. Mais sans kérosène. Putain que c'était bon ça ! On aurait plus vu que des oiseaux dans le ciel et, de temps à autres, un commandant de bord déployant ses bras !
Pareil pour l'auto. Bon, l'OS de Renault aurait un peu couiné comme un Scénic au freinage, mais enfin on lui aurait vite dit : "Tiens coco, voilà tes 1500 euros et reste chez toi. Fais pousser tes patates dans un jardin potager et partagé. Elles seront meilleures - les patates - et au moins tu te rendras utile..."
Alors donc on fait le bilan. Les "ingénieux et leurs gadgets augmentés", les "navions" et les "tutures" d'accord, mais pour notre "train-train" à nous, rien du tout ! Pas un centime dans les banquettes trouées des Intercités. Cela fait tout de même deux siècles que de la locomotive à vapeur au TGV, des pauvres bougres se cassent le cul à la fourche, à tracer à travers la France, l'Europe aussi et même le monde, des milliers de kilomètres de voie ferrée qui ont parfois salopé le paysage et tué pas mal de gamins en ramassage et de pèlerins allant à Lourdes, au passage... Cela fait deux siècles et voilà les libéraux, la bande à Macron - il a de la suite dans les idées, car ses cars c'était déjà pour tuer le train !- qui nous laissent les voies se rouiller et la voix du chef de gare s'érailler. Tout ceci finissant immanquablement par dérailler.
C'était pourtant bien le train ! Silencieux, propre, égalitaire. Et tenez, voilà peut-être ce qui leur déplaît fortement aux libéraux. C'est ce mot : égalitaire. Vous vous rendez compte, ces communistes de la SNCF, ils ont même supprimé les wagons "classe affaire". Ils voudraient nous faire voyager avec les gueux !
Or donc, avec "Se fédérer" peut-être avec Ruffin ou "Resistansia" nous allons le mener ce combat pour plus de justice. Il sont trois, nous sommes sept. On va quand même pas se dégonfler ? Et on ira tous en vacances. C'est pas beau ça ! un voyage en train et en famille pour aller la mer ? Surtout la vraie, celle où il y a des vagues, des côtes escarpées et des poissons... A Biarritz ou au Touquet . On leur dira aux Tropéziens, aux trop pèseux, que la mer c'est pas fait pour pisser dedans et hurler comme des demeurés en jouant au volley. Avec tous ces gens mal élevés, sans respect, ça vous étonne que les poissons se soient barrés depuis longtemps de la Méditerranée ? Les seuls qui restent, ce sont les huîtres qui ne nagent pas assez vite, les méduses parce que personne n'en veut et les dorades parce qu'on les a confiné dans des filets, alors qu'elles n'étaient même pas malades ! On va les revoir bientôt entre la Grande-Motte et Antibes, on les reconnaîtra aisément. Elles seront masquées....
Bon voilà. En résumé, il va y a voir 460 millions dans la trésorerie de ceux qui ont déjà trop.
460 millions contre la planète !
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En premier, voici un courriel de Danielle de Nevers. Le fait d'habiter à Nevers et de se prénommer Danielle, constitue tout de même une singulière circonstance atténuante à son attachement incompréhensible à ce blog.
Ensuite vous lirez la brève missive de Patrick de Toulon, enfin, des environs. Un ancien journaliste huppé (France Info, RFI), un type exquis bien qu'il se compromette patronymiquement s'entend, avec un préfet de Paris extraordinaire - à ne pas confondre toutefois avec Jean Moulin - !
" Salut Jaco,
À la lecture des deux dernières pages du blog inspirées lors du week-end à Graulhet chez ton papa, je me dis que certains de tes lecteurs récents vont peut-être découvrir et apprécier (?) un Jaco légèrement différencié de celui qui - habituellement - se montre "croquant" (Jaco le croquant !...), ou "mordant" (dans le sens "croustillant" des deux termes)... Sérieux et humour compris (ou pas ?...).
Je veux dire le Jaco qui personnellement me touche profondément, au point de me faire monter les larmes aux yeux chaque fois que tu te mets à parler de ta famille, et en particulier de tes parents.
Après l’épreuve encore récente du décès de son épouse - ta maman - il est évident que pour ton papa l’arrivée printanière de la pandémie et le confinement-déconfinement qui s’ensuivent ne pouvaient pas être bénéfiques pour sa santé (tant physique que psychologique) qui, jusqu’alors, se maintenait tant bien que mal dans son cadre de vie habituel préféré.
À quoi s’ajoute la désertification économique, sociale et médicale que tu décris si bien et qui, à Graulhet comme ailleurs, laisse tant de populations à l’abandon... On est las de le dire, de le dénoncer : honte à ceux qui gouvernent et n’en ont rien à foutre !!!...
Je comprends bien que tu garderas toujours en mémoire cette vision affaiblissante, diminuante, dévalorisante (que des mots qui "tirent vers le bas") de ce papa dont tu parles toujours pudiquement avec admiration, respect, amour...
Mais finalement, la reprise du cycle bi-mensuel des visites à Graulhet lui procurera peut-être un peu de réconfort et l’aidera à "se retrouver" pour aller jusqu’au bout du chemin sur lequel il s’est engagé ?!?!...
Reste à savoir si cette perspective est souhaitable, pour lui comme pour ceux qui l’aiment ? Il est déjà assez difficile de se dire - selon ta formule imagée dans le blog - "qu’il part en couilles"... Ce qui, si je peux me permettre, est préférable à "partir en fripouille" !...
Quant à nous - la génération qui suit - avec les "exemples" vécus dans chaque famille, on a effectivement sous les yeux et dans la conscience le tableau de ce qui nous attend à force de trop vieillir !...
Mais on verra ça plus tard !!!..."
_____________________
" Salut l'ami,
Je ne t'écris pas souvent, mais je te lis chaque jour avec... appétit ! J'irai presque jusqu'à oser le "goulûment". Et ce matin, j'ai envie de te remonter le moral (ou pas !...) Dis-toi que les prix des marchés de l'Aubrac feraient rêver ici : j'ai entraperçu des fraises à 18 € le kilo à Rocbaron. Je surnommais déjà cet endroit Boca-Raton, mais cette fois, c'est sûr, nous sommes en Floride. Tout ça à cause de ces feignants de profs qui n'ont pas voulu aller les ramasser pendant leurs longues vacances... "La France est une banlieue merdique comme dit mon copain Mohamed aux flics" (Coluche).
Je te bise, au mépris de toutes les cons signent ! "
Je ne t'écris pas souvent, mais je te lis chaque jour avec... appétit ! J'irai presque jusqu'à oser le "goulûment". Et ce matin, j'ai envie de te remonter le moral (ou pas !...) Dis-toi que les prix des marchés de l'Aubrac feraient rêver ici : j'ai entraperçu des fraises à 18 € le kilo à Rocbaron. Je surnommais déjà cet endroit Boca-Raton, mais cette fois, c'est sûr, nous sommes en Floride. Tout ça à cause de ces feignants de profs qui n'ont pas voulu aller les ramasser pendant leurs longues vacances... "La France est une banlieue merdique comme dit mon copain Mohamed aux flics" (Coluche).
Je te bise, au mépris de toutes les cons signent ! "
___________________
A bientôt....
Eh oui ! Tout a une fin. Provisoire. Après trois mois de Macronique non stop, je vais demain décrocher et déroger à la quotidienneté à laquelle certains d'entre-vous s'étaient habitués. Je souhaite vivement qu'ils sachent prendre sur eux, plutôt que de penser immédiatement au suicide. D'autant que je devrais revenir, le lendemain, soit pour vous, samedi. Un déplacement inopiné va m'éloigner de mon PC quelques heures et je ne suis pas encore mûr pour faire la même chose avec mon androïd.
Durant la période estivale, la fréquentation forcée des petits-enfants (mais non je déconne, pas forcée du tout, mais au contraire bénie...) me laissera également moins de disponibilité. Mais je promets à ceux qui apprécient ma présence épistolaire de faire le maximum pour demeurer le plus souvent à proximité.
Bien vu "mon Pierrot"
Il a pas choppé le virus l'ami Pierrot et il perd pas la boule non plus.
J'écrivais a Francis B. de la Réunion qui m'a transmis le joli bébé,
que si l'on ne classait par Perret parmi les monstres sacrés de la chanson, il figurait tout de même parmi les sacrés troubadours qui nous ont enchantés par leur talentueux humour.
J’éprouve une grande affection pour ce type plein d’humanité et de tendresse
A bientôt....
Eh oui ! Tout a une fin. Provisoire. Après trois mois de Macronique non stop, je vais demain décrocher et déroger à la quotidienneté à laquelle certains d'entre-vous s'étaient habitués. Je souhaite vivement qu'ils sachent prendre sur eux, plutôt que de penser immédiatement au suicide. D'autant que je devrais revenir, le lendemain, soit pour vous, samedi. Un déplacement inopiné va m'éloigner de mon PC quelques heures et je ne suis pas encore mûr pour faire la même chose avec mon androïd.
Durant la période estivale, la fréquentation forcée des petits-enfants (mais non je déconne, pas forcée du tout, mais au contraire bénie...) me laissera également moins de disponibilité. Mais je promets à ceux qui apprécient ma présence épistolaire de faire le maximum pour demeurer le plus souvent à proximité.
Bien vu "mon Pierrot"
Il a pas choppé le virus l'ami Pierrot et il perd pas la boule non plus.
J'écrivais a Francis B. de la Réunion qui m'a transmis le joli bébé,
que si l'on ne classait par Perret parmi les monstres sacrés de la chanson, il figurait tout de même parmi les sacrés troubadours qui nous ont enchantés par leur talentueux humour.
J’éprouve une grande affection pour ce type plein d’humanité et de tendresse
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