Nous fêtons aujourd’hui les deux mois du Petit garçon dans la tourmente. Lorsqu’il aura grandi et marchera seul, il ne sera plus question de célébrer ces événements. Peut-être à chaque dizaine, à la rigueur et encore… Tandis que là, c’est évidemment un bonheur partagé de le voir commencer à s’ouvrir et à se lire. J’exagérerais en prétendant qu’il ne tient pas en place et se multiplie comme des petites tommes d’Aubrac, mais enfin les événements se rajoutent et les amis se mobilisent. Sans revenir sur l’enthousiasmante sortie au Casino d'Hyères, je vois arriver avec plaisir la signature pour mes amis de Graulhet qui, grâce à Chantal à l’origine, vont découvrir ce joli roman de terroir. Puis ce sera dans le même élan, le salon de la transhumance à Aubrac et là, pardi, le Petit garçon ne peut être mieux à son aise et à sa place. Puis d’autres rendez-vous se profilent, c’est bien. Évidemment au bout de deux mois, il est impossible de tirer de solides enseignements d’une parution de livre. Mais des indices. Les plus encourageants viennent du fait que les commandes ont été plus nombreuses et que parmi elles, figurent beaucoup de nouvelles personnes. La plus étonnante est que, beaucoup de mes lecteurs, de chroniques aussi bien que du premier roman, ne se sont pas encore manifestés. Ils ne voulaient pas me mettre la pression trop vite et à ce titre, je veux qu’il sache que je suis sensible à leur incroyable ménagement, à leur délicatesse. Je suis désormais parfaitement rodé et opérationnel, à la disposition de ceux qui attendent cette deuxième production avec curiosité et/ou enthousiasme. L’autre tendance, à partir de laquelle je me garderai également de tirer des conclusions hâtives, est que ceux qui ont déjà lu le Petit garçon, l’on majoritairement préféré à la Petite fille. Cela m’ennuie évidemment, mais c’est le jeu et j’imaginais bien la comparaison, même si elle ne sera jamais raison, inévitable. Lorsqu’on est le père ou la mère de deux enfants, on n’aime pas bien que se manifestent ces choix souvent subjectifs, parfois injustes. L’histoire de Marie-Po et de Jean-Luc, pour faire court, présentait certes plus de densité, surtout à son début. Faisait aussi plus appel à l’attention, voire à la pertinence du lecteur - je ne dis pas que les autres sont des idiots ! - ; je ne dirais pas non plus que ce premier roman était plus subtil. Mais entre secte religieuse, captation d’héritage et situations scabreuses, tout requérait la perspicace vigilance de celui qui accompagnait les Vaissière entre monts d’Aubrac et merveilles parisiennes. Je ne prétends pas que le Petit garçon est dénué de toute subtilité. Comme il se doit et ne sachant d’ailleurs faire autrement - aucun mérite ne m‘échoit – il y a dans cette suite qui n’en ai d’ailleurs pas une du tout, plusieurs degrés de lecture. Au moins deux, mais avec des possibilités de les alterner. Aussi bien en fonction de ce que l’on recherche que de ce que l’on est en mesure de trouver. Ainsi, Tintin le héros sans houppette mais non sans toupet, passera aux yeux des uns pour un type exceptionnel et des autres, pour un parvenu essentiellement illuminé. Faites vos jeux, mais surtout ne vous épargnez pas ce plaisir de lecture. J’indiquais que les premiers avis étaient déjà tombés. J’en aurais volontiers partagé une quinzaine si la plupart ne s’étaient malencontreusement égarés dans les nuages. Encore un cloud de l’IA !!! J’invite donc, avec la plus grande confusion, tous ces lecteurs qui avaient eu la délicate attention de me donner leur avis et d’ainsi contribuer joliment à la promotion du Petit garçon, de m’en renvoyer copie si eux-même ne l’ont pas égarée… Par ailleurs, et afin de ne pas essuyer d’inutiles critiques, je me suis rangé du côté des amateurs de chapitres, bien que n’en comprenant toujours pas l’utilité. Car rien ne vaut mieux qu'une marque-page lorsqu'on abandonne un livre en cours. Au XIXe siècle, les plus grands romanciers ne s’en embarrassaient pas et jamais je ne me suis dit : « Tiens y a pas de chapitre ! » Enfin bon, en voilà. Dix, si je ne me trompe. Et pour finir, j’envoie aussi un message aux lecteurs qui trouvent les petits calembours patronymiques du plus mauvais effets. Certains pensent même que cela nuit à la crédibilité du texte. Ben dis-donc ! L’un d’entre-vous m’a adressé un beau courriel plutôt flatteur et à ce titre je regrette qu’il ait opté pour l’anonymat (même si au final je l'auras sans douté perdu aussi !) Mais à lui, comme à quelques autres je dirais en toute cordialité que me suggérer de renoncer à l’abbé Chamel, à l’adjudant Delay, à Sarah Porte, à Alphonse Desportes, Timothée Méraire et tout un chapelet de noms à tiroir, c’est aussi m’inviter à renoncer à l’écriture de fiction. Ce qui ne figure pourtant pas dans mes projets immédiats… Mais enfin, ceux que cela dérange ont bien le droit de l’exprimer, de même que ceux qui s’en amusent. Alors n’hésitez pas à m’envoyer – et pour certains, je m’en excuse encore, me renvoyer - vos critiques. Elles sont tout de même la meilleure façon d’accompagner et de faciliter la croissance du petit bonhomme... |
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