Vous vous en souviendrez du jeudi 4 avril 2024, vous ? Moi oui ! C'était dans la maison commune de Nasbinals, au coeur de l'Aubrac, entouré de gens authentiques, d'amis en cela que l'on peut compter sur eux et qu'il y en a tant d'autres, sur facebook mais aussi dans la vraie vie, qui pour être bien plus anciens, ne sont pas plus fidèles. J'ai eu l'idée - et la chance de la réaliser - de réserver la première sortie de mon « Petit garçon dans la tourmente » à mes concitoyens nasbinalais, dont on dit, habituellement, qu'ils ne s'empressent guère de venir assister à ce genre de prestations. Autant dire que la petite vingtaine de visiteurs et d'auditeurs - d'acheteurs aussi – me rassura quelque peu ! D'ailleurs ce concept de lecture publique pour la promotion d'un livre, n'a rien d'original en soi et l'une de mes chères amies, Isabelle, l'avait expérimenté bien avant moi, non sans un certain succès d 'ailleurs. Chez elle à Toulon, mais chez elle… c'est grand ! En revanche, son accordéon était plus petit. D'ailleurs cela s'appelle un concertina et l'avait choisi, l'instrument, rapport au titre de son recueil de textes flamboyants... Concertina, justement. N'avait pas voulu que je publie le film de cette soirée et de ce joli moment culturel et fraternel. Dommage vous auriez aimé ! C'est elle qui m'avait recommandé de me livrer à cet exercice. Moi, pas trop chaud. Car elle lit mieux que moi, Zaza, et son musicien, Scott Taylor, est également plus réputé que « mon » Dédé. Mais enfin, on a fait avec les moyens du bord. Et de Born, puisque c'est de là que venait Denis, le fringuant buronnier septuagénaire racontant « ses » montagnes et qui, à lui seul, aurait valu une soirée. D'ailleurs, n'en parler surtout pas : j'y réfléchis ! Je vous l'ai peut-être déjà dit. Je n'écris pas pour paraître, pas même pour être. Pas plus que pour avoir (Dieu garde !). J'écris pour partager. Alors parfois, c'est décevant. Parce que cette notion de partage, elle ne va pas bien loin. Quelques dizaines de copains, quelques centaines de bouquins et tout ce travail, cette énergie investie dans l'écriture et la création de personnages originaux, attachants ou pas, semblent tomber à plat et aussi vite, retomber dans l'oubli. Mais enfin là, avec André Sinzelle à l'accordéon, Denis Vidal en témoin puis en chanson, avec cet apéro et d'autres airs d'Aubrac et d'ailleurs, s'envolant parmi les vapeurs de gentiane, Jean-Louis aussi ( quelle joie !), c'était du vrai. Du chaleureux. Du simple, mais du bon. De l'éternel. Vous auriez dû venir… |
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