Les campagnes électorales sont faites pour promettre et dire n’importe quoi. Certes, celle-ci se distingue des précédentes, dans la mesure où personne n’en a saisi le sens, un peu à l’instar de la dissolution par Chirac en 1997, sauf qu’elle prêtait potentiellement moins à conséquence... Promettre, dire n’importe quoi et être assuré que cette surenchère, dans la manipulation et le mensonge, trouvera un certain écho, qu’elle permettra même peut-être d’emporter le morceau. La compétition d’inepties et de tromperies vient à peine de commencer et l’Extrême droite a pris la tête - comme dans les sondages ! – au prix d'un incroyable sac de nœuds. Car, à beau mentir qui vient de loin, il leur manque tout de même une chose qui ne s’improvise pas : le talent. À l’image du père-fouettard et de la grosse-Bertha, le Bardella en manque singulièrement, tout comme de finesse et de culture. Je crains hélas que pour rebuter une partie des Français, il en faille désormais davantage que cette bande de bourrins. Donc, eux qui détestent les pauvres en sont devenus les portes-paroles en promettant tout ce qu’ils ont refusé par le vote depuis deux ans à l’Assemblée (augmentation du SMIC, indexation des bas salaires sur le coût de la vie, baisse de la TVA, protection des chômeurs, etc.) Absents du grand combat mené contre le recul de l’âge de la retraite, les voici qui proposent de revenir à 62 ans et même à 60 pour les métiers durs. Enfin, ça c’était hier, car aujourd’hui ils annoncent que cela se fera dans un second temps. Vous connaissez le synonyme de « second temps » ? Jamais ! Tout est à l’avenant, ce sont des pitres et l’on en rirait si nous n’avions les loups aux portes de Paris … hou, hou, hou ! Et bien je vous le donne en mille ! Dans le grotesque, la duperie, la grande manipulation de la réalité, l’immonde menterie, les sortants - bientôt sortis - de la startup néchion, les Renews et les Horizons, viennent de franchir le mur du con... damné ! Alors vous savez ce qu’ils racontent ces Diables de Macron, Attal, Le Maire... à ceux qui les écoutent encore, les mecs blindés du portefeuille, du bulbe et du cœur ? Ils disent : si les extrêmes vont au gouvernement - alors les extrêmes, en l’espèce, se sont les quatre-vingts pour cent de Français qui ne peuvent plus les blairer ! - le pays connaîtrait une crise de la dette si leurs programmes étaient intégralement appliqués et cela conduirait à la mise sous tutelle de la France par Bruxelles et le Fonds monétaire international... » Vous venez de vous pincer. Si, si je l’ai senti vous vous êtes pincés ! Parce que là, je dois l’admettre et cela me désole, je suis en panne de vocabulaire. J’avais évidemment cynisme et aussi aplomb, impudence, culot… mais que tout ceci semble faible pour traduire l’ immense escroquerie intellectuelle dont ces gens sont capables et se rendent coupables.
Le pouvoir rend fou c’est bien connu, mais là tout de même, messieurs, tout de même ! C’est no limit alors ? Voici sept ans que Macron et ceux qui marchent dans ses combines, donnent des leçons d’économie à tour de bras, s’érigent en dragons de vertus de l’Europe, disqualifient la Grèce lorsqu’elle trébuche la première, justifient la pauvreté qui accable nos concitoyens par l’impératif de respecter l'implacable Règle d’or, soit un déficit en dessous des 3 % du PIB… Et paf ! En 2024 le déficit bondit à 5,5 % ce qui ne vous dira peut-être rien, mais enfin la dette de la France atteint le chiffre astronomique autant qu’Historique, de 154 milliards d’euros. Mais que s’est-il donc passé ? D’abord sous Hollande - mais avec un conseiller du nom de Macron – le CICE, le choc de compétitivité, consistant à gaver les patrons, les petits mais surtout les gros, d’aides qui sont venues s’agréger à la la fameuse loi Travail détricotant tous les droits sociaux obtenus depuis… le Front Populaire (l’ancien). Et la COVID ! Tourne, tourne, planche à billets. Pour - soi disant - ne pas bloquer l’économie, la Macronie a reversé des milliards dans les trésoreries des premiers de cordée, les malheureux, afin qu’ils puissent tout de même aérer leur chalet de Megève et changer d’air à Bali… Vous n’imaginez pas ce que ça peut avoir de besoins, un millionnaire, qu’il soit entrepreneur, héritier ou actionnaire. Vous n’avez pas de cœur ou quoi !
Voilà le bilan. L’économie française est exsangue ; infoutue de redresser la barre et de rembourser le premier euro de ce qu’elle doit et c’est le ministre, le premier concerné de Macronie, qui vient annoncer la mine grave, que si les extrêmes… Il faut l’empailler, celui-ci, y en aura pas d’autres ! Si bien qu’il me semble tout de même que le premier électeur débile d’une sous-préfecture quelconque - disons Mende - (mais oui je sais, je déconne, je sais bien que Mende est mieux que ça !) cet électeur-là, ne peut plus faire confiance à des charlots tenant des propos à ce points incohérents. Ce qui accrédite la thèse avancée selon laquelle, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes dépassé par les évènement, aurait dissout le parlement pour refiler le bébé à qui voudrait le prendre. Et c’est là que le Nouveau Front Populaire peut réussir son coup, à condition de ne pas laisser la moindre décision entre les mains de cette frange molle du Parti socialiste où les Hollande, Glucksmann, Cazeneuve conservent un pouvoir de nuisance potentiel.
Voyons quelques chiffres. En quarante ans, les ultra-riches ont gagné 45 % de plus tandis que leur taux d’imposition est passé de 60 % à 40 %. Les 1 % les plus riches du G20 récupèrent 1800 milliards de dollars, soit le PIB de la Chine. Oxfam a calculé qu’en taxant les très riches de la planète à seulement 5 % - soit une goutte d’eau sur leur fortune – on récupérerait 1500 milliards et de quoi largement éradiquer la faim dans le monde. Et ce n’est évidemment pas tout. Il y avait en France plus d'un million trois cent mille contribuables ou foyers qui payaient l’impôt sur la fortune. En supprimant cette taxe qui ne remettait nullement en cause leurs énormes revenus et patrimoines, le pouvoir ultra-libéral, s’est privé de milliards, pourtant bien utiles pour améliorer les services publics en déliquescence, baisser la TVA sur les produits de première nécessité et même commencer à retrouver quelques vertus budgétaires. Et contrairement à ce qu’ose proposer l’extrême-droite, ce n’est sûrement pas le moment de baisser les impôts. Tout citoyen doit au contraire au nom de l’égalité, participer même symboliquement, à l’équilibre économique du pays et les tranches plus hautes doivent contribuer aussi à diminuer l’écart scandaleux entre les salaires des travailleurs de bases et ceux qui gagnent beaucoup plus, parfois beaucoup trop, sans forcément suer davantage. D’autres niches colossales peuvent financer la solidarité nationale, notamment dans le domaine des actionnaires et des droits de succession. Des mesures simples et justes que Macron s’est toujours refusé de mettre en application. On se demande bien pourquoi !
Quelques brèves perles à savourer et à partager
https://youtube.com/shorts/YgT6iUZhcnE?si=KHL5etjh3iZGLYQz
https://youtube.com/shorts/woexQs1dHB4?si=_NMlgbxEV8j_dTF_
https://youtube.com/shorts/kQ6VDY3RVIo?si=J_ExYfcLw-S_sBpz
https://youtube.com/shorts/Yif_73-OheQ?si=S-8VmU6fau4x8WRF
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