16.- PRENDS L'ASCÈSE ET ASSIEDS-TOI ! Je le répète pour ceux qui auraient mal compris - on comprend forcément mal si l'on s'obstine à lire ce blog au premier degré -, et pour un lecteur qui s'est désabonné après cette chronique-là, je n'ai nullement l'intention de soutenir Michel Barnier, pas plus que de voter pour lui dans aucun cas de figure. Je disais seulement que le vieux requin blanc serait peut-être celui qui nous éviterait la catastrophe d'une réélection de Macron. Catastrophe politique, économique sûrement si l'on en croit les spécialistes qui jugent que c'est le plus incompétent de l'histoire de France, mais à mes yeux - et à ma sensibilité - d'abord catastrophe sur le plan humain. Désigné par une cellule restreinte de financiers régnant sur le monde, il n'est que l'exécuteur de basses œuvres au service des puissants et de son ambition, sa mégalomanie qui l'ont conduit là contre toute attente et toute morale.
Donc Barnier c'est l'homme de droite par excellence qui peut récupérer une bonne partie de l'électorat macronien et favoriser - face à la gauche - le retour d'un débat aussi clivant que sain et indispensable entre deux visions de l'humanité. Mais alors imaginez bien que je n'ai aucune sympathie pour le Savoyard de Bruxelles lorsque je découvre le nom de ce micro-parti qu'il vient de lancer, ne ménageant plus aucun suspense quant à son intention "d'y aller". Patriote et Européen qu'il l'a baptisé son zinzin de campagne !
Européen, pourquoi pas ? Ce fut trente ans durant son gagne-pain et l'on n'entend pas prioritairement d'un politicien qu'il se déjuge. Il y en a déjà suffisamment qui font cela très bien. Un peu à l'image de la Démocratie qui est le pire des régimes à l'exception de tous les autres - c'est un Anglais qui a dit ça ! - on peut concevoir qu'il en est de même pour l'Union européenne. Sauf qu'elle mériterait d'être totalement refondée, sur des valeurs de justice sociale, commerciale et fiscale, dont on peine à deviner aussi bien l'amorce que les contours.
Européen, pourquoi pas ? Ce fut trente ans durant son gagne-pain et l'on n'entend pas prioritairement d'un politicien qu'il se déjuge. Il y en a déjà suffisamment qui font cela très bien. Un peu à l'image de la Démocratie qui est le pire des régimes à l'exception de tous les autres - c'est un Anglais qui a dit ça ! - on peut concevoir qu'il en est de même pour l'Union européenne. Sauf qu'elle mériterait d'être totalement refondée, sur des valeurs de justice sociale, commerciale et fiscale, dont on peine à deviner aussi bien l'amorce que les contours.
L'harmonisation des revenus sur une échelle de 1 à 3, l'imposition massive de tous les produits financiers, dividendes, bénéfices, revenus successoraux pouvant aller jusqu'à 70 % au profit de l'investissement public (hôpitaux, école, logement sociaux, hébergement de tous les immigrés volontaires) redonnerait à cette Europe unie une utilité autant qu'une force. Est-ce l'Europe que veut Barnier ? Un doute m'habite…
Mais là où l'on voit que la duplicité, la perversité macronienne a fait tâche, c'est qu'en même temps, le possible futur candidat Les Républicains s'est senti obligé d'ajouter et même de mettre en avant le mot patriote. Qui n'est pas qu'un mot hélas, mon pauvre Diogène (toi le Grec qui en a tant bavé aussi avec l'Europe !). C'est d'abord une idée. Dégueulasse. Celle de la patrie. Celle au nom de laquelle des millions de braves Pioupious sont morts deux fois dans leurs tranchées. La première de peur, la seconde d'éclats d'obus, de balles et baïonnettes.
Je repense sans cesse à mon grand-père que je n'ai pas connu qui, maintes fois blessés dut revenir au front se faire gazer et tirer sur ses camarades allemands avec lesquels il partageait sans doute ses idées jaurésiennes, socialistes et internationalistes. J'enrage chaque fois que j'entends toujours les mêmes revendications de protection des frontières, ces Phillipot (encore un Patriote qui fera union avec Barnier !) Ciotti, Bergé, Darmanin, Le Maire et Le Pen bien sûr, poussant leur cocorico sur leur tas de fumier. Cela me rappelle les supporters de l'équipe de France qu'il me fut donné de côtoyer hélas dans les stades. Y a pas plus abject !
Nous sommes tous ici bien d'accord que s'il faut renouer avec une production essentiellement agricole mais aussi raisonnablement industrielle, ce n'est pas pour écraser la concurrence, mais pour annihiler l'exploitation des travailleurs à travers le monde, limiter au maximum les marchés de dupes, les transports et toutes les pollutions afférentes. L'internationalisme c'est le contraire de la compétition, c'est la solidarité, l'entente par lesquelles les moins avantagés socialement et climatiquement bénéficieront de l'aide économique et financière des états capables d'irriguer, d’innover et de produire. Les ressources naturelles aussi bien qu'intellectuelles ne pouvant être condensées par ceux qui les possèdent - ou les exploitent - au détriment des malheureux, les plus nombreux.
J'évoquais tout à l'heure ce bon vieux - très vieux - Diogène (de Sinope s'il-vous-plaît !) parce qu'un copain m'a envoyé hier une gentille blague qui le concernait, lui et son acolyte Socrate - Vous n'êtes pas sans savoir qu'il fit école du cynisme tel qu'on ne l'entendait pas en son temps. N'étant pas grand adepte de philosophie dont se repaissent par trop les improductifs, éclairés certes mais indolents et stériles, je me dois d'admettre toutefois que j'ai trouvé dans ce mouvement inattendu auquel j'ajouterai en prolongement le stoïcisme, quelques nouveaux arguments de campagne.
Je résume : Nous sommes des citoyens du monde, épris d'éthique et d'ascèse, désireux de s'affranchir des conventions des hommes pour revenir à la nature. Ça a une autre gueule que du Mélenchon.
Diogène si tu reviens, j'annule tout ! Tu auras ma voix.
Je résume : Nous sommes des citoyens du monde, épris d'éthique et d'ascèse, désireux de s'affranchir des conventions des hommes pour revenir à la nature. Ça a une autre gueule que du Mélenchon.
Diogène si tu reviens, j'annule tout ! Tu auras ma voix.
LA PEUR DES CHIFFRES
Tous les jours ou presque un document vient démonter l'incroyable scénario de manipulation, de privation de liberté dont nous faisons l'objet au nom de la COVID.
En voici encore une, aussi claire et objective que possible.
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