Je ne sais pas si ça vous le fait, mais dans ce monde de dingues - comme dirait le champion de la casserolade – il m’arrive plusieurs fois l’an, de vérifier sur le calendrier si on n’est pas encore le premier avril et même de me pincer, par mesure de sécurité.
Mais non, on ne rêve pas, nulle hallucination non plus, Joe Biden, le cacochyme fantôme de la Maison Blanche, animé par une administration de va-t-en-guerre sans foi ni loi qui tire les ficelles de cette marionnette, vient d’annoncer qu’il en voulait encore ! Qu’il allait se représenter. Si, si… Qu’au bout de quatre ans, il finirait par trouver seul le chemin du bureau ovale et que donc, il serait au point pour entamer un second mandat. Il se représente, mais pas pour n’importe quelle raison. A 82 ans à peine (il en aurait donc 86 à la fin !) il entend barrer la route à Trump, un galopin qui n’aura pas plus de 78 ans en 2024.
L’idée qu’un vieillard sénile puisse se représenter face à un fou furieux qui lui même à déjà commis un mandat entre 2016 et 2020, en dit long sur l’état de ce que certains appellent sans rire « la plus grande démocratie du monde ». Un pays où l’on refuse aux femmes le droit de se faire avorter, où l’on dresse des murs de la haine avec le Mexique frontalier, où chacun se débrouille pour financer sa santé même s'il n'a pas un rond, où des flics tabassent et trucident des nègres - comme ils disent -, où l’on pourchasse et l’on enferme des lanceurs d’alerte, où l’on envahit des pays de façon totalement arbitraire et que l’on déserte en les laissant dans un était bien plus dégradé et où l’on se permet de donner ensuite des leçons de respect de souveraineté et de frontières, aux autres. Je sais que l’on n’est pas tous d’accord sur ce point, que la problématique est aussi vaste que grave, que rien n’est clair, ni tranché en géopolitique, mais je crois que la plus grande menace pour l’équilibre mondial, c’est son pays, celui qu’il a mis des décennies à diriger et dont il ne veut plus lâcher les rênes.
Je me marre en imaginant la tête de la vice-présidente démocrate, la fameuse Kamala Harris. Surtout qu’elle, c’est quelque chose ! Il y en a souvent qui ont un appétit démesuré, mais qui savent le dissimuler derrière une façade sobre, voire effacée. Tandis que là, c’est terrible ! J’aimerais pas être à la place des menuisiers New Yorkais qui doivent sans cesse reprendre les profondes rayures dans le parquet. La nana devait se voir première présidente des États-Unis et ce bien avant 2024. Il est vrai qu’au moment de son investiture, on ne savait pas exactement de quel côté il allait tomber, Biden, mais on était à peu près sûr qu’il allait tomber ! Et ben non. Patatras -pour Kamala - ! Le type s’est ranimé. Sans doute avec des doses que même les habitués du showbiz parisien ne supporteraient pas… Alors non seulement il pourrait aller au bout du premier, mais en plus sans rien demander à personne, il annonce qu’il veut s'en payer un second !
Bon allez, je vois ce que vous voulez dire ! Sans doute qu’effectivement il s’agit d’une manœuvre politique, une annonce dilatoire en vue de préparer une autre candidature, probablement pas plus rassurante pour l’avenir de la planète, mais nettement moins rocambolesque. Parce que, de vous à moi, s’il est sérieux, le vieux schnock « sleepy Joe », et bien cela ouvre une voie inespérée au rouquin sinoc...
Une version inattendue du cauchemar américain !
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