mardi 26 mai 2020

Dessin judicieusement intercepté et transmis par Jean-Claude R.  



25.- SÉGUR DE LA SANTÉ, L'ENTOURLOUPE EST DÉJA DANS LE NOM - Édouard Philippe promet que "le quotidien des personnels soignants" à l'hôpital, changera "dans les tout prochains mois" en précisant que la question du temps de travail n'était "pas un tabou" et en réaffirmant que la revalorisation des salaires serait "significative". 
Et voilà ! si l'on veut exactement expliquer ce qu'est le macronisme "pour les nuls" - suivant la fameuse formule qui donna lieu à une série de petits bouquins jaunes (encore un qui a flairé le bon filon !) c'est ça. Tenter sans arrêt de passer en force, parfois avec un sens de la provocation inouï - les phrases de Macron sur les 1e de cordée, les illettrés, ceux qui ne sont rien, ceux qui n'ont qu'à traverser la rue, etc, etc, etc. entreront dans l'histoire - et si ça ne passe pas, rétropédaler, rebrousser chemin, pour parfois aller à l'opposé. Se renier dans l'espoir de berner et de se faire réélire. En sorte que si le président est bel et bien de droite, droite libérale orthodoxe, dure, on voit bien par la volatilité de ses "convictions" qu'il a frayé un moment dans les eaux troubles du parti socialiste d'obédience strauss-khanienne et hollando-royalitude.
Le quinquennat de Macron sera celui des reculades, des reniements et des mensonges. Après avoir fait tirer sur les gilets jaunes, il leur offre un grand débat, le cahier de doléances et leur fait l'aumône de quelques primes ; après avoir voulu faire travailler les vieux jusqu'à la mort, il saisit l'occasion de la pandémie pour reporter la "réforme " probablement jusqu'à la reconstitution complète de la banquise dans l'Arctique ; fervent écologiste il s'est tant déjugé qu'il a fini par écœurer son fidèle Hulot ; après avoir mâté la révolte des soignants à l'automne dernier et ignoré les grands mouvements de protestation conduits non par des "enragés" de la CGT, mais des professeurs de médecine, des chefs de service d'hôpitaux (avec démission de leurs tâches administratives à la clé) et toute une farandole de soignants exaspérés... voici donc la dernière grande reculade. Il y avait trop de lits d'hôpitaux, la santé publique n'était pas rentable et il n'y avait plus d'argent pour payer les gens ! Vous allez voir le miracle.... 
Alors déjà, avez-vous remarqué comment ça s'appelle : "le
Les petits plaisirs royaux du "nouveau monde" 
Ségur de la santé". Ce matin j'ai entendu trois fois prononcé cette expression. Il faut dire que les médias sont friands de ces nouvelles formulations. Ça leur donne de l'importance. Bon, il m'a fallu allez voir sur le site de France Culture comment ça s'écrivait ce machin et surtout à quoi cela pouvait bien rimer. J'avais connu un Ségur dans ma prime jeunesse et je n'en gardais pas un grand souvenir. C'était un curé. Mais pas tendance abbé Pierre, qui aimait vraiment les hommes - et même les femmes, un peu trop paraît-il ! - Ma mère l'adorait, ce Ségur-là. Mais moi pas ! Il vous traitait durement lorsque vous n'adhériez pas à la secte catholique et m'a rendu impitoyablement impie. Mais enfin là, rien à voir. C'est que le ministère de la santé se situe avenue Ségur dans le 7e à Paris. Alors comme il y a eu Grenelle en 68, voici Ségur. Malin non ! 
Au départ, ils pensaient peut-être qu'avec les quelques millions de corniauds qui ont applaudi tous les soirs et organisé des apéros à leurs balcons, avec quelques médailles et un défilé d'escadron de soignants le 14 juillet, sur les Champs, cela suffirait... Je ne me prétends pas grand clerc, mais je sentais bien que cette fois, ils ne s'en tireraient pas à si bon compte. Et que ces gens, plutôt éduqués, mais aussi déterminés, exaspérés, des meilleurs toubibs aux plus utiles agents d'entretiens, ne leur lâcheraient pas les machines comme ça ! 
Et j'espère que lorsqu'il évoque des changements dans le quotidien des personnels soignant, le temps de travail et la revalorisation des salaires, ce bon Édouard mandaté par l’Élysée, n'est pas encore en train de préparer un coup de "com" et d'entourloupe dont les Marcheurs-parleurs ont le secret absolu. Sans quoi il y seront sans doute sur les Champs, les soignants, mais pas le 14 juillet et le défilé n'ira pas dans le même sens. 
Mais si jamais, pour de bon, le système de santé , le personnel - et pas que ceux de l'hôpital, mais de tous les endroits où l'on accueille, protège et soigne malades et vieux !- obtient réparation, alors on pourra ressortir sur nos balcons à 20 heures pour applaudir ... le coronavirus !


Le miracle Russe


Non la Vierge n'est pas apparue dans un rocher de la station de Voronej. Et l'on peut dire que même si le fait que la maman de Jésus joue à cache-cache un peu partout sur terre est incroyable, la guérison du coronavirus en Russie, l'est encore davantage.
Répéré et emprunté à Sophie Creusillet
https://lejournalminimal.fr
Rendez-vous compte, le nombre de personnes atteintes s'élève à 354 000 ! mais les autorités ne déclarent pas plus de 3700
décès *. Pour un nombre de malades nettement inférieur (261 000), la Grande-Bretagne par exemple déplore 37 000 morts. Dix fois plus !
Alors je veux bien que ces Anglais qui ont quitté notre si belle Europe soient des gros flans, mais quand même ! Il faut surtout reconnaître que M. Poutine est un Dieu vivant. Indétrônable. Un faiseur de miracle. A moins que ce ne soit qu'un ignoble escroc, une cynique crapule au point de dissimuler des milliers de morts qui viennent s'ajouter aux opposants qu'il empoisonne !


* L'état Russe reconnaît en revanche une importante recrudescence de mort par pneumonie. Rien à voir effectivement avec la Covid 19 !  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire