mercredi 20 mai 2020




19 - IL SUFFIRAIT DE PRESQUE RIEN... PEUT-ÊTRE ROUVRIR LES PIZZERIASQu'est ce qu'un Italien ? C'est un français de bonne humeur ! Cette formule plaisante m'a paru frappée du sceau du bons sens, collant impeccablement à mes longues observations. Albertini, Andréani, Bercovicci, Bertelli, Bertolotti, Fogliani, Franceschi Martinetti, Putti, Reggiani, Rinaldi et j'en oublie, et je n'ai retenu que ceux qui se finissaient par "I" et qui m'étaient les plus sympathiques. C'est dire s'il en reste en chemin... Parce qu'après avoir vécu dans le Var et plus sensiblement autour de Toulon durant prés de trente cinq ans, j'en ai connu des transalpins, au point d'avoir l'impression troublante, mais nullement dérangeante, de n'avoir connu que ça. C'est vrai, il me semble que si " on les avait renvoyé chez eux " comme certains - pas trop nombreux heureusement ! - le disent des émigrés, Toulon aurait été un grand désert que ce seraient partagés alors, quelques pieds-noirs expansionnistes et des marins bretons. On aurait beaucoup moins rigolé en somme ! Merci donc aux fascistes, puis à Mussolini - l'un des leurs - mais aussi à la mafia, grâce auxquels nous avons beaucoup progressé dans la cuisson des pâtes. 

Bon dans le tas des copains - parfois même d'amis - égrené plus haut, il faut compter une bonne moitié de Corses. Et le Corse est un Italien de mauvaise humeur. On comprend mieux pourquoi ils nous ont refilé cette île sans trop de résistance. La meilleure preuve étant que le seul Corse un peu connu s'est disputé avec tout le monde et a foutu un bazar indescriptible en Europe ! 
Mais pourquoi vous parlais-je des Italiens ? Indépendamment du fait que je les aime bien. Au début, pourtant, avant de vaincre ma terrible consanguinité tarnaise, je les craignais un peu. Car où qu'on les rencontre, au Mont Saint Michel ou sur les chemins de randonnées, ils baragouinent, se hèlent et s'interpellent au détriment de ce silence dont j'ai fait mon hygiène et mon idéal de vie - dont j'imaginais aussi que ce pouvait être mon droit -. Au début, ça surprend ! Au Louvre ce fut pire. D'une galerie à l'autre, ils se causaient comme s'ils avaient été seuls. Du reste, dans leur esprit, ils l'étaient ! Ou même à la commedia dell'arte, une voix de baryton répondant au ténor, tandis qu'une armée de petits sopranos galopaient sans opposition sur des parquets séculaires. Et puis finalement mes rancœurs disparurent lorsque je m'aperçus navré, que les Français en faisaient autant. Sans même parler des japonnais ! 
Ah oui ! je parlais des Italiens car j'ai remarqué dans l'un de ces mauvais sondages auxquels je me réfèrent un peu trop souvent je l'admets, qu'ils étaient les seuls à considérer, dans la meilleure proportion, que la crise sanitaire était derrière eux (54%) Confirmation de la démonstration. Tandis que les Français toujours pleutres estimaient en plus grand nombre que le pire restait à venir (38 %). Remarquez s'ils font référence à la débandade climatique et l'état dans lequel ils ont mis la planète avec leur piscine, leur 4X4 allemands et leur manie de voyager à l'autre bout du monde, ils sont peut-être bien dans le vrai !
Et pourtant les Français ont meilleur moral (54 %) que les Italiens (42%) ce qui peut s'expliquer aisément par les promesses de distribution de milliards par M Macron (sans intérêt ni même remboursement), par rapport à la discrétion du gouvernement italien qui avait choisi de faire profil bas. On se demande ce que Giuseppe Conte attend pour promettre à ses concitoyens qu'ils trouveront sans tarder une enveloppe de billets dans leur boite aux lettres. Parfois une belle promesse et la réouverture des pizzerias valent mieux que d'honnêtes résolutions. Il suffirait d'oser et nous l'y incitons vivement, afin de retrouver nos voisins tels qu'on les aime... de bonne humeur ! 





"Drôles" de nouvelles

  • Coup de frein sur les dépenses de santé en avril... Selon l'Assurance maladie, les mesures de confinement "mises en place à partir du 17 mars à midi ont freiné considérablement le recours aux soins". Dans l'ensemble, ces dépenses, corrigées des variations saisonnières, ont reculé de 6,5% par rapport à avril 2019. Certaines professions ont été particulièrement touchées. C'est le cas notamment des dentistes, dont les remboursements ont chuté de 94% par rapport à la même période l'année dernière, a détaillé la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) . Il est certain qu'avec un remboursement de dix pour cent des prothèses (que Macron avait annoncé gratuites !) les "sans dent" ne se précipitent dans les cabinets.


  • "Ayons collectivement l'honnêteté de dire qu'au début du mois mars et encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques, parce que nous n'aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci pour les soignants". La phrase est de Macron. Et d'une incroyable mauvaise foi. Indigne. Surtout sortant de la bouche d'un présidente de la République. Les médecins ont eu tôt fait de s'inscrire en faux et de rappeler que dès févriers ils suppliaient l'état de faire quelque chose pour équiper le pays en protections. Ce à quoi le même état, avait réagi efficacement en expliquant jusqu'au début avril, que les masques ne servaient à rien.



  • Mardi, le bilan de l'épidémie de coronavirus a été modifié : il fait finalement état de 28.022 morts, les chiffres dans les Ehpad et les établissements médico-sociaux ayant été révisés à la baisse. Le nombre de morts qui repart à la baisse, les milliards qui tombent du ciel. Quel beau printemps vivons-nous !


  • " Musso auteur le plus vendu durant le confinement " ! Sans doute parce que les livres de Musset étaient épuisés !

NADAU A NOTRE AISE

Le mercredi c'est Nadau. D'accord. Et à propos des Italiens, de Napoléon et tout ça, regardez c'est beau, irrésistible et y a même pas besoin de traduction dis donc !  

https://www.youtube.com/watch?v=5bP7SbF9yp4

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