mercredi 24 mars 2021





23.- MOLIÈRE REVIENS ! ILS VEULENT CHANGER NOTRE IDENTITÉ - Nous aurions été le premier avril - chose qui devrait nous tomber dessus d'ici une semaine si l'on n'y prend pas garde - j'aurais reçu ce mail alarmant, totalement désespérant, comme un gros poisson. Non sans étonnement d'ailleurs car son expéditeur ne m'a guère habitué à ces manifestations certes badines, mais puériles, voire débiles. Seulement mon Béo ne pratiquait pas la pêche au gros ni la mise en boite de sardines, lorsqu'il me transmit le message diffusé par l'un de ses confrères, Régis Ravat.
Bon, bon ça va, je l'accouche sur le papier mon info, mais elle est grosse et malgré de fortes contractions elle a dû mal à passer. Allez ça y est, poussez, poussez, ça sort. Mais je vous averti le bébé n'est pas beau du tout ! : dans peu de temps, les cartes d'identités seront formulées en français et... en anglais ! Ça file un choc non ?
Non, pas vous ? Ça y est vous avez renoncé, êtes déculturés, déracinés, déconnectés... Vous êtes prêts à recevoir tous les passeports vaccinaux, les puces sous la peau. Dans les couilles aussi pour qu'ils sachent ce que vous en faites ! Alors on va encore être toujours les mêmes vieux cons à se faire du mal, à s'indigner au nom de ce que l'on croyait, qui nous paraissait juste et irrévocable. Ça veut dire qu'on a laissé nos anciens se faire écrabouiller par les Allemands un siècle durant, pour baisser pavillon - oui le pantalon aussi si vous voulez -, devant ces abominables Britishes. Je ne vais tout de même pas rappeler tout le mal qu'ils firent à Jeanne, Napoléon et Walter lors des guerres de Cent ans, de l'Empire, du Tournoi des cinq nations et j'en passe tellement.
Moi c'est simple, les Anglais j'ai jamais pu saquer leur langue marmonnée à grand coup de chewing-gum et de marmelade. Faut dire que pour un garçon du terroir et des années soixante, attentif aux mots et à leur sens, Brassens, Brel et Ferré c'était autrement inspirant que les poêles à frire de McCarney ou Dévid Booui ! Faut dire que ce sont les filles (toujours !) qui firent pencher la balance, toutes plus amoureuses qu'elles étaient des Biteuls et des Stones. Quand nous n'avions de l'autre côté de la Manche que Petula Clark pour éveiller notre libido ! Je l'aimais pas leur patois et c'est d'ailleurs pour cela que j'allais choisir allemand en première langue. Rien que pour les faire chier. Car quitte à ne pas l'apprendre, autant choisir une voie dissidente.
Alors tu parles que je le craignais le moment où les disciples de la Thatcher et du Blair, nos ennemis intimes libéraux, allaient finir par nous porter le coup de grâce linguistique et culturel. Pour ce faire - car ils sont bien organisés ça y a pas à dire - les officines occultes, les cabinets conseils, les think tanks tout pourris, les groupes de pression mégas libéraux et ultra riches et donc tout puissants, ont installé leur valet, leur pantin à l’Élysée. Un petit bonhomme qui, s'il avait eu une âme, l'aurait aussitôt vendu au Diable.
Avec pour mission de saborder tout ce qu'il restait de la culture, du prestige, de la tradition humaniste, sociale et donc linguistique française. Macron est l'aboutissement et l'incarnation d'un projet de globalisation mondiale ayant pour objet l'éradication par l'avilissement de toutes les spécificités et sensibilités locales. Il est intéressant de constater que le charabia de la fameuse écriture inclusive participe également de se délitement de notre langue. Et c'est en cela que ce Monsieur constitue aujourd'hui le meilleur argument de campagne de la fille Le Pen que l'on déteste autant qu'on la redoute, mais qui n'aura évidemment pas tort lorsqu'elle appuiera sur l'absence de souveraineté - on préfère parler de patrimoine - de l'expression française.
Autre ironie qui ne devrait pas passer inaperçue, c'est que l'Union Européenne archi libérale et majoritaire de Mme Von der Leyen (on dirait une marque de pile) a soutenu et même initié cette intrusion anglaise sur nos cartes d'identités au moment précis où la Grande Bretagne et son grand fou échevelé célébraient le Brexit !
Et alors, vous le lirait dans l'excellente lettre que je relaie ci-dessous, le comble des combles c'est que cette incroyable reniement dont on espère bien qu'il sera jugé anticonstitutionnel, a été annoncé sans concertation préalable avec qui que ce soit et notamment les Assemblées représentatives, en pleine semaine de la Francophonie.
Il est donc clair qu'en attendant que la France - mais aussi son peuple qui finira bien par renvoyer les Schiappa, Demormandie, Montchalin, Attal et cette pitoyable bande de malotrus bien coiffés là où ils n'auraient jamais dû s'échapper - il faudra s'en remettre aux Acadiens, aux Burkinabés, aux Haïtiens, aux Québécois, aux Romands et aux Wallons pour héberger notre langue en exil. Lesquels n'ont encore pas cédé au Black Friday, à Halloween, à la French touch, aux startups, aux open-spaces et toutes ces foutaises barbares et parjures.
De cet exil reviendront peut-être Hugo, La Fontaine et Molière pour botter le cul de tous les précieux ridicules. De ces froggies who want to make themselves bigger than beef !

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Le cadeau du Gouvernement pour fêter la langue française le 20 mars 2021 !

Une forfaiture civique et linguistique, une de plus, est en train de se mettre en place dans notre pays, et cela a été annoncé, qui plus est, le 16 mars 2021, durant la Semaine mondiale de la langue française et de la Francophonie : la FUTURE CARTE D'IDENTITÉ DES FRANÇAIS VA DEVENIR BILINGUE FRANÇAIS-ANGLAIS !

Nouvelle provocation contre les Francophones et les amis de la langue française en France et dans le monde : le gouvernement a choisi la Semaine de la Francophonie et de la langue française pour présenter, sans le moindre débat parlementaire préalable, son projet de nouvelle carte d'identité bilingue où les rubriques sont toutes libellées en français et... en anglais.

 

L'anglicisation en marche !

Ça ne suffisait pas à l'équipe gouvernementale en place de fermer les yeux sur les innombrables entorses des grandes firmes « françaises » privées et publiques (Renault, PSA) qui basculent leur communication technique vers le tout-anglais ou qui nomment leurs produits et enseignes en anglais (« Ma French Bank », « TGV Night », etc.). 

Ça ne lui suffisait pas non plus de laisser nombre de grandes écoles et d'Universités multiplier les enseignements en anglais destinés... à des francophones dans toutes sortes de disciplines pendant que, illégalement, toutes sortes de collectivités publiques rebaptisent leurs « territoires » en anglais (« Oh my Lot ! », « Only Lyon », « In Annecy Mountains », etc.).

Enfin, ça ne suffisait pas au gouvernement de laisser la Commission de Bruxelles, sans aucune protestation française qui fût à la hauteur de cette forfaiture, installer le fait accompli d'une communication européenne exclusivement délivrée en anglais.

Voilà maintenant que l'État français lui-même décide de passer outre l'article II de la Constitution (« la langue de la République est le français », est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. ) et de violer lui-même, et fort grossièrement, la loi Toubon de 1994 (le français est la langue de la République... en éditant une carte d'identité dont l'effet réel sera de désétablir le français de son rôle de seule langue officielle du pays, de le reléguer au rang de langue locale en niant sa dimension internationale et d'instituer du même coup l'anglais - et cela en plein Brexit ! - comme seule langue internationale reconnue par la France.

De plus en plus se confirme la volonté, voire l'acharnement des milieux dominants imbus d'idéologie atlantiste et « post-nationale » de désétablir à toute vitesse notre langue nationale, premier service public de France, socle de la République indivisible et ciment de la Francophonie internationale. 

Cette carte d'identité de la honte est un test de la résistance civique et linguistique des citoyens.

Si nous citoyens français laissons passer cette grossière forfaiture linguistique, le pouvoir saura qu'il peut donner son feu vert à l'entreprise visant à faire de l'anglais la seule langue de travail de l'UE, puis à en faire une langue co-officielle en France même: ce qui accélèrera prodigieusement la politique linguistique d'arrachage du français, de substitution systématique de l'anglais à notre langue maternelle commune et de basculement général, en France et dans le reste de l'UE, à la langue unique ardemment désirée par la finance et par les grandes sociétés transnationales, avec tous les énormes dangers que cela représente sur les plans économique, social, culturel et politique.

C'est pourquoi nous, associations de défense du français, adjurons les parlementaires, les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes, d'interpeller fortement le président de la République et le gouvernement, qui jusqu'ici n'ont même pas la courtoisie démocratique de répondre à nos adresses citoyennes, pour qu'ils retirent au plus tôt ce projet attentatoire à la loi, à la Constitution, à la personnalité même de la France et à la langue commune du peuple français et des autres peuples de la Francophonie internationale.

Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF), président du FFI-France, et Secrétaire général du Haut Conseil de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)

Georges Gastaud, philosophe, président exécutif de CO.U.R.R.I.E.L. (COllectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l'Initiative et l'Emancipation Linguistiques) 

Catherine Distinguin, présidente d'Avenir de la Langue Française (A.L.F.)

Ilyes Zouari, président du Centre d'Etudes et de Réflexion sur le Monde Francophone

Thierry Saladin, secrétaire de l'A.FR.AV. (Association Francophonie Avenir) 

Philippe Reynaud, président de Défense de la Langue Française (D.L.F.) en pays de Savoie, ainsi que M. Lucien Berthet, DLF en pays de Savoie. 

 

Un recours en justice pour contrattaquer cette forfaiture !

En ayant cédé aux sirènes de l'anglais partout, comme c'est devenu une coutume désormais chez nos gouvernants, le ministère de l'Intérieur qui a opté pour une carte nationale d'identité française en bilingue français-anglais, nous a montré qu'il était un piètre défenseur de la langue française et du plurilinguisme, 

Nos dirigeants rêvent, et cela est de plus en plus avéré, de faire de la France un pays anglophone, cela est profondément scandaleux et révoltant.

Pour information, l'Allemagne a fait une carte d'identité nationale dans les trois langues officielles de la Commission européenne : allemand, anglais, français. 

/Nouvelle carte nationale d'identité allemande

Pour faire mieux que l’Allemagne, l’idéal aurait été que la France, en plus du français, mette des inscriptions  en allemand, en espagnol et en italien en laissant de côté l’anglais puisqu’avec le Brexit, cette langue n’est désormais la langue maternelle que d’à peine 1% de la population de l’UE. 

Mais, hélas, la France est entre les mains de soumis à l'anglais, et seul un procès pourra les faire changer d'avis.

C'est pourquoi,  nous avons adressé un recours gracieux à la ministre responsable de cette énième anglomanie, Mme Marlène Schiappa,  pour lui demander expressément de renoncer au bilinguisme illégal auquel devraient être soumises nos futures cartes nationales d'identité. 

Haut les cœurs !


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