05.- CES LIBÉRAUX QUI RUINENT L'ÉTAT ! Il y a des chiffres qui vous laissent pantois. Enfin, qui devraient ! Parce que - nous sommes ici entre nous - faut bien reconnaître qu'il y a devant Delahousse, Toussaint, Barthez et Hanouna une masse de téléspectateurs totalement crétinisés. Et lorsqu'on sait que les mêmes se déclarent dans leur grande majorité satisfaits de l'action du président de la République, c'est que les étranges garçons de la lucarne font sacrément bien le job. On mesure aussi à quel point les Arnault, Bolloré, Niel, Pinaud... qui dirigent pour de bon le pays en dominant la finance et les médias, ont bien joué en misant tout sur le cheval Macron.
Les Français aiment ce qui est blond, bien habillé, les dents blanches et suffisant, mais par dessus-tout, souriant. Voilà pourquoi ces bourgeois, mais pas que, car désormais il y existe une classe de petits employés, de salariés modestes qui se sont mis à se satisfaire de leur condition et à faire allégeance aux puissants comme les serfs vénéraient le seigneur pour un simple bout de pain jeté sans égard. Sans un regard. Voilà pourquoi - disais-je avant de m'étouffer - ces bourgeois et ces classes médiocres gobent une télé où toute forme d'opposition, d'opinion radicalement exprimée, est bannie.
Je vous mets en pièce jointe la vidéo de Juan Branco le brillant avocat, leader de la fronde anti-macronienne qui n'a plus accès aux plateaux des médias. Défenseur du journaliste Julian Assange (qui dénonce les systèmes de corruption, de collusions maléfiques à travers le monde), défenseur aussi de gilets jaunes, éborgnés, amputés et parfois emprisonnés, il n'est pas jugé assez respectable pour émettre un avis. Surtout tant qu'il sera contraire.
Notre limite à nous, car nous existons et par millions, c'est que nous n'osons pas bouger. A peine communique t-on entre nous. Résignés que nous sommes à laisser les bourgeois et les classes soumises choisir l'année prochaine entre Macron et Le Pen. Entre l'odieux et l'ignoble. Ah ! si nous avions la détermination et un peu de courage, pour prendre tous autant que nous sommes notre poste de télévision et le déposer sur les places de nos villes et de nos villages, vous verriez que se dessinerait aussitôt les contours distincts d'une révolution profonde.
J'en reviens donc après cette très légère digression aux chiffres donnés, avec des accents triomphaux mais sans la moindre analyse et moins encore confrontation, concernant le nombre de faillites dans notre pays en 2020. C'est formidable ! Tandis que l'activité économique est à l'arrêt, il y a eu 37 % de faillites en moins ! C'est-à-dire que tous les indépendants, les libéraux, les branleurs qui relancent sans cesse une "affaire" de vente de frusques, de kebab, des coiffeurs, des revendeurs de tout, des fabricants de n'importe quoi, plus habiles dans les magouilles qu'au travail, ont été tellement arrosés de pognon par le gouvernement, qu'ils ne se sont jamais aussi bien portés que depuis qu'ils ont fermé le bureau ou baissé le rideau.
Ce n'est pas la première fois que je l'évoque, mais ça me fait plaisir de vous en resservir une tournée - et si vous êtes sages je vous remettrai ça ! Ce sont tous les gros beaufs avec leurs bagnoles allemandes, leurs atroces montres connectées et leur vacances aux Seychelles qui vomissaient jusque-là les assistés du RSA, de pôle emploi, les fainéants de la fonction publique, ce sont les vénérateurs de la libre entreprise, qui reçoivent des sommes indécentes du même État honni. Et attention ! le mignon de la start up, si l'année dernière il gagnait 6000, eh bien on lui donne 6000 ! Tandis que l'infirmière, l'aide-soignante qui n'est jamais en télétravail, elle doit se contenter de trois fois moins et parfois même pas.
Des milliards partent en fumée pour soutenir des marchands de tee-shirts importés de Chine, des concepteurs de boite à coucou, des avionneurs, des salopeurs d'environnement, des tricheurs, des ordures. Mais le comble de tout cela, mes camarades, c'est que qui c'est qui va payer ? Qui qui va être de morfle, pelle en main pour boucher le trou abyssal creusé par Macron pour satisfaire ses groupies libérales ? Ben oui, quand même vous avez trouvé !
C'est pas le type avec la grosse BMW et les pompes rutilantes. C'est encore vous l'infirmière ou l'aide-soignante, vous l'éboueur, le petit artisan honnête qui n'a jamais lâché son burin ou sa clé à mollette, vous le paysan, vous surtout l'improductif petit retraité...
On va vous saigner en vous expliquant que c'est au nom de la solidarité. Celle qui ne fonctionnait jamais dans l'autre sens, lorsqu'on supprimait l'impôt sur la fortune et que l'on s'accoquinait avec les évadés fiscaux. On va nous saigner et les éternels satisfaits n'en sauront rien car sur France Télévisions et BFM on n'a pas le temps de déborder sur ces sujets connexes. Un peu compliqués. Et bien trop polémiques.
En ces temps de COVID, ce dont notre pays à besoin, c'est de cohésion... et de couillons !
Allez ! quand vous pouvez, prenez une heure pour écouter l'ami Branco. Il y a des choses que vous devez connaître. Et rien n'empêche les perplexes d'aller vérifier...
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