vendredi 10 avril 2020



9 .- ESSAYONS LA PLUME AU DERRIERE - Ne faites pas comme si vous ne vous en étiez pas aperçus. Surtout si vous êtes sur fessebouc, touiter, amstransgram et con pas ni. On vit dans un pays de débiles profonds, non ? 
Il faisait grand beau hier soir et déjà chaud, surtout pour l'Aubrac. J'avais donc la fenêtre ouverte et écoutais Satie que ma copine m'avait envoyé de Nevers. Légèrement, comme on doit écouter la musique. Surtout celle de Satie. Je te veux. Et qu'on le veuille ou non ! 
D'un coup, sursautant, je fus sorti de ce songe d'une nuit de printemps ( je sais, c'est Mendelssohn et ce n'est pas le printemps, mais l'été ! ) par un tintamarre de trompes et tambours improvisés, auquel répondait un concert de casseroles, puis une bordée de klaxons. Cela n'a duré que quelques minutes, juste le temps de mesurer l'absurdité abyssale de ce que l'on appelle parfois le peuple et dont on ferait bien LA référence. Celle des populistes en tout état de cause, évidemment. 
Ils me gonflent les gamins d'en face et leurs idiots de parents me désespèrent mais, comment en vouloir à des gens sur qui la sottise à une telle prise ? Les criminels de l'esprit et de la nature elle-même, ce sont ces gros porcs de médias audiovisuels et ces zéros-socios accablants à la fois d'indigence et d'influence désastreuse. 
Ainsi tous les jours à 20 heures des milliers de peigne-culs sortent faire du bruit , parce qu'on leur a dit " faites du bruit ". Et faire du bruit, qu'est-ce qu'ils aiment ça, les voisins ! Que voulez-vous, il y a des gens qui sont doués pour le piano, la pâte à pizza, le cocktail mandarine-gin-curaçao, la pêche au gros et les mots croisés, d'autres c'est pour emmerder les voisins ! On leur a dit faites du bruit parce que les soignants ils sont gentils. Ils bossent comme des dingues pendant que nous on bulle... C'est pas faux !
Mais on aurait pu leur proposer d'autres méthodes plus civilisées de solidarité, d'encouragement, de gratitude. J'sais pas moi ! Ecrire une chanson - une phrase par maison -, envoyer des cartes postales, un dessin, confectionner des gâteaux pour les infirmières, des jus d'orange pour les ambulanciers, des bananes pour les femmes de salle - mais non, pas parce qu'elles sont noires, mais parce qu'elles l'ont toujours, la banane... - Où bien une simple lettre d'amour, tiens avec de jolis mots. Sobres. Réfléchis. Sincères. Discrets. D'amour, quoi ! 
Non, on leur a dit faite du bruit. C'est tellement mieux pour se faire entendre ! 
On aurait pu aussi leur expliquer qu'il valait mieux aller manifester. Pas maintenant certes - il parait que c'est pas bien le moment - mais dés que possible, pour que l'on arrête de mépriser ce magnifique personnel soignant, de martyriser le service public et d'affaiblir tous les hôpitaux et tout ce qui s'est fait de grand et généreux en France depuis le Front populaire et le Conseil National de la Résistance, pour le bien commun. Nous sommes devenus dans ce pays, aussi minables que notre grand modèle libéral américain, incapable de prendre en charge ses ressortissants. On leur dit que ce sont les meilleurs, que ce sont eux d'abord " America first ! ", mais on n'est pas foutu de les soigner gratuitement. 
Hier, Patricia m'envoyait un texto où elle me disait : " Hé ben, t'as l'air en colère Jaco ! " Je l'ai rassurée en lui expliquant que je m'amusais, que c'était une posture de second degré. 
Et bien là oui, ma copine, là je suis en colère ! Parce que c'est violent émotionnellement, de sentir les gens à ce point superficiels, influençables, naïfs, terriblement limités dans leur sensibilité et leur esprit. en somme. Et ce ne sont pas eux, bien sûr, les pires, ces corniauds qui me cassent les oreilles. On se lamente et on leur pardonne tout. 
Ce sont les grands manipulateurs qui, en possédant le pouvoir de l'image, le pouvoir des médias institutionnels, le pouvoir tout court évidement, corsètent les cerveaux, jusqu'au point d'abolir tout jugement personnel. Je le redis si demain on leur dit de se mettre une plume au derrière, soyez- en assurés, mais petits voisins le feront. Les pauvres. Et en imitant le cri du coq, quand même. Pour faire du bruit !




C'est un masque à gag


M. Macron adopte le look Raoult 

  • Tandis que les petits chinois se sont remis à l'ouvrage pour nous confectionner des milliards de masques dont nous n'avions soi disant nul besoin ; tandis que des avions cargos atterrissent avec les premiers chargements de protections ; tandis que les femmes redécouvrent les vertus de la couture, après avoir déserté leur foyer et leurs enfants depuis un demi-siècle ; tandis que l'on s'apprête donc a retrouver l'air libre - enfin un peu filtré quand même ! - voici un nouveau coup de théâtre.Quelques maires zélés venaient de signer les premiers arrêtés municipaux imposant le port du masque obligatoire. Ce qui d'ailleurs n'excluait pas celui du casque pour les deux-roues... C'était notamment le cas à Seaux, mais d'autres s'apprêtaient à recourir à cette nouvelle contrainte. Du coup la Ligue des droits de l'homme a porté plainte et en référé, le tribunal de Cergy-Pontoise a aussitôt rendu caduque cette obligation de port du masque.
    Mais le plus hallucinant, c'est le nouveau touit de M. Castaner qui dit : "J'ai demandé aux préfets de prendre langue avec ces maires pour qu'ils retirent leurs arrêtés" Et de conclure "C'est un sujet médical qui n'est pas démontré".
    Et revoilà qu'au plus haut de l'état on se demande si les milliards de masques commandés seront bien utiles ? Mesdames vous pourrez jeter les vôtres sans regrets. Ils n'étaient quand même pas terribles !
N'OUBLIEZ PAS DE FAIRE SUIVRE A VOS AMIS ET  DE LES INVITER A S'ABONNER. MERCI

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