samedi 18 avril 2020

Salut camarade !

17 .- 37 MILLIONS DE TROUILLARDS - Après nous avoir servi, en un modèle de communication fructueuse, son "nouveau monde", voici que l'inconsistant de la République, nous prépare au "monde d'après". Et finalement, il investit pas mal sur ce nouveau concept. Il en bondit même de joie. Qu'il dissimule mal d'ailleurs.
Le coronavirus n'est pas un drame pour tout le monde en somme.
Car après être complètement passé à côté de la gestion de la santé des Français : sabordage de l'hôpital public, erreurs politiques majeures, impréparation de la crise sanitaire, incohérence des directives, contradictions permanentes, il aurait dû sauter, le Jupiter. Et pas qu'un peu ! D'autant que bien avant, à force de le pousser très loin, le bouchon était déjà au bord du goulot, prêt à péter.
Eh bien non, finalement, rien n'est moins sûr et là, soyons justes : chapeau l'artiste ! Voici qu'il en sort - du chapeau - le "monde d'après". En employant quasiment à l'identique la dialectique mélenchonienne. Il faudra demain rebâtir une France plus humaine, du partage, soucieuse du climat, de son autonomie de production... C'est tout juste si le poing levé, il n'entonna pas : levons-nous et demain, l'internationale sera du genre humain.
Il a - on ne le dira jamais assez !- une sacrée veine, ce chef d'état en culotte courte. La France est l'un des rares pays, peuplé essentiellement d'individus recroquevillés, cacochymes et pusillanimes. Ils sont confinés les Français, mais ils n'utilisent pas leur grand désoeuvrement à éveiller une conscience politique et humaine qui dort peut-être en eux. Rêvons !
Je crains que pour nous, les minoritaires, dans l'attente désespérée d'une refonte du système social et économique, fondé exclusivement sur la répartition équitable et non sur le profit, sur cet argent que certains aiment posséder, ne serait-ce que pour en priver les autres, je crains que ce ne soit déjà joué. Et pas en notre faveur !
Ils aiment suivre, les gens et à cet égard le chiffre de 37 millions - d'après ce qu'ils disent - est - je pèse bien mes mots - terrifiants. Que l'on se méfie d'un virus, c'est la moindre des choses, comme il eut été normal de protéger les Français en les masquant peut être, en les testant évidemment. Mais non, là c'est mieux de les assigner à résidence, - de les parquer pour conserver le vocabulaire moutonnier -, pour tester leur capacité à ne pas résister, s'assurer de leur docilité, de leur indolence. Et regardez ça marche ! 37 millions ! Rendez vous compte. Mais qui n'a pas regardé alors ? Et si tu regardes, mon coco, tu cautionnes !
Vous me direz et toi, qu'est ce que tu fais ? Tu y es bien aussi, toi, en rétention. Tu t'es pas évadé ! Et c'est vrai. Je préfère m'indigner et tenter de rallier les copains - au point bientôt d'être taxé de radotage - que de cavaler ci et là et jouer au gendarme et au fraudeur.

Piqué sur le net avec une pince sur le nez !
Mon propos n'est pas de tenir une permanence politique en ligne. Je souhaite que l'on s'amuse ensemble des pires choses, mais aussi des plus ... amusantes. 
Mais comment ne pas réagir à ces manières indécentes, en tête de cordée, lorsqu'on se précipite pour dégager des milliards en faveur des start up et des entreprises après avoir juré, la main sur le coeur qu'on ne les avait pas ! Indigne à la fois de l'espèce humaine et de la nation au passé lumineux dont nous sommes tous - et pas seulement Jupiter - les dépositaires !
Pour retrouver un état respectable et respecté, il faut demain qu'il y ait à nouveau une droite démocratique mais un peu épaisse dans sa conception de l'économie et de l'identité du pays, face à une gauche soucieuse des classes populaires, fraternelle, égalitaire. Et que les deux se "foutent sur la gueule" de temps en temps à armes loyales. En finir au plus vite avec ce filet d'eau tiède, ce prétentieux de la République, prêchant l'unité nationale à condition qu'il en reste le centre. Son nombril.



"Drôles" de nouvelles

A court de ravitaillement au bout d'un mois 
de confinement, on fume n'importe quoi !

  • Christophe est mort. Soi-disant du coronavirus. Sûrement du coronavirus. Mais enfin, quand on voit la tronche du mec, que l'on repense à ses apparitions bien antérieures au virus, on ne peut s'empêcher d'en conclure qu'il n'avait pas forcément besoin du Covid 19. Il lui a juste filé la pichenette fatale comme à 70 % des décès recensés d'ailleurs. Christophe est parti de tous ses excès - et sans les connaître tous - il en eu des excès, le salopard !  Et c'est ainsi qu'il l'a voulu. Donc c'est bien !Je ne sais pas vous, mais je l'appréciais bien moi, Christophe. Un peu fou, complètement loufoque, il poussait délicieusement cette sensibilité à laquelle on s'attache... ou pas. Dans le timbre de sa voix, ses mélodies, ses tics, il allait loin, très loin dans ce qui suscite les vrais émotions artistiques et sensitives. Et avec les Mots bleus, La Dolce vita, Les Paradis perdus, il faisait oublier ses débuts populaires et boutonneux : Aline et Les Marionnettes. Cette chanson que l'on pourrait d'ailleurs bien adapter à notre époque, en faire un hymne satirique aux dirigeants de notre pays et notamment le premier d'entre-eux.
  • "Près de 9 millions de salariés aujourd'hui sont au chômage partiel", annonce le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Le coût du chômage partiel, qui s'élève à plus de 20 milliards d'euros, est "un investissement", déclare-t-il à l'ouverture des débats devant l'Assemblée sur le deuxième projet de budget rectificatif de l'Etat.
    9 millions au chômage ! C'était bien la peine de faire tout ce tintouin depuis la loi travail de Hollande, Valls et Macron,  avec l
    e CICE, ces cadeaux perpétuels aux patrons, ces courbettes indécentes aux entrepreneurs, pour en arriver là !
  • Jeunisme. Macron veut d'abord libérer les plus jeunes en les renvoyant à l'école. Le 11 mai. Si jamais ils résistent au coronavirus, il relâchera les vieux. Moi qui ai pas mal de petits-enfants, j'aurais préféré qu'il choisisse d'autres cobayes. Des footballeurs par exemple...   
Quelques petits "aphorismes" piqués sur le net avec la complicité d'Alain B et Jean-Claude R 


Jean-Noël, à toutes les femmes qu'on aime 


Un petit cadeau qui nous vient d'un copain bigourdan
(chanteur des Pyrénées à ne pas confondre avec les danseurs bretons)
A ces Passantes qui ne passent plus...
Pour le plus grand plaisir des "brassénistes"

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