Jaco...brac - Macronique

L'anémone pulsatille est l'une des plus rares et remarquables des monts d'Aubrac.
Déjà visible à cette époque en raison d'un hiver doux et court. 

15.- LA COMMUNICATION DES SALOPARDS - Il existe des voix sonnantes pour prétendre

Le seul spectacle qui soit maintenu. Et appelé à se
renouveler. Merci à ma vieille copine Isabelle F.
qui a pu m'avoir un billet. C'est très chic de sa part !

que ce pouvoir inédit de culot et d'illumination a enfin compris. Comme si dans la manière dont on choisi de mener un pays, c'était une affaire de compréhension. J'ai entendu Charles Gave, économiste libéral, philosophe et trublion de la République, décréter que Macron était idiot ! Cela fait plaisir, mais je n'en crois pas un mot et c'est bien la seule révérence que je puisse lui consentir.
Le nouveau monde, qui devait tout casser et dézinguer notre service public à grand coup de médisances et d'ordonnances, n'a pas changé du tout et n'a nullement l'intention d'accorder le moindre crédit au petites gens, tandis qu'il rognerait les ailes des possédants. "Ils" ont été élus par les possédants et pour les possédants. Voici le postulats. Le reste ce sont des grimaces. De la gestuelle - lorsqu'on trouve un peu d'élégance à ces gens - de la gesticulation - lorsqu'on les appréhende avec justesse et donc sans concession. De la communication certes maîtrisée, car comme le soulignait je ne sais qui d'autre, il y a tout de même dans cette imposture, un domaine dans lequel il fonctionne, c'est la communication.
Là encore qui aurait-il de neuf ! Toutes les grandes mystifications - j'ai des mots bien plus crus et explicites sous les doigts, mais je me dois de ménager les enfants qui viendraient à lire par dessus l'épaule de leur maman - ont été servies par une remarquable propagande, de belles promesses et cette manière raffinée qu'ont les salopards de vous faire croire qu'ils vous aiment et sont ici, à l'Elysée, mais même sur terre, envoyés en quelque sorte par le divin, pour vous servir et vous verser votre prime de pénibilité.
Ah ! depuis la bible ils s'y entendent pour vos embobiner et ça marche. Et qu'en j'écris En marche, il faut aussi penser à tous les petits valets ... en cour !
Donc, j'en reviens - enfin j'en arrive - aux propos qui suscitait l'ire inaugurale, ce fameux "coup de pouce " de quelques milliards injectés dans le budget pour récompenser les soignants et aider les plus fragiles. En fait de milliards, il y aura quelques millions pour les primettes jetées au personnel, le reste, tout le reste allant aux entreprises, c'est à dire à ceux dont l'unique préoccupation est de produire, exploiter, vendre en faisant un max de profit.
Mais c'est tout de même étrange qu'il faille parler de récession, de baisse historique - catastrophique dit-on - du PIB et je parle ici de tout ce que je ne comprends pas, pour lever des milliards. J'aurais bien cru le contraire !
Il y aura donc quelques centaines de millions pour gratifier les plus faibles ou les plus utiles. Car ces patrons, à qui l'on distribue des sommes folles pour qu'ils daignent embaucher quelques manants, ils n'en avaient pas besoin de ce pognon, puisqu'il repartait dans l' escarcelle des actionnaires, des chalets alpins et des villas dans les pins maritimes. C'était hier qu'il fallait dire aux soignants et leurs aides qu'on comptait sur eux, combattants de la cause publique, du commun, du prochain et au petit, qu'on ne le laisserait pas tomber. Le rassurer, en lui disant qu'il n'était pas rien et que ce n'était pas grave s'il n'était pas dans la cordée. Que l'idée même de cordée était déjà, une idée dégueulasse.
Pour autant pas question d'augmentation sensible et pérenne des salaires pour ces forçats de la santé, pas de réévaluation des minimas sociaux. Non, une prime de 1000 euros aux uns, une aide de 150 euros aux autres. Qu'est ce que c'est ? Mais c'est se foutre du monde, c'est mépriser les petits gens. Et finalement, la preuve, vous aviez raison, qu'ils ne comprennent décidément rien !

"Drôles" de nouvelles 

Après plusieurs semaines de confinement, on devient un peu distrait.

•  Je me suis amusé - si tant est que l'on puisse s'amuser à compter des morts -, à observer un tableau envoyé par un toubib qui - comme des milliers d'autres - donne son avis. Celui-ci serait plutôt contre le confinement et la chloroquine. Ce qui me semble largement recevable. Mais en plus, il donne une piste. Plutôt que de se focaliser sur les morts par pays, mieux vaut examiner le nombre de victimes par habitants. Et là, en effet on se rend mieux compte.D'abord on a confirmation que derrière l'Espagne et l'Italie, la France détient le "pompon" avec 263 décès par million d'habitants. Mais surtout que nous sommes de véritables cancres par rapport aux chiffres d'Afrique du Sud (0,6 ), de Russie ( 1), d'Inde (0,3 ) de Côte d'Ivoire (0,2) et bien entendu le pays de référence, la Chine (2 ) Et puis ce qu'il y a de bien, c'est que ce sont toutes de grandes démocraties biens transparentes ! On se demande ce qu'on fout là, alors qu'on serait si bien à Bombay...

• Monsieur Macron réaffirme son soutien à Madame Buzin. Laquelle avait parlé après sa déculottée à Paris, d'une "mascarade" s'agissant de la tenue des élections municipales alors qu'arrivait le "tsunami" du coronavirus. Dans la même interview le président assume totalement le fait d'avoir maintenu les élection municipales… Toujours ce magnifique " en même temps " qui n'appartient qu'à lui...

Après plusieurs semaines de confinement,

on devient un peu parano !

• La collecte du Livret A et du Livret de développement durable
  et solidaire (LDDS) a fortement augmenté en mars, déplore le ministre de l'économie Bruno Le Maire, soulignant que la France a besoin d'investir et non d'épargner. "En février 2020, le montant total des dépôts sur les livrets A et LDDS était de 1,5 milliard d'euros, ils sont passés en mars à 3,8 milliards d'euros". Voilà qui démontre tout de même qu'il y a des gens qui ont du pognon. Et qu'ils préfèrent le mettre à l'abri à 0,25 % de rapport, plutôt qu'en actions à Aéroport de Paris, Airbus ou volkswagen. Va-t-en voir pourquoi ?