dimanche 3 mai 2020

Celle-là j'aurais aimé la trouver seul, mais je la dois encore à mon ultramarin Francis B, qui ne doit pas en voir tant que ça des vaches à la Réunion ! Bon, les puristes objecteront que ce n'est pas une "aubrac". Certes, mais elle ressemble beaucoup à la " simmental " élevée ici et qui  nous donne l'excellent " laguiole"   

2.- CORONAVIRUS : LES ENFANTS D'ABORD ! - Mais qui a eu cette idée folle de renvoyer nos gosses à l'école ? Cette fois ce sacré Charlemagne n'y est pour rien. Pas plus que France - Galles remis à la saison prochaine pour cause de pandémie. J'y reviens - pas à l'école mais au sujet, alors qu'il n'en finit pas d'encombrer l'antenne - sous l'angle où à mon avis il doit être posé. Avait-on besoin de faire tout ce tintouin, alors même qu'il ne restera le 11 mai prochain, qu'une trentaine - ouvrée - de jours d'école ? 
Il s'agit tout de même d'un dispositif lourd, relativement compliqué à mettre en place et forcément anxiogène pour les enseignants. Et je ne parle pas des parents. Non, n'en parlons pas ! De cette génération qui a pondu des mômes comme s'ils étaient plus précieux que ce que nous faisions avant. Uniques, exceptionnels ! Les premiers et les seuls en somme. Qui les couve comme s'il s'agissait de petits oiseaux dans un nid. Les protège dans la ouate. Les gâte sans mesure, les pourrit à coup sûr. Les laisse faire, hurler, gouverner. Ben oui quoi, ils sont si petit, si mignon, si tout ça quoi. Uniques, exceptionnels ! 
Et tandis que la maman - ou le papa qui est a peu près aussi gaga - est ordinairement fourré.e chez le pédiatre dès qu'il y a une rougeur sur les fesses ou une dent qui bouge, puis directement aux urgences dès que la température dure ou que la selle est molle, voici qu'on leur suggère d'envoyer leurs petits au casse-pipe, de monter les premiers au font en temps de guerre. J'ai fait mes recherches pour m'apercevoir que ni Raymond Poincaré ( pour qui ça ne tournait pourtant pas bien rond ) en 1914, ni Albert Lebrun en 1939, n'avaient oser réquisitionner les enfants lors des premiers assauts.
Ce sont donc les petits du primaire, puis du secondaire qui vont aller mettre le pied sur le coronavirus, s'il ne leur saute  pas aux bronches, nous pourrons y aller nous autres, les étudiants, les adultes et les retraités. Et durant tout ce temps intermédiaire, qui va paraître bien long aux jeunes papas et mamans, le premier ministre suggérera peut - être aux vieillards des maisons de retraite de sortir sur les balcons et dans les cours pour faire du bruit : claquement de dentiers et pets retentissants devraient ainsi honorer nos chères têtes blondes. Et même les crépus, les rouquins, car devant tant de sacrifice, l'éducation nationale est une et indivisible.
Toutes les mesures de sécurité sanitaire ont été évaluées et seront mises en place argueront les technocrates de la rue de Grenelle qui ont bien calculé la distance de séparation des chaises, la position à tenir dans la cours de récréation, la vitesse à laquelle les enfants devront se rendre à la cantine et le nombre de kilos de savon nécessaire pour chaque établissement. Multiplié par pi au carré, cela donne grosso modo un taux de probabilité de contamination à la Covid-19, équivalent à la tête à toto. 
Donc tout va bien, ces salopiots ne ramèneront pas le virus à papa et maman qui l'auraient sinon, renvoyé dans le circuit pour une deuxième vague mortelle et un reconfinement de quelques mois... 
Et bien, malgré ces arguments philippiens et blanquerdiers, je ne pige toujours rien à cette frénésie scolaire, même si le prestige du cartable et du diplôme est chez nous presque aussi démesuré que celui de l'uniforme. Si nous ne redoutions d'être taxé de mauvais esprit - Dieu nous en préserve ! - nous y verrions bien quelque arrière pensée archi-libérale, l'obsession de ne pas laisser les gens sans rien faire, avant qu'ils ne s'aperçoivent que c'est finalement bien pratique et que plutôt que de distribuer des milliards aux patrons pour faire tourner leurs usines, ils feraient mieux de les donner directement aux gens pour qu'ils profitent un peu de la vie chez eux. C'est pas trop libéral peut-être ça, comme doctrine, non ?
Remettre les parents au travail certes, mais plus encore ces feignasses d'enseignants. On s'en est bien aperçu qu'ils ne voulaient rien faire ces fonctionnaires, lorsque Mme Sibeth leur a proposé d'aller aux fraises dans le Quercy. Pourtant c'est beau ça, le Quercy ! Et en plus c'est même plus du tout en rouge qu'il a dit le docteur Salomon. Ah ! pour se baisser et cueillir des fruits, ils n'y sont plus les instituteurs ! Si c'est pas malheureux ! 
Bon enfin là, il va falloir qu'ils y reviennent dans les classes. Qu'ils y plantent les enfants tous les mètres, comme des rangées de tomate.


" Drôles " de  nouvelles

  • De source sûre (Marianne) nous n'aurions pas importé le virus de Chine comme toutes les thèses l'avançaient jusque-là. Nous aurions notre production bien à nous. C'est une étude en cours, menée par l’Institut Pasteur à Paris qui le soutient. Dans leur publication les chercheurs affirment que l’apparition et la diffusion du virus sur le territoire français ne sont pas uniquement liées à des infections venant de Chine ou d’Italie. Une troisième souche aurait fait son apparition en France. Comme quoi le savoir faire français, même en matière de virus, n'est toujours pas qu'une simple vue de l'esprit.
  • La maire de Lourdes Josette Bourdieu et le président des hôteliers-restaurateurs s'adressent en coeur à Edouard Philippe pour le prier de sauver Marie, Bernardette et toute la bande de fumistes qui engraissent les commerçants de la petite ville pyrénéenne qui, sans l'imagination débordante d'une mythomane en mal de notoriété serait totalement inconnue. Et donc nullement obligée de faire l'aumône à l'état, afin de poursuivre la supercherie. Je ne sais même pas si le Football Club Lourdais aurait été huit fois champion de France entre 1948 et 1968. Ce qui relevait aussi du miracle. Mais là, c'est l'amateur de rugby qui vous parle !
  • Déjà proclamé et réitéré par les amis de M. Hollande à la faveur des attentats terroristes, voici que l'état d'urgence ( sanitaire cette fois)  est prorogé jusqu'au 24 juillet. Ce qui signifie en gros que n'importe qui à n'importe quel sujet peut vous importuner si vous ne faites pas là où l'on vous dit de faire. L'état d'urgence, ils aiment ça les libéraux. Ça leur donne de l'importance. Et avec des moutons, dont on se demande si ça ne leur plait pas aussi (?) c'est plutôt facile à appliquer...

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Une pointe d'Estragon 


Tiens, un petit mot de mon écrivain préféré (avec Bernard Oustrières et Marc Archippe), Gérard Estragon. Un dentiste repenti ( je les aime bien les dentistes parce que je suis maso, ils m'ont martyrisé toute leur vie), un vieux militant "coco" un peu rangé aussi, un coureur invétéré (mais non pas de jupons voyons, que dirait Marianne !) et donc un écrivain joyeux, sombre, atypique. Un esprit libre comme il en faut, je sais pas vous, mais moi oui, comme il en faudrait encore bien davantage pour se rassurer.

Chers amis 
Ne relâchez pas votre vigilance , appliquez les consignes et notamment les gestes barrières. Je me permets de vous suggérer un geste barrière très important . Ignorer ce geste barrière risque d'avoir des conséquences dramatiques sur la santé mentale de nos concitoyens : avec la main droite si vous êtes droitier, tendez votre index , bien tendu, l'index ! et de la pulpe de votre dernière phalange appuyez fermement sur le bouton OFF de votre téléviseur. 
Renouvelez l'opération avec votre récepteur radio, mis à part quelques heures d'écoute pour France musique de 18 à 20 heures par exemple . 
Quant aux autres moyens de désinformation, de propagande et de bourrage de cranes (je sais ça va être dur!!!) : balancer l'ordi dans la rue, ça n'est pas facile, réduire la tablette au silence, c'est cruel, le smartphone... non pas mon smartphone !!! alors : que faire? comme dirait l'autre. 
Mettez en place des filtres puissants qui éliminent tout ce qui vient troubler votre paisible confinement. Gardez, les amies les amis, les parents, les enfants, tenez vous à distance des chaines d'info (?), de tous ceux qui vous traquent avec des articles anxiogènes, des penseurs fatigués qui se croient obligés de nous délivrer un avis sur cette période inédite. 
Mettez en mode veille les écrans, ça repose ! 
Au fait, mon petit fils vient de découvrir ce qu'est (ou était) une lettre : << C'est génial Grand père, tu écris ce que tu veux sur une feuille de papier, tu glisses la feuille dans une pochette (une enveloppe!) tu colles un petit carré vert ou rouge au dessus de l'adresse de mon appartement à Paris, et je reçois de tes nouvelles. Magique ! a t'il ajouté. 
Finalement je vais m'y remettre, j'ai retrouvé le stylo Mont Blanc de mon père. 

NDB (Note du blogueur) : Merci cher Gérard. Bien d'accord avec toi. Il me semble que nous sommes très nombreux à fustiger les chaînes info et la télé en général. C'est ce que je fais à longueur de blog. Mais qui - parmi ceux qui l'approuvent bien sûr - font suivre Macronique  ? C'est une vraie chaîne de résistance, d'indignation qui doit se créer. 
De la même façon que si personne ne regardait ces infos en continu, elles n'existeraient déjà plus. Elles n'auraient jamais dû exister.... 

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Gare au Covid 



Des chansonnettes, des parodies il y en a tous les jours et de forts bonnes. Quelques unes plus médiocres mais peu importe. L'une des premières, La Tendresse de Bourvil revisitée ne sera probablement pas égalée, aussi bien  par le moment où elle a été conçue, que pas sa qualité technique et le talent de ses intervenants. 
Mais j'aime beaucoup, vraiment beaucoup ce "Gare au Covid". Il y a entre la qualité du texte, la puissance du contenu et la finesse de l'interprétation, quelque chose de plus. Tiens je le dédis à Jean-Noël P., le chanteur pyrénéen que nous avons vu ici même il y a quelques semaines, un Brasséniste-guitariste grâce auquel j'ai passé quelques soirées enchantées, en chantant... Et merci Marcel V. mon vieux camarade syndicaliste et rugbyman du Var... 





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