samedi 4 décembre 2021


4.- NATURE SOUVERAINE - Je sais, c'est dimanche et compte-tenu de la chute de lecture ce matin-là, j'en déduis que vous ne m'attendez pas dès potron-minet. Mais enfin, j'ai cinq minutes devant moi et lorsque j'ai le temps de me retourner, c'est fou comme vous me manquez ! J'espère que vous y êtes sensibles. Comme je le suis aux jolis mots que j'ai reçu de vous cette semaine, Samira de Toulon, Michel de l'Aubrac et René du 49. Cela me change de Francis, compagnons de l'Isère ou de l'océan indien, de Claude à l'accent de Guédiguian ou Danielle la Bourguignonne qui dit tout le temps " Ben, naturellement ! ". Vous n'imaginez même pas combien je vous suis reconnaissants, parce que vous êtes quand même rares et que la majorité ne mesurent pas la solitude et l'incertitude qui accompagnent le parcours d'un gratteur de fond. SI j'y pense, j'ajouterai vos messages à cette courte chronique.

Où il ne sera pas question de la désignation d'un candidat de droite supplémentaire, dont le seul intérêt à l'aune de mes convictions, est que ce soit une femme. Même si j'en préfère d'autres, ô combien ! Pas question non plus d'inviter, en ce jour du seigneur, les amis arabes de Saint-Emmanuel-les-mains-jointes. Il ne s'agit pas de ceux à qui l'on file des coups de pied pour mieux les aider à se noyer en Méditerranée ou d'un revers de Manche. Non ceux-là ils sont bien ! Ce sont ceux qui transforment leur saleté de pétrole en milliards de dollars et qui les dépensent dans des armes en Rafales qui sèment la mort autour d'eux. Le voici le vrai visage du président de la France. Il est hideux !

Alors voyons plutôt celui de mon pays, qui " n'est pas un pays, c'est l'hiver " comme le chantait délicatement le cousin Vignault. Et lui, ce pays, il est beau ! En toutes saisons, toutes circonstances. Mais jamais plus que lorsque vient novembre et qu'il se recouvre de sa cape blanche à l'infini.

Le sujet est peut-être polémique - j'ai l'habitude, non ? - mais il me semble en toute sincérité que c'est de loin la plus belle montagne qui soit. D'ailleurs, si j'ai choisi de me déraciner de mon Graulhet natal, qui bat si fort au fond de mon coeur, comme de laisser mes chers enfants dans le Var, c'est justement parce que je ne pouvais imaginer une fin de vie et un point de vue,  ailleurs qu'ici.

Bien plus harmonieux que ces pics glaciaux qui se dressent comme les herses d'une prison, le vaste massif d'Aubrac offre un horizon sans limite. D'harmonie, de nuance, de douceur. Si bien que même lorsque le thermomètre descend bien en-dessous de moins dix, que montent les congères de tourmentes, il y a toujours dans le décor quelque chose qui vous réchauffe.

Cette année nous avons eu le bonheur de voir l'hiver s'empresser de déposer sur nos montagnes cette couche de nacre étincelant nos yeux, recouvrant nos hêtres, animant nos âmes. Hermines, lièvres, renards et cervidés ont mis leurs pattes sur cette fresque inouïe où l'on aime se perdre d'un regard, d'une pensée.

Le calme est total, la nature est sereine. On n'y touche plus. Elle ne se partage que par la photo et l'imaginaire...



                                    ________________________________________


Je vous livre trois petits courriels qui m'ont fait du bien cette semaine. Je connais bien les deux derniers, pas du tout le premier même s'il vit manifestement dans cet Anjou cher à mon épouse et à ma belle famille. Mais à mon humble avis il n'en fait partie. Et je ne lui en veux pas. C'est beau et touchant... Motivant on va dire ! 

 

Derrière le polémiste que je salue et que j'apprécie - malgré des opinions parfois contraires - , se cache un poète. Du quotidien. De l'ordinaire. Mais de belle manière. Alors pour vous rendre hommage, Jaco, je vous dit ceci : 

Comme on guette à sa fenêtre,
En sortant du sommeil, 
quand le jour va paraître, 
Un rayon de soleil
Moi j'attends une lettre, 
Un avis, un sourire
Et qui parfois font naître
Des rages et des soupirs.
Quel bonheur Macronique
Dans cet art difficile 
De manier la critique 
Sans paraître imbécile...

Surtout restez comme vous êtes et interdiction d'en finir ! 

                                                                                                      René du 49 

 

J'adore ton écriture et te connaissant bien ou assez bien, quand je lis Macronique,  j'ai l'impression de t'entendre la lire, avec ton accent, ton regard ..... Je m'étonne toutefois que tu n'est pas encore fait le rapprochement entre le dernier variant de la covid et notre cher président (mais ça ne serait tarder). NDLR : oui d'ailleurs depuis c'est fait !

                                                                                            Michel d'Aubrac

 

Je ferai court en te remerciant de me ravir presque tous les matins de ta Macronique. C'est drôle, intelligent, bien écrit (suis d'ailleurs parfois obligée d'aller chercher des mots dans le dico !), partisan à souhait... Dans ce monde de dingues, tu nous redonnes de l'espoir et ça fait un bien fou. J'attends la prochaine.

                                                                                              Samira... aussi !

                                          _________________________________________
 

L'investigation censurée, les médias aux ordres 

 

J'avais pris, c'est vrai, la résolution de faire léger ce dimanche, mais je viens de recevoir un document du Média indépendant sur sa chaîne youtube. 

Si vous pensez vous aussi que nous n'avons plus accès en France à une information objective et suffisante, notamment en terme d'enquête et d'opinion, regardez absolument ce sujet et patientez pour découvrir des choses incroyables dans  sa deuxième partie. 

Nous sommes dimanche, vous avez le temps !!! Et n'oubliez pas de faire suivre au plus grand nombre. 

https://youtu.be/HU_uOrOVAys


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire