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Il pleut à verse, je suis à l'abri. L'ennui me guette, j'ai toute la vie. Et pas de maladie... |

1.- LE NOUVEAU MONDE DE LA DEMAGOGIE - Dans les discours dépourvus de sens, d'âme et de moelle, le jeune protégé des Rothschild qui nous sert de président, surpasse, surclasse même, tous les autres. La vacuité de la fonction qu'il incarne est tout de même hors norme sous la cinquième République même si ses deux prédécesseurs avaient donné bien du grain à moudre aux pourfendeurs du régime "gaulliste" que je me vois contraint de rejoindre désormais, dés lors que la notion d'homme providentiel ne prévaut plus, puisque l'ayant-droit de l'Elysée n'en a vraiment plus rien, de providentiel.
Mais alors là, celui qui se prétend imprégné de philosophie, vient à la faveur du premier mai de nous servir un modèle de discours spécieux et néanmoins creux, qui demeurera probablement dans les annales de la spécialités. Oui, assurément, le discours du premier mai de "Juju" entrera un jour dans la pléiade des galéjades.
A ceux qui auraient tendance à penser que nous attaquons fort, gratuitement - et pour la gratuité je vous le confirme - ce boyfriend toujours bien bronzé et sappé " faut voir comme ", au point qu'il semble en chasse permanente d'électeur - mais avec l'oeil velouté et frisant des océans, surtout l'électrice ! - j'objecterai que ce n'est pas nous qui allons le chercher, derrière les grilles du Palais. Et c'est quasiment tous les jours que par un quelconque moyen il nous ressert ses balivernes.
Alors bon, c'est plié, avec des types comme ça, la Ve est cuite, rétamée. Regardez son créateur. Mais non pas Dieu, couillons de la lune - vous seriez pas actifs sur fessbouc, vous ? - De Gaulle. Il s'exprimait deux fois à la télé et sur les réseaux sociaux - le Chasseur Français et la Vie Catholique -. Deux fois c'est à dire en juin 68 pour annoncer des élections législatives et en 69 pour dire qu'il se barrait. Chaque fois qu'on nous l'annonce celui-ci, autant dire quasiment tous les jours, je surveille d'une oreille, dès fois qu'il prendrait la même belle et sage décision que l'auguste général. Bernique...
Pour sûr qu'on le critique. Le gaffet - comme on désigne dans mon pays un apprenti mal dégrossi -. Même qu'il paraît que c'est mal perçu ! Mais s'il restait un peu à sa place. Au boulot. S'il n'oubliait pas qu'en s'adressant à "son peuple", un cinquième seulement l'a choisi au premier tour et qu'il est là parce qu'au second tour, ceux qui se sont donnés la peine d'aller voter, ne voulaient pas de Le Pen ! Ça aussi il l'entend souvent. Mais pas assez, c'est à croire ! S'il se contentait d'améliorer ses compétences en toute humilité et discrétion, il ne récolterait en aucune façon, la tempête.
Voilà, tout ça pour dire que sa prise de parole à la faveur du 1e mai, nous a semblé autant que nous sommes, gens qui ne voyons pas le monde pareillement, totalement inappropriée et indécente. Il aurait pu, là encore, se contenter - comme je l'ai fait- d'envoyer un brin de muguet à ceux qu'il aime bien - au Touquet, à Pinault, Niel, Tapie et ceux de la start up néchion - mais non ! Il été narguer les syndicats, les forces - fragiles - de gauche, dans un énième exercice de communication, d'esbroufe et de démagogie. De provocation aussi.
Alors certes il s'adressait aux réso-socios où ils n'ont encore qu'une vague idée de la composition de la poudre et du procédé de l'eau chaude, mais quand même ! Ça donnait a peu prés ça, en caricaturant juste ce qu'il faut : "Ah c'est con pour vous les gars hein, pas de défilé cette année ! Et le muguet pour la caisse du parti, zéro ! C'est ballot... " Et d'en rajouter : " Ouais mais alors qu'est-ce qu'il souffle fort l'esprit du 1e mai. Vous le sentais j'espère, hein l'esprit quand je vous le mai... euh quand je vous le dis ? " Tout ces gens qui bossent comme des damnés le jour de la fête du travail. Et pour pas un rond encore ! C'est bon pour le PIB et contre le virus, tout ça. Tandis que vous, feignasses, vous vous laissez confiner comme des agneaux. Des limaces...
Et c'est parti pour un nouveau sanglot long de violon. Les soignants, ces nouveaux hussards de la République. Nos héros. Ceux que l'on aime tant et à qui on n'aurait surtout pas envoyé les CRS il y a trois mois lorsqu'ils demandaient du pain pour leur enfants et surtout des lits pour l'hôpital.
Non mais il nous fait quoi lui ? Il va s'arrêter quand ? Il aurait pas un peu des gens normaux autour de lui pour éveiller sa conscience. Un peu de décence. Parfois le silence.
Drôles de nouvelles
- Décidément qu'est-ce qu'on s'amuse avec ce coronavirus qui n'avait l'air de rien, un brin sérieux même, au départ. Je sens que cette histoire de zone rouge, orange et verte va pas mal nous distraire.
Je ne sais pas d'où ça sort ce "machin" comme aurait de Gaulle, mais ça m'a tout l'air de ressembler à du jus de crane d'oeuf. Pensé dans un bureau pour justifier des salaires mirobolants. Je n'ose pas croire que ce soit directement sorti de l'esprit un rien formaté de notre ami Salomon, mais en tout cas, félicitations ! Félicitations aussi au département du Lot qui est passé en 24 heures du rouge au vert sans même s'arrêter à l'orange.Attention toutefois aux excès de vitesse ... et de confiance ! - En Angleterre, le coronavirus tue deux fois plus dans les quartiers défavorisés et les minorités ethniques meurent davantage que les blancs de la pandémie, révèlent deux études distinctes. Le Royaume conserve ses valeurs.
- " Tout le monde devrait porter un masque a caqueté aujourd'hui Marine Le Pen. Si la grande spécialiste de la pandémie le dit, alors...
Il n'empêche que ce matin, la brave Jeanne d'Arc en a fait un mine en apercevant un duo masqué venir déposer la gerbe du 1e mai à ses pieds. "Ils ont honte de moi, maintenant, qu'ils se dissimulent le visage ?" ce serait-elle enflammée. - #RendezNousLaMer...clament les bretons avec le hashtag qui va bien. Depuis que le Premier ministre Edouard Philippe a exclu d'ouvrir l'accès aux plages avant au moins le 1er juin, les appels se multiplient pour "libérer les plages" bretonnes dès le 11 mai, et pour un accès raisonné au littoral. Je ne vois pas bien ce qu'on peut faire sur une plage bretonne en dehors du mois de juillet. Et encore, les bonnes années !
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