Maman et ses anges gardiennes de l'EHPAD de Briatexte
3.- SPECIAL COLERE POUR PATRICIA, ANNICK, VERO ET TOUS LES AUTRES - Pour avoir aussi peu d'égard envers les soignants, il faut n'avoir jamais été malade. Ou vieux. Cela se peut et ce n'est pas une tare. L'ignorance n'est pas en soi une tare, elle une absence légale de connaissance et parfois de conscience. Or c'est ce qui court le plus les rues l'ignorance. Nous constituons tous, autant que nous sommes, une addition d'ignorance qui dépasse largement le montant pourtant astronomique du déficit budgétaire de la planète en ce premier semestre 2020. Et l'entendement.
Il y a ceux qui le sont un peu moins, ignorants, que les autres. Ce sont les plus malheureux car ce sont eux aussi qui mesurent le mieux les incommensurables abysses de leur ignorance. Elle est à ce point considérable, qu'ils ne prennent même pas la peine, pour se rassurer, de déplorer l'ignorance universelle et galaxique de ceux qui les entourent et qui n'en ont pas la moindre idée. Ni même la peine, le souci, la honte. Ils en viendraient même à les envier. Je n'ai rien à dire, clamait dans un phrasé toujours à bout de souffle et de jubilation Raymonde Devos, et je tiens à ce que cela se sache...
Mais la ministre de la santé ! Agnès Buzin qui laisse les CRS charger les manifestations des personnels soignants à l'automne, parce que ces manants osent quémander un peu de considération. Un peu de pognon et des moyens de bosser décemment. Elle, hématologue, professeur d'université, elle ne l'a donc jamais décelée cette détresse intérieure sur le plan humain, ni même pris la peine de l'observer cette décrépitude extérieure et donc bien visible, des murs et des fondations de l'hôpital public.
Lorsqu'elle distribuait ses poignées de millions en guise d'aumône, jurant qu'elle n'avait rien d'autres en retournant ses poches, tandis que quelques mois plus tard en pleine panique sanitaire et bien plus économique encore , avec leur vrai coeur de capitalistes endurcis, ils sortiraient des milliards de partout pour sauver banque et gros bonnets. Ah oui ! elle n'avait que quelques millions à leur jeter en pâture pour qu'il la ferme, sinon c'était la matraque. Et pourquoi pas la prison... Et puis ça ira comme ça ! Elle avait bien trop à faire. Griveaux, adepte de la branlette publique lui avait ouvert la voix royale de la mairie de Paris. Elle en rêvait, a-t-elle déclamé à la tribune comme sur un scène théâtrale. Alors les femmes de ménage au smic, frappées de hernie discale et de faillite à chaque fin de moi, elle s'en tapait bien le coquillard. Et l'Hippocrate par la même occasion.
Cela n'a rien de politique et je hure que s'il était agi d'une de mes camarades, mon jugement aurait été pareillement dépourvu de concession. Mais il se trouve qu'elle était encore de ce bord là où l'humain ne revêt d'intérêt que s'il a atteint un certain rang social tout en s'éloignant sensiblement des Hauts-de-Seine.
Lorsqu'elle distribuait ses poignées de millions en guise d'aumône, jurant qu'elle n'avait rien d'autres en retournant ses poches, tandis que quelques mois plus tard en pleine panique sanitaire et bien plus économique encore , avec leur vrai coeur de capitalistes endurcis, ils sortiraient des milliards de partout pour sauver banque et gros bonnets. Ah oui ! elle n'avait que quelques millions à leur jeter en pâture pour qu'il la ferme, sinon c'était la matraque. Et pourquoi pas la prison... Et puis ça ira comme ça ! Elle avait bien trop à faire. Griveaux, adepte de la branlette publique lui avait ouvert la voix royale de la mairie de Paris. Elle en rêvait, a-t-elle déclamé à la tribune comme sur un scène théâtrale. Alors les femmes de ménage au smic, frappées de hernie discale et de faillite à chaque fin de moi, elle s'en tapait bien le coquillard. Et l'Hippocrate par la même occasion.
Cela n'a rien de politique et je hure que s'il était agi d'une de mes camarades, mon jugement aurait été pareillement dépourvu de concession. Mais il se trouve qu'elle était encore de ce bord là où l'humain ne revêt d'intérêt que s'il a atteint un certain rang social tout en s'éloignant sensiblement des Hauts-de-Seine.
Tout à l'heure, je pensais à maman. J'ai atteint la conviction qu'aussi loin que l'on puisse s'aventurer sue les chemins de la vie et jusqu'à la dérive, on continue à penser à sa maman. Avec résignation et distance évidemment, mais en toute fidélité. Et lorsque je repense à maman, je revois intangiblement les personnes qui ont compté le plus pour elle, durant ces derniers années sur terre. Papa bien sûr, deux amis et ses femmes de ménage, mais aussi et surtout celles qui ont été là, tous les jours, à toute heure, dans la peine et les pleurs, les oublies et la merde, les furtives rigolades et vestiges de joies,. C'était elles, Annick, Véronique, Chantal, Emilia, les têtes d'affiche de cet interminable série qu'est la fin d'une vie. Mais aussi Nadine, Carmen et Zohra, ces femmes de salle qui ne savaient pas forcément bien dire les choses lorsque maman criait qu'elle voulait partir, mais la douceur de leur main caressant sa joue devenait alors d'une miraculeuse douceur. D'un doux réconfort. Et même Robert le cuisinier avec sa charlotte sur les quatre cheveux en bataille lui offrait le bonheur d'un sourire, du mot, d'un geste. Justes et délicats.
C'est mon leitmotiv et mon unique motivation depuis une bonne décennie déjà : ces gens valent dix fois plus que les commerciaux, les notaires et les footballeurs - je dix dix, je pense mille ! -. Et quelqu'un peut-il me dire pourquoi ils touchent dix, parfois cent fois moins ?
Et êtes-vous bien décents (?), vous qui me dites au fil de vos mails bien sympathiques au demeurant : " De toute façon tu n'y changeras rien... "
Je vous emmerde !
"Drôles" de nouvelles
- Et voici que comme on le prévoyait, l'état nous entraîne dans ce jeu totalement infantilisant des couleurs de départements. Le Gers, la Loire-Atlantique et la Mayenne sont passés au vert, en raison de la baisse de l'activité du virus, nous explique le ministre Véran qui a défait d'avoir vu venir la crise, démontre qu'il maîtrise parfaitement les trois couleurs. Bravo."La chasse aux masques", "Le jeu des 100 bornes" et maintenant "Trouve la bonne couleur" ils sont très inventifs au gouvernement pour nous distraire...
- Autre jeu, celui de la Bourse. Un jeu de riches. Et cela me fascine. Je n'y ai jamais rien compris. Mais depuis qu'elle s'est cassée la gueule, c'est extraordinaire. C'est un véritable effet "yoyo". Je sais pas si vous avez remarqué, un jour elle est monte de 2 %, le lendemain elle baisse de 2 %. Ce qui fait que depuis sa chute elle ne bouge pas. C'est à croire qu'il y a quelqu'un qui s'amuse à l'animer en prenant bien garde de ne plus la faire reculer. Un jour au vert, un jour au rouge, cela devrait plaire à Véran. S'il le faut, il est dans le coup !
- Il parait qu'il y avait un patient infecté à la Covid 19 le 27 décembre, soit bien avant que ne débarque le premier Chinois ! Ce sont deux banlieusards de la virologie (Bobigny et Bondy) qui ont découvert le pot aux roses. Sans doute ne livreront-ils pas le nom du "coupable" en pâture aux résos-socios, sans quoi le lynchage vaudrait le coup d'oeil.
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