6.- POUR LE PLAISIR DU SPORT - Les sportifs sont par définition actifs. Alors ils piaffent. Je parle des professionnels. Cette nouvelle race de profiteurs qui pillent nos économies en même temps qu'ils corrompent l'esprit. Les sportifs, les vrais, les randonneurs, les joggers, les rameurs, les gymnastes du mercredi soir à la MJC (non ce ne sont pas les Marcheurs Jeunes et Convaincus, mais les Maisons des Jeunes et de la Culture, mais enfin il y en a de moins en moins de maisons de la culture !), les cyclo-sportifs, les adeptes du taï-chi-chuan - des illuminés ? oui je sais, mais ils dérangent personne ! - enfin tous ces gens qui se bougent dans l'espoir de se porter mieux et de se sentir bien - nonobstant la sueur - !
Les autres, ce sont donc les professionnels. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cela fait plus de deux mois qu'il n'y a pas un match, une course, plus un pari sportif, plus une vocifération télévisuelle et malgré ce, on parvient à survivre ! Je ne suis pas de leur bord, vous allez vous en apercevoir - sans être le moins du monde interloqués -. Mais alors ne plus entendre parler du PSG, de Lewis Hamilton, des "Braqueuses", de Nadal, de Laporte et Galthié et du Tour de France, qu'est-ce que ça repose ! Sans même évoquer les commentaires des journalistes sportifs, car je ne connais rien de plus abruti qu'un journaliste sportif et, croyez-moi, je dispose-là de sérieuses références.
Lorsque je dis que l'on n'en entend plus parler, je fais là allusion aux résultats. Car pour le reste, ça n'en finit pas. Cela fait trois mois que les dirigeants des clubs et leurs fédérastes, tournent et virent pour savoir quand est-ce qu'ils vont pouvoir libérer leurs pur-sangs. Et que je te décale au mois d'août. Et que non, moi je veux terminer le championnat de suite. Et que je te coure à huis-clos. Et que j'aille organiser les matches à l'étranger. Et que je te dise n'importe quoi. Et son contraire... Quoi que là, l'exemple vienne de la Fédération Française Jupitérienne... Et lorsque je parle de pur-sang vous avez saisi l'antiphrase. Parce que avec tout ce qu'ils s'y mettent, dans le sang !
Mais alors que l'on vient de vérifier - ce qui ne laissait guère de doute - que l'on pouvait survivre à l'absence de football, de Tour de France, de Grand Prix de F1... que l'on pouvait même vivre mieux en changeant de musique, tous ceux qui s'engraissent grâce à cet énorme business sans queue ni tête, pleurnichent et trépignent, redoutant la faillite. Je le soutiens encore et toujours, ces gens dont la richesse ne repose que sur du vent, souvent aussi sur la tricherie, devancent tous les autres dans l’indécence que représente leur seule existence. Il y a des gens qui ont fait leur fortune, leur notoriété - Aulas, Tapie me viennent à l'esprit mais il y a les mêmes par centaines - en misant sur des sportifs plus ou moins sains, comme on placerait ses biftons sur un canasson - encore lui ! -.
Mais lorsqu'un de ces footballeurs se pète une guibolle qui c'est qui paie ? Notre sécu. Et quand il tombe en rade, au chômage, qui indemnise ce millionnaire ? C'est notre pauvre UNEDIC en déficit.
J'entends ceux qui ne pouvant se passer de leur O.M. - PSG, m'objecteront que le sport c'est du lien social. Ah ouais ? Quand ils se traitent d'enculés toute la soirée et qu'ils caillassent les autocars... Les toquards ? Ils me diront que les supporters en ont besoin et qu'ils vont s'ennuyer et déprimer. Alors ça on est d'accord ! Mais enfin rien ne les empêche de continuer à se saouler et à se gratter le cul sans ballon. Il n'ont qu'à regarder par la fenêtre, dès fois c'est plus intéressant. Ils peuvent aller courir, aussi. Ça leur fera perdre leur infâme bidon. Qui sait même si dans le tas, certains ne pourraient pas ouvrir un livre. Ça les rendrait tellement moins con !
Et puis je n'ai jamais prétendu qu'il fallait empêcher des spectateurs, fanatisés ou simplement passionnés - je le suis - par une discipline sportive, d'aller suivre des rencontres au stade ou même devant sa télé. Car on peut me raconter ce qu'on veut, il doit tout à fait être possible de taper dans un ballon, en reprise de volley ou en drop-goal sans toucher quarante mille euros par mois. Et l'on doit même pouvoir réussir une passe et un panier sans aller s'entraîner trois fois par jour et suivre des régimes de dingue où l'on ne sait plus très bien qu'elle sont les graines interdites et les cachets légaux...
On peut pratiquer un sport et des millions le font, en se levant un heure plus tôt - ou se coucher une heure plus tard - et disputer un match, une compétition avec les copains, le week-end, au lieu de laver sa voiture et d'aller faire ses courses à Ikéa. Et pourquoi même ne pas imaginer que le sport puisse être un métier comme un autre ? A condition que le goal ne touche pas plus que l'aide soignant, le troisième ligne pas d'avantage qu'un éboueur et la tenniswomen autant que l'institutrice. Quant à leur reconversion à ces sportifs qui auraient déjà la chance d'être payés comme de vrais travailleurs, elle se ferait par de la formation afin de pratiquer ensuite... un vrai métier.
Seulement c'est le bel univers capitaliste auquel tant de beaufs (30 millions en comptant les femmes) ne veulent pas toucher. On me demande souvent ce que c'est la droite, c'est ça ! Trouver le moyen de faire du pognon, y compris en jouant, en tapant dans un ballon ou en glissant des pentes enneigées. Si bien qu'au bout du compte avec ces contrats de joueurs, de partenariats, de télévisions débordant de zéro on ne sait plus très bien si c'est le sport qui vient en premier, ou le profit. Et je ne jette pas tant la pierre au type qui a trouvé le moyen de s'enrichir sans avoir jamais rien branlé à l'école et d'être à ce point incapable qu'il ne serait même pas éboueur, mais parce qu'il est footballeur touche cinquante fois plus. Ce qui me dérange vraiment c'est toute cette mafia dirigeante qui à trouvé dans le sport, après le proxénétisme, la drogue et l'esclavagisme, matière à s'enrichir.
Voilà bien un système qu'il convient d'abolir dans le monde d’après, puisque aussi bien, nous avons testé sa totale inanité. Il n'y a plus suffisamment d'argent à gaspiller pour entretenir ceux qui s'amusent. Qu'ils trichent ou pas...
"Droles" de nouvelles
- Tous les artistes ne pensent pas qu'à leur pognon. Madonna, Robert de Niro, Isabelle Adjani...: 200 artistes et scientifiques du monde entier lancent un appel à une "transformation radicale" du système contre le "consumérisme". "Il nous semble inenvisageable de 'revenir à la normale'", écrit ce collectif dans une tribune dans Le Monde initiée par la comédienne française Juliette Binoche et l'astrophysicien français Aurélien Barrau. Ben ça, les gars, même s'il an'y a aucune chance que ce soit entendu, ça fait du bien !
- Turquie: l'épidémie est "maîtrisée" mais il faut s'habituer à une "vie sociale sous contrôle" indique le ministre de la Santé. La Turquie a enregistré 131.000 cas et près de 3.600 décès. On n'a hélas pas pu y entrer pour vérifier !
- Il y a les bons et les mauvais chômeurs. Le gouvernement va modifier les règles du chômage partiel pour que les salariés privés de travail par le confinement acquièrent "des droits à la retraite de base" de la Sécurité sociale, annonce la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. En revanche ceux qui ne trouvent pas de ravail parce qu'il n'y en a pas dans leur spécialité, ils pourront toujours crever.
- Ce confinement, indépendamment de la décroissance annoncée et tellement espérée ( par nous ) à du bon. Et c'est plutôt de croissance dont on devrait parler. Car une majorité de Français (57%) a grossi depuis le début du confinement, avec une prise de poids évaluée en moyenne à 2,5 kg par personne. Sans doute les effets des heures de musculation dans la salle de bain, la terrasse ou le jardin. Ils vont être beau tout ces corps sculptés à partir de 11 mai.
Lindon : contre la loi du marché
Il y a dans ce pays martyrisé par une politique ultra-libérale indigne de son Histoire, des milliers de voix qui s'élèvent pour retrouver l'humanité, la dignité et la justice sociale. Mais lorsque c'est un "people" qui se lève, il faut toujours non seulement l'accueillir, le féliciter, et le suivre. Car parmi le peuple, les inconscients, les sourds même, se mettent à l'écouter. Et surtout à l'entendre. Alors vas-y Vincent et surtout ne nous abandonne pas en chemin.
https://youtu.be/EdZBZUN2t-4
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