23.- PESQUET, VOYAGEUR TRÈS SPATIAL - Tiens j'évoquais avant-hier, ce jugement sévère mais juste de Stendhal, venant comme en échos à Napoléon en personne et soulignant le goût plus prononcé du Français pour les vanités que pour sa liberté. Le tapage fait autour de l'envoi de Thomas Pesquet dans l'atmosphère - car s'est bien Pesquet et non une fusée avec quatre spationautes à bord que l'on expédie je ne sais où ! - vient justement corroborer ce désagréable constat.
Si le type est Français, hyper-médiatisé, plus ou moins beau gosse, si en plus il s'envoie en l'air, il devient unique, irrésistible.
Thomas Pesquet doit quand même faire très fort en tant que produit marketing. Car si effectivement j'arrivais à ne pas trop savoir dans quel sport s'illustrait le Champion, mes petits-enfants en visite chez leur vieux grands-parents se sont chargés de me bassiner... Oh pardon ! de me mettre sur orbite.
Et c'est allant voir sur la toile qu'est-ce qu'il se disait au sujet de l'idole des jeunes - et des plus de soixante-cinq ans - que j'ai compris à qui j'avais eu la chance de ne pas avoir affaire jusque-là. L'ensorceleur est donc le quatrième personnage des français après Goldman, Sy et Pernault, à égalité avec M'Bpapé. C'est dire si c'est grave ! Car s'ils savent a peu près que Goldman a chanté, Sy a fait rire et Pernault a désinformé sur TF1, fort peu doivent être capables de dire en quoi consiste l'activité de Pesquet.
Parmi ses faits d'armes notoires, il fut pilote de ligne aspergeant la planète de kérosène. Et comme l'airbus n'était plus aussi à l'aise au-dessus des quinze mille mètres, il a fini par s'ennuyer. Mais je crois que le déclic vient d'un simple clic-clac. Alors qu'il obtenait un séjour dans l'espace à bord de la station internationale - gagné peut-être grâce à un billet de tombola -, le voyageur prit quelques clichés de notre bonne vieille terre qui enthousiasmèrent les gens d'en-bas qui éprouvent tellement de difficulté à photographier un coucher de soleil ou une pleine lune.
Le voici donc reparti dans ses appartements interstellaires - ou presque - et là où on mesure bien le professionnalisme du bonhomme, c'est à cette façon de repousser le voyage de jour en jour. Décollage prévu le mercredi. Trop de vent ! Repoussé au jeudi. Pas assez clair. Et ce n'est que le vendredi que la fusée cracha sa pastille spatiale. En sorte que de BFM à LCI, en passant par Cniouses et toutes les chaînes de France Télévisions, déjà sur place depuis la semaine précédente, prolongèrent leurs reportages enflammés trois jours de plus. Normal, lorsqu'on tient un héros comme celui-ci, on ne le lâche pas !
Une telle maîtrise de communication, quasi-jupitérienne, n'aura d'ailleurs pas échappé à Versailles et il n'y aurait rien d'étonnant à ce que ce premier de cordée céleste rejoigne les étoiles de la République en Marche...
Parmi ses faits d'armes notoires, il fut pilote de ligne aspergeant la planète de kérosène. Et comme l'airbus n'était plus aussi à l'aise au-dessus des quinze mille mètres, il a fini par s'ennuyer. Mais je crois que le déclic vient d'un simple clic-clac. Alors qu'il obtenait un séjour dans l'espace à bord de la station internationale - gagné peut-être grâce à un billet de tombola -, le voyageur prit quelques clichés de notre bonne vieille terre qui enthousiasmèrent les gens d'en-bas qui éprouvent tellement de difficulté à photographier un coucher de soleil ou une pleine lune.
Le voici donc reparti dans ses appartements interstellaires - ou presque - et là où on mesure bien le professionnalisme du bonhomme, c'est à cette façon de repousser le voyage de jour en jour. Décollage prévu le mercredi. Trop de vent ! Repoussé au jeudi. Pas assez clair. Et ce n'est que le vendredi que la fusée cracha sa pastille spatiale. En sorte que de BFM à LCI, en passant par Cniouses et toutes les chaînes de France Télévisions, déjà sur place depuis la semaine précédente, prolongèrent leurs reportages enflammés trois jours de plus. Normal, lorsqu'on tient un héros comme celui-ci, on ne le lâche pas !
Une telle maîtrise de communication, quasi-jupitérienne, n'aura d'ailleurs pas échappé à Versailles et il n'y aurait rien d'étonnant à ce que ce premier de cordée céleste rejoigne les étoiles de la République en Marche...
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