Alors certes, elle nous fait bien marrer la politique-politicienne. Celle que pratiquent donc les politichiens - suivant le mot fameux du Général – et dont se nourrissent goulument les plateaux télé et s’abreuvent les cafés du Commerce où tous les siroteurs d'expressos matinaux, les pompeurs de pastis à toute heure et les parieurs de chevaux et de lotos, expliquent si bien les choses, puisqu’ils ont tout compris. Elle devenait même sublime vers 20 heures, lorsque les Guignols de Canal + la prenaient en main, avant que Bolloré ne leur coupe la tête et la confie aux talents délicats d'Hanouna et Zemmour... Oui, elle nous ferait encore bien marrer cette comédie puérile et néanmoins perverse, mais j’avoue qu’elle me fatigue. Et encore, comme je ne cesse de le dire, je ne passe pas une seconde devant la TV ni sur les résos-socios, à la grande exception de Ioutioube, où j’ai créé ma chaînette sur laquelle on peut retrouver, pêle-mêle, la promotion de ma Petite fille (sans relation je tiens à le préciser à Dutroux ou Fourniret de triste actualité), l’inauguration du Bowling de Rodez, la belle manif anti-64 ans à Mende, les confidences d’Etienne Bouquet et le gala d’accordéon Jean-Vaissade… Non mais il me vient toujours plus fréquemment la nausée lorsque, sur le défilé d’infos choisi pour moi par Gougueule - mon ami Yankee, excellent diffuseur sur mesure – je lis les propos surréalistes éructés par les mercenaires de la Macronie. Leurs propos et leurs actes. Alors certes, il y a bien longtemps que je ne crois plus aux moindres vertus de cette caste – je suis contemporain de Mitterrand et Chirac... jusqu'à Sarkozy ! – mais sans parler de morale, il me semble qu’il y avait un peu plus de constance dans les convictions, qu’avec cette bande de petits merdeux opportunistes, machiavéliques et prêts à tout, comme le fut il est vrai dès le premier jour, leur idole, leur maître, leur Dieu, Saint-Emmanuel-les-mains-jointes. Et je le supporte d’autant moins que je viens de basculer dans l’âge où l’on devient plus vieux que ceux qui gouvernent. Vous me direz ce que vous voulez, mais on accepte toujours plus aisément d’être pris pour un con par son aîné, que par son cadet ! C’est une chronologie du espect et en tout cas, voilà comment je fonctionne. Alors quand j’entends les morveux de la Macronie geindre à propos du rejet de leur projet de loi - destiné à stigmatiser un peu plus les immigrés - et vilipender les extrêmes qui se rejoindraient, j’en suis exaspéré. Et c’est si violent que pour un peu cela m’inciterait à rendre les armes – plutôt que de les prendre, puisque je ne suis hélas pas programmé pour ça ! - Voilà un pouvoir, des gouvernements, des parlementaires au service d’un président torve et tordu qui, depuis sept ans, agitent le chiffon rouge du Front National pour être élus, mais qui puisent à la fois dans ses vieilles et sales recettes ; une macronie qui s’est entendu aux Législatives avec la peste lepéniste pour battre l’Union de la gauche (NUPES en tête au premier tour) et sauver une majorité parlementaire relative et qui depuis ne cesse de lui faire des courbettes, parfois même allégeance. Voilà une génération de jeunes bourgeois des deux sexes, plein de pognon et d’arrogance, qui voudrait s’arroger toutes les décisions, tous les pouvoirs, mais qui, en nombre insuffisant, vole de compromis en manigances, allant de la droite à la droite et, je viens d’en faire la démonstration, à l’extrême droite. Et le jour où enfin elle fait les frais de ses viles turpitudes, qu’à force de chercher à circonvenir tout le monde elle subit le rejet de tous, elle pousse des cris d’orfraie dénonçant la collusion des extrêmes. Oui je sais bien ! cela s’appelle du cynisme et c’est toute la ligne politique et éthique qui éclaire la trajectoire de Macron et de ses sbires. Mais enfin si cela m’indispose au plus haut point, je pourrais très bien prendre le parti d’en rire, comme je le disais en exorde. A gorge déployée même. Ce qui m’écoeure, me révolte et pour finir, m’anéantit c’est que devant les médias marionnettes animés par la finance, plus de la moitié des électeurs se laissent influencer par la pensée fétide, réduisant l’être humain au rang de consommateur décérébré et de raciste invétéré. Ecrire c’est aussi se soigner, alors j’écris !. J’écris et je rappelle ceci que : être favorable à la préservation de la nature et donc opposé à la croissance permanente et à la consommation effrénée ; s’engager en faveur d’une justice sociale et fiscale, un partage équitable des richesses et des territoires ; se mobiliser en faveur d’un peuple colonisé, sans cesse humilié et désormais exterminé, ce n’est pas être d’extrême gauche. C’est seulement se comporter de manière extrêmement humaine ! |
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