lundi 13 septembre 2021

 



13.- LA COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE FAIT LE BUZZ ! - Ça ne va quand même pas fort en Macronie en ce début septembre ! Entre le procès du petit copain de Saint-Emmanuel-les-mains-jointe et la mise en examen de l'ex-future maire de Paris, ministre de la Santé et toujours épouse d'Yves Lévy - un ponte de la recherche et du médicament - on a connu rentrée plus sereine. Pas sûr toutefois que cela suffise à priver le patron de la start up néchion de ses quatre heures de sommeil. Parce que des affaires il y en a eu et il y en aura, tandis que des principes, il n'y en a guère ! Et comme tout ce qui compte c'est la réélection dans huit mois, tu comprends bien qu'avec les cinq candidatures de droite, les six de gauche et la cloche du RN qui ressemble de plus en plus à rien, il doit ronfler quelque chose le petit prince de l'Elysée.
Ce qui est sûr c'est qu'il s'est acoquiné avec un drôle de voyou sans foi ni loi, dont les accointances macroniennes très profondes ne l'empêchaient pas de commettre des exactions, trop content de casser du gauchiste, circonvenant ainsi maître et maîtresse. Un menteur, un voleur, une insulte à la République française que l'on aurait aussi bien imaginé agissant dans les ténèbres des brigades Lepénistes... Voyons le verdict !
Agnés Buzyn, c'est différent. Elle fut la figuration parfaite de la culpabilité de l'État, fossoyeur de l'hôpital et de la santé publique au service d'un monde libéral abject obnubilé par le pognon accumulé par le secteur privé. Et d'une désorganisation totale qui a fait de la France l'un des cancres mondiaux de la lutte contre la COVID 19. De l'absence de masques, au refus d'organiser un vaste plan de dépistage, jusqu'au retard stupéfiant dans la vaccination, l'état macronien s'est avéré parfaitement incapable. Version rigoureusement exacte mais peu répandue que vous ne retrouverez, le cas échéant, qu'au détour du club Médiapart.
Alors elle n'a pas été bien inspirée, ni peut-être courageuse Mme Buzyn. Son seul fait de gloire au début de cette crise de 2020, c'est de s'être payée le professeur Raoult et sa chloroquine. Les vilaines langues rajouteront que cela faisait également plaisir à M. Lévy, son conjoint (pas à Raoult mais à Agnès)... 
Mais ensuite, elle aurait pu refuser d'essuyer le kiki encore turgescent de Benjamin Grivois plutôt que de prétendre la main sur la poitrine "J'ai toujours rêvée d'être maire de Paris". D'autant qu'elle risque d'en rêver encore bien longtemps... En imposant sa présence au ministère de la Santé, en affrontant le tsunami dont elle faisait l'augure, plutôt que de tomber dans la fange politicienne, elle se serait grandie.
Ce qui me surprend, apparemment je ne suis pas le seul, c'est cette mise en examen par les élus et magistrats de la Cour de Justice de la République. Il ne me semble pas, à moins que des éléments considérables ne m'échappent, que la ministre ait commis le moindre crime en prenant le virus par le mauvais bout. Elle fut au centre d'un immense bordel, d'un désert hospitalier, d'un mépris de la fonction publique, mais en aucun cas l'inspiratrice d'une pandémie.
Lorsque nous assistons à un tel fiasco, le seul qu'il faille condamner, c'est le patron. Et la seule sanction concevable, elle n'est pas pénale mais électorale. Si pour "saluer" les 125 000 morts qu'aucun passe sanitaire ne fera revenir, personne ne va voter Macron, il y aura beau y avoir dix candidats de gauche et autant de droite, nous en serons tout de même débarrassés.

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Je tiens à remercier, les amis, copains ou camarades des deux sexes pour leurs nombreux témoignages de soutien depuis la reprise de Macronique. La plupart sont brefs et à ce titre sans intérêt de publication, mais ils me sont d'un précieux secours moral pour continuer. Même si comme je l'ai indiqué, sauf imprévu, j'irai au moins jusqu'au premier tour des présidentielles.
Je vous espère toujours plus nombreux à m'écrire et à partager Macronique partout à travers la France...


Danielle P. De Nevers


Loin de moi toute flagornerie pour te dire le plaisir que j'ai eu de lire une chronique comme celle-ci, qui traduit si bien ce que je pense...
C'est vrai, au temps où les gens avaient un idéal à défendre, une idéologie à quoi se raccrocher et à partager, il faisait bon se retrouver avec les camarades comme j'ai pu le faire à Nevers pour la Fête de la Rose dans les années 1975, sans pour autant être encartée au PS.
Maintenant, c'est l'ignorance, l'inculture, l'indifférence qui prévalent. Ce qui favorise la prise de pouvoir des méprisants sur le peuple.
Bravo Jaco, ça change de ce que les médias aux ordres nous inculquent !...



Claude R. de Marseille

Bonsoir Jacques, c'est une question qui me taraude suite aux derniers avatars judiciaires des meilleurs d'entre eux : qu'est-ce qu'ils attendent pour dissoudre cette cour de justice destinée à appliquer les lois de la République aux gouvernants eux-mêmes ? Enfin, "ils", en la personne du premier ministre, ont renouvelé leur confiance au garde des sceaux, mis en examen par cette cour ; aujourd'hui, d'après leur organe officieux "France info" (intox ?), "ils" soutiennent Mme Buzyn, ex-ministre de la santé, mise elle aussi en examen par les mêmes. Question de logique ! Si cette cour va tellement à l'encontre de l'avis de ces gens vertueux qui nous gouvernent, il faut s'en débarrasser... Je n'ai pas écouté le plaidoyer pro domo de cette dame qui accepta jadis de remplacer au pied levé un obsédé sexuel pour prendre, à sa place, une déculottée mémorable aux élections parisiennes - je n'écoute pas ces gens-là, surtout quand le présentateur dit : on écoute... Mais il me semble que si la cour en question l'a mise en examen, c'est sur la base de faits vérifiables... comme pour celui qui continue à représenter la justice à la tête de la France. Et on s'étonnera du succès d'un histrion, variant Z de Mme le Pen, comme dit le Canard !


Francis L. de Grenoble

D'accord avec toi Jacques. Et tu peux ajouter à ta liste du "séparatisme scolaire" toutes les écoles qui enseignent les langues régionales, basque, breton, occitan, catalan, corse, alsacien, j'en oublie sûrement. Quand j'entends les revendications de ces parents et enseignants-là, ma fibre républicaine se hérisse, la colère me gagne.
Notre République, qui est l'héritière de la Révolution de 1789 et d'un siècle (le XIXème) de lutte pour son implantation, s'est construite autour d'un socle commun, d'une langue commune : le français.--

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